vendredi 18 août 2023

NOUS SOMMES DE GRANDS SUPPORTERS !

 Au fond, et je fais bien de commencer par ces deux mots, car nous y sommes bien, au fond, au fond du trou, au fond du cauchemarseille comme pourrait le dire Henri-Frédéric Blanc, au fond voulais-je dire, il vaut mieux en rigoler.

Après avoir été éliminés de la LDC par bien moins forts que nous, voici que nous avons abandonné nos deux premiers précieux points sur la pelouse de St Symphorien, chez un promu : le FC Metz.


Des occasions manqués, des poteaux, deux buts refusés, l’un parfaitement valable, dont l’annulation ne peut que confirmer qu’il y a une alliance arbitrale occulte qui continue de se liguer contre l’OM. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Le Qatar a mal commencé, on ne va pas laisser partir un de ses concurrents trop vite. C’est terrible, terriblement scandaleux.


Alors nous sommes obligés de faire appel à nos capacités de raisonnement afin de limiter notre frustration.


Disons d’abord qu’il y a un projet de jeu et que Marcelino a finalement imposé sa patte assez vite.


Les ressorties de balles sont déjà d’excellentes factures. Il y a des occasions, on sent la qualité devant mais il va vite falloir plus d’efficacité face au but. Les joueurs ont du talent mais ils vont devoir serrer leur jeu, mettre plus de conviction et de vitesse d’exécution dans leurs gestes.


Au milieu, Kondogbia tarde à prendre ses marques mais on peut se montrer patients, d’autant que Rongier et Veretout sont là pour bien faire le job.


Là où nous avons des motifs d’inquiétude, c’est derrière, gardien compris. On est fébriles et trop peu décisifs même si Pau Lopez a fait 3 gros arrêts hier qui permettent à l’OM de rester dans le match. Mais on demeure perplexes, effrayés même quand on voit des frappes tentées à la desperados partir au fond de nos filets alors que nous dominons les débats de la tête et des épaules. Et c’était déjà le cas sous Sampaoli et Tudor. Nous, quand nous frappons au but, il y a toujours un pied, une jambe, un corps entier qui vient au sacrifice s’interposer. Mais si le tir vient de l’adversaire, ça rentre, inexorablement, inexplicablement comme si s’exerçait contre nous une terrible malédiction. Ce n’est plus du football, c’est de l’ésotérisme. Il va falloir faire brûler de l’oppoponax dans tous les locaux de la Commanderie, répandre partout du gros sel pour faire cesser cette dinguerie.


Mais surtout, les diables de la Ligue de Football Professionnel LFP, vont peut-être devoir s’arrêter de fausser le football en scrutant les actions victorieuse de l’OM. Il n’y a aucune faute de Sarr avant la magnifique action qui amène le but de Rongier. En annulant ce but, les arbitres ont envoyé aux messins le signal qu’ils étaient avec eux, qu’il était temps de se lâcher. En même temps qu’ils faisaient l’affaire de nos concurrents, ils abimaient les lois du jeu et c’est impardonnable.


Reste que nous avons une équipe avec beaucoup de qualités et c’est très bien. Mais Lopez commence vraiment à poser problème. Il doit se secouer au plus vite. Il me manque un élément devant capable de prendre des ballons de la tête. Plus si affinités. Je veux dire, un autre central bon relanceur, un latéral droit pour suppléer Clauss.


Continuons de rêver quoi qu’il en soit, restons à fond derrière notre club, plein de rage et de lucidité, quoi qu’en pensent les journalistes parisiens, nous sommes de très grands supporters et on les emmerde.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert  


Ci-dessous le lien vers mon billet à chaud 

https://homemarseille.blogspot.com/2023/08/encore-frustres.html?m=1


ENCORE FRUSTRÉS…

 Il est écrit que plus encore que dans les saisons précédentes, les matchs de l’OM ne seront pas comme les autres. Nous avons assisté à un match improbable qui n’aurait jamais dû échapper à l’OM. On ne manquera pas de pointer les responsabilités, mais c’est d’abord et une nouvelle fois la frustration et la déception qui l’emportent.

Les Olympiens pensaient avoir fait l’essentiel lorsque Soglo, déjà auteur d’un magnifique centre pour Sarr qui avait buté sur Oukidja (1re minute), Soglo se saisissait d’un centre et frappait angle fermé, trouvant un trou de souris entre le poteau et le gardien. Metz 0 - OM 1

Avant cela (6e) Sarr avait tenté une Thauvin (humour !) mais le gardien messin était encore là.

Les Marseillais affichaient une très nette supériorité dans le jeu et personne ne pouvait douter qu’ils sortiraient facilement vainqueurs de cette rencontre mais alors qu’on pensait que le break était fait avec Aubameyang juste avant la mi-temps, le but était refusé. Certes, Pau Lopez était allé chercher une frappe de Sabaly sous la barre mais on ne s’inquiétait pas.  

