Supporter, supportrice olympien.ne,
Je me suis un moment demandé si cela valait la peine d’écrire quoi que ce soit à propos de ce match des olympiens à Lens. J’ai pris la décision d’écrire quand même de la manière la plus courte possible. Ce que j’écrivais ce matin dans le billet d’avant-match s’est retrouvé complètement dans le déroulement de la rencontre. Un OM solide derrière mais incapable de s’affirmer, d’exprimer la moindre volonté de conquête.
Nous avons assisté à un terrible festival de maladresses techniques de la part des deux équipes qui n’auront cessé de se rendre mutuellement le ballon et de foirer lamentablement leurs rares initiatives offensives. Les minutes s’égrenaient sans que le moindre signe qu’un déclic était sur le point de se produire. Sauf dans les dernières minutes du temps réglementaire au bout desquelles après avoir constamment essayé de débloquer la situation, les Lensois inscrivaient un but sur un corner concédé par Clauss.
Nous sommes obligés ce soir de constater qu’il n’y a plus aucun espoir d’amélioration pour l’OM avant la trêve. On essayait encore de croire en des possibilités que cette équipe marseillaise se trouve enfin. Mais elle est inoffensive. Comme à Athènes, Amine Harit, dont on se demande encore quelle mouche l’a pris de se teindre en blond platine, à foiré une excellente occasion d’ouvrir la marque en 2e mi-temps. À peu de choses près, c’est Aubameyang à la fin des arrêts de jeu qui aurait pu égaliser mais il lui manquait quelques centimètres.
Nous sommes obligés ce soir de mettre un mouchoir sur nos ambitions. Cette équipe, je ne cesse de le répéter mais je ne suis pas tout seul, n’a pas assez de caractère pour endosser ce qu’on attend d’une formation marseillaise.
Il n’y a rien à attendre avant la trêve, pardon de le répéter. On va espérer un changement à ce moment-là avec une petite épopée européenne ou bien la coupe de France. En étant optimiste. En fait, quand on en est là, on pose le constat et on se désinvestit, on ne va quand même pas se rendre malade pour ça. Ce match m’a crispé au point que j’ai bouffé 10 pots de riz au lait La Fermière (je touche rien là-dessus).
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