Le match allait devenir fou en deuxième période.

Dés la 47e Pau Lopez interceptait le tir d’un messin en bonne position dans la surface. Mais surtout, à la 54e, on refusait un très beau but de Rongier à la conclusion d’une magnifique action pour une faute pas évidente du tout de Kondogbia. Puis un messin se faisait expulser à la 58e pour une faute sur N’Diaye.

Alors qu’on pensait qu’à 10 les joueurs de Bologny allaient souffrir, c’est tout le contraire, il renversait le score en 5 minutes. Une première frappe de Sabaly contrée par Rongier lobait Pau Lopez (65e). Puis c’est Mikautadze qui mettait tout ce qu’il avait dans la chaussure, profitant que Veretout qui venait d’entrer s’était tourné comme ce que N’Doram citait à la mi-temps, ne pouvait imaginer que Pau Lopez allait se trouer. Metz 2 - OM 1

Heureusement que sur la fin, alors que dans un premier temps Harit butait encore sur Oukidja et que sur le contre Mikautadze échouait face à Lopez (80e), deux minutes plus tard, Harit glissait à Vitinha qui frappait avec beaucoup de conviction pour égaliser. Metz 2 - OM 2

Que se passe-t-il avec l’OM ? Nous sommes encore trop fébriles. Il y a déjà une patte Marcelino, le jeu commence à être en place. Mais la réussite offensive comme défensive fuit complètement cette équipe. Est-ce qu’il y a une raison à cela. Sûrement un poil de laxisme sur les tentatives de frappes adverses. Rongier qui ne peut que dévier la frappe de Sabaly, Veretout qui se tourne sur celle de Mikautadze alors que les messins se sont sacrifiés avec énergie sur chaque frappe marseillaise. Cela n’explique pas non plus le but refusé pour une faute inexistante pour moi de Kondogbia. Là, c’est un vol de la VAR et de l’arbitre. N’oublions pas deux poteaux que je suis presque tenté de qualifier d’anecdotique.

Faut-il rester optimiste ? Je le crois car il y a du bon. Mais il va falloir entrer sur le terrain avec beaucoup plus d’humilité. Il faut craindre tout le monde et ne laisser aucune miette.

On a vu des petites erreurs de M’Bemba et Balerdi en 1re mi-temps qui démontrent que la sérénité n’est pas encore installée dans cette défense.

Quant à Pau Lopez, il a fait 3 arrêts importants mais son erreur d’appréciation sur le 2e but messin jette le doute sur son futur.

Rongier a encore été énorme mais il va falloir que devant on veille à faire monter le taux d’efficacité au risque de revoir ce genre de scénario.

Ce soir nous sommes encore particulièrement frustrés.

La VAR, on en peut plus. Le football ne ressemble plus à rien.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


jeudi 17 août 2023

PANSONS NOS PLAIES !

 Bonjour à toutes et tous,

Pour commencer, je voudrais vous remercier d’être de plus en plus nombreux à me lire et à m’adresser des retours positifs qui me font beaucoup de bien, surtout dans le contexte difficile qui est le mien en ce moment. Merci vraiment.

Où en est l’OM après la claque de ce final contre Panathinaïkos qui nous a laissés sur le quai, tristes et désoeuvrés, dépressifs.

Vous ne m’avez pas vu maugréer contre l’arbitrage parce que je trouve une certaine logique dans toutes les décisions qui nous sont contraires mais je ne veux pas les détailler ici, il est temps de tourner la page.

C’est déjà le moment de réagir et de reprofiler des objectifs ambitieux même si les habitués de ces lignes savent que j’ai toujours trouvé que jouer le jeudi est un cauchemar quand on a des ambitions en championnat. Ce sera un casse-tête sans fin pour Marcelino de gérer les titularisations, surtout que la Ligue et les chaines de télé ne feront rien pour nous arranger la sauce avec la programmation lorsque ça commencera à tirer.

Le championnat est une compétition longue, même si elle est désormais amputée de 4 matchs par l’effet du passage à 18 clubs, mais il y est interdit de lambiner.

Une contreperformance à Metz serait du plus mauvais effet. Nous respectons ce club historique du championnat qui se maintient vaille que vaille dans l’élite mais il est hors de question de considérer que cette équipe est un danger pour nos joueurs. Le calendrier à venir s’est allégé du fait de l’élimination de la course à la LDC, aux marseillais de se sortir les tripes pour ramener les 3 points, même si les jambes seront lourdes après un match à prolongations.

Nous allons mettre encore un peu de temps pour digérer le match de mardi, seules des victoires qui s’accumuleraient en Ligue 1 panseront nos plaies. Il faut vite se positionner en tête pour relancer la machine à rêves.

J’avoue n’avoir rien d’autre à dire. Marcelino affirme qu’il n’envisage pas de modifier la compo, on va voir s’il est du genre honnête ou vicieux, du genre qui aime ménager des surprises. Que les meilleurs jouent et justifient la confiance qu’il place en eux. C’est tout pour aujourd’hui, ma foi.

Vive le grand Roger Magnusson

Thierry B. Audibert

mardi 15 août 2023

LA FETA EST FINIE !

 OM 2 - OLYMPIAKOS 1 (2-2)


Olympien des tribunes, du canapé, de la radio en voiture sur la route des vacances, ou plus triste, sur le retour, je te salue fraternellement.


En retrouvant les collègues à l’avant-match comme en rejoignant le Stade à travers le Parc Chanot, tu te dis que quand même c’est bonnard le parfum d’Europe l’été, quand il fait beau, que tu croises en sortant du métro Rond-Point du Prado le flot des familles heureuses qui reviennent de la plage, certains avec encore la serviette autour du cou, à l’ancienne.


Mais l’OM se fait sortir prématurément de la Ligue des Champions et sera reversé en Europa League. Il faudra jouer le jeudi et se mettre dans le rouge. C’est sans doute au match aller que l’OM a manqué sa qualification en ne prenant pas suffisamment d’initiatives mais il y a des circonstances atténuantes. Il s’en est fallu d’une main un peu bête de Guendouzi dans la surface pour tout remettre en cause, et d’une décision arbitrale en prolongation où un but sera refusé à Vitinha sans que je sache exactement ce qui a été sifflé. (Après coup, l’arbitre décide que Sarr fait action de jeu au premier poteau en très légère position de hors-jeu).


La compo élaborée par Marcelino correspondait à celle attendue. On constatait que Chancel M’Bemba avait sans doute provisoirement gagné sa place au détriment de Balerdi. Au milieu, sans surprise, Veretout et Rongier reformaient le duo que Tudor avait mis en place lors de son règne. N’Diaye était maintenu dans le dispositif offensif. Ounahi et Sarr sur les côtés, alors qu’Aubameyang se tenait au sommet de la flèche.


Restait à savoir ce que ce petit monde allait nous proposer. Nous étions tous impatients.


À l’entrée des joueurs, les Winners étaient les seuls au sud à envoyer un tifo pendant que le CU84 avait choisi une forêt de fumis qui à l’instinction dégagèrent une fumée noire qui voilait nettement le Stade.


Ça partait fort avec une belle passe en profondeur de Sarr vers Aubameyang qui se jouait du gardien grec avant de pousser la balle au fond. OM 1- Pana 0

La 1re mi-temps montra un Olympique de Marseille presque digne de celui des grands soirs.


Les attaques fusaient à gauche, à droite, au centre, ça frappait de loin sur les seconds ballons, Ounahi, Veretout, N’Diaye, Gigot. C’était maladroit parfois mais le plus souvent il y avait un pied, une jambe qui contraient à la desperados. Parfois on tentait l’exploit personnel comme N’Diaye, ce merveilleux footballeur avec lequel il se passe quelque chose presque chaque fois qu’il touche le ballon, le jeune sénégalais menait un raid en dribble au sein de l’arrière-garde grecque avant d’échouer in-extremis.


Les grecs ne parvenaient guère à s’approcher des cages de Pau Lopez, ils n’arrivaient encore moins à prendre la défense olympienne en défaut. Au milieu, Rongier Veretout faisaient la loi, tellement qu’on peut peut se demander si Kondogbia ne devra pas élever son niveau de jeu pour prendre la place à l’un ou l’autre. Rongier est un patron.

Il fallait attendre la 42e pour que le ballon arrive jusqu’à Clauss qui centrait, c’était repris au 1er poteau d’une pichenette par l’inévitable Aubameyang, héros du soir. OM 2 - PANA 0.


On prend vite conscience que la 2e mi-temps ne se jouera pas avec la même intensité. Les grecs prennent le ballon et l’OM s’organise pour contrer


58e Entrée de Harit à la place d’Ounahi.


60e Sarr frappe pied droit, le gardien repousse du pied. Puis le même Sarr à la réception d’un centre d’Aubameyang se voit refuser un but pour hors-jeu.


Il fallait inscrire ce 3e but synonyme de qualification définitive, ce 3e but qui aurait plié le match mais cela ne semblait pas dans les plans.


Le temps défilait tranquille jusqu’à la 77e où on était pas loin du péno pour le Pana puis d’un corner sur lequel Pau Lopez qui n’avait rien eu à faire jusque-là devait s’employer. 


78e Marcelino sortait Aubameyang pour Vitinha histoire de remettre de l’influx dans l’attaque. Le petit portugais ne tardait pas à se montrer.


L’horloge tournait en notre faveur. Les grecs avaient beau tricoter, ils ne parvenaient à rien même s’il fallut un arrêt délicat de Pau Lopez qui reprend du poil de la bête sur ce match pour éviter la réduction du score et l’égalité sur l’ensemble des deux matchs.


L’enseignement de ce soir est que nous avons déjà une équipe. Que Rongier en est le boss quoi qu’il ait pu être dit sur lui par les éternels rigolos qui s’expriment sur les réseaux. Je mets le capitaine en évidence mais il faut saluer tous les autres. Chacun a apporté sa pierre à cette précieuse victoire qui permet d’aller voir plus loin. J’inclus les entrants qui se sont tous mis au niveau.


Mais voilà, j’étais en train de placer ma conclusion à ce billet quand Guendouzi sur un corner touchait le ballon de la main. J’avoue n’avoir pas vu l’action mais cela n’avait pas échappé à la VAR qui appelait l’arbitre. Pénalty. Réduction du score, égalité sur les deux matchs. Quand l’arbitre avait indiqué 6 mn de jeu supplémentaires le public a ressenti une tension prémonitoire, à juste titre. Il y avait certes les changements mais on est souvent habitués à moins.


Il fallait donc jouer les prolongations.


La plus grosse occasion de la 1re mi-temps était olympienne avec Vitinha à la réception d’un centre de Veretout mais c’était sauvé sur la ligne. 104e.


En début de 2e prolongation, c’est Lodi qui tentait une reprise mais c’était au-dessus de peu.


On croyait la délivrance arrivée à la 109e avec un centre de Guendouzi que reprenait Vitinha en embuscade au 2e poteau mais la VAR signalait une faute de Sarr au passage, le ballon semblait pourtant déjà passé et l’arbitre annulait le but.


L’ambiance était de plus en plus tendue.


118e On se demande comment Vitinha met à côté sur un centre de Lodi.


Juste avant la fin de la prolongation, Marcelino choisissait de sortir Pau Lopez au profit de Blanco. Peut-être lui prêtait-il de meilleures qualités que le titulaire pour stopper les tirs aux buts. 

Hélas, trois fois hélas, Guendouzi échouait dès la 1re tentative alors que les grecs marquaient tous leurs tirs.


La feta était finie.


Vive le grand Roger Magnusson !


Thierry B. Audibert



lundi 14 août 2023

PRÊTS À SOUFFRIR TOUS ENSEMBLE !

 Aficionados olympiens bonjour,

C’est le jour J !

Ce soir l’OM joue déjà son avenir européen et il est hors de question de louper la marche. La gestion de Tudor en fin de saison nous a mis dans cette situation délicate d’avoir à passer deux tours avant d’accéder à la Ligue des Champions, il faut produire un effort conséquent alors que la phase de préparation ne s’est pas encore achevée. À l’OM d’assumer.

Notre équipe a les moyens de gagner. Je n’ose évoquer la force du Vélodrome parce que cette pression fait parfois déjouer les hommes au maillot blanc, mais si tout le monde joue à 90% de son niveau ça passera. De toute façon, les grecs n’auront pas peur, les grosses ambiances, ils connaissent.

Certains ont été mis au repos par Marcelino pour la 1re journée de championnat que l’OM a remportée sans briller ni déclencher l’enthousiasme du Stade. Il va falloir prendre des initiatives et qu’elles soient accompagnées par la réussite. J’avoue que sans le pressing tout terrain auquel nous a parfois habitué l’équipe, sans multiplier le danger dans la surface adverse, je m’inquiète à l’avance de souffrir au regard de l’horloge qui avancera inexorablement.

Mais c’est bien aussi de laisser l’adversaire avec le ballon pour l’aspirer et placer des banderilles en transition. Ce sera notre jeu cette saison, il faut s’y faire sans maugréer. Reste à savoir quelle stratégie choisira le Pana. Le bus ou l’attaque ? Je confesse n’avoir vu que les premières mi-temps olympiennes (Pana, Reims) en raison de mes occupations et préoccupations, n’étant pas encore entré dans la saison,  je ne connais pas du tout cette équipe… je ne connais pas encore vraiment la mienne non plus. Mais ne sommes-nous pas tous dans ce cas, avec de véritables difficultés à sentir ce qu’il va se passer ?

Alors voilà, je vais faire court. Si ce matin je suis sûr d’une chose, c’est que nous sommes prêts à souffrir tous ensemble. Et que nous devons nous persuader, joueurs, staff, supporters, que nous allons passer ce tour. Vamos !

En tout cas, j’aurai la chance d’y être et ça n’a pas de prix.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert