C’était un match très important avant une trêve internationale qui pourrait permettre aux joueurs de se régénérer. Les lensois et les monégasques avaient pris 3 points, il était impératif de gagner.
La composition était celle attendue avec Rongier redescendu derrière et Guendouzi retrouvant un poste plus conforme à ses compétences. C’était en tout cas celle que j’envisageais dans mon billet d’avant-match.
La rencontre est partie très vite sur un rythme élevé avec un box to box permanent dans lequel les olympiens ont tout de suite montré leur volonté de faire un grand match. Malheureusement, s’ils se procuraient deux ou trois intéressantes opportunités, nous pêchions encore une fois dans la finition.
C’était d’autant plus dommage que les rémois sur leur première véritable attaque ouvrait la marque par l’inévitable Balogun (12e). Heureusement, les marseillais n’eurent pas le temps de nourrir des remords. Il y avait une faute dans l’axe avec un jaune orangé. Sanchez se chargeait de la sanction d’un maître coup-franc sous la lucarne, poteau rentrant, imparable (16e).
À 1-1 On se disait qu’il allait falloir devenir plus concentré sur la prochaine occasion et nous n’avions pas longtemps à attendre pour voir Pau Lopez sur un long dégagement faire une véritable ouverture pour Sanchez qui profitait d’une erreur de jugement de son défenseur, le chilien prenait la balle et glissait le ballon au ras du poteau droit de Diouf. (28e) 1-2, c’était le score à la mi-temps et ce serait le score final avec une 2e mi-temps jouée à fond par les deux équipes.
Il fallait de la réussite, nous en avons eue avec deux poteaux pour les rémois. Il fallait un grand Pau Lopez, il a été ce soir décisif. Il fallait un peu de maladresse côté rémois, elle était là. Et puis il fallait que les hommes de devant soient à la hauteur de l’enjeu et Sanchez a pris les choses en main. Il a fait énormément d’efforts comme à son habitude, réalisant un match plein.
Sur un match aussi énorme, je n’ai pas envie de ressortir quelqu’un mais on est obligés de mettre en avant Gigot mais Verétout, Rongier, Guendouzi, Ünder, M’Bemba ont été costauds. On pourra reprocher à Tavares quelques mauvais choix mais dans l’engagement, il était là.
On pourrait déplorer de nombreuses pertes de balles au milieu mais le rythme était infernal.
On aimerait maintenant des victoires au Vélodrome pour décoller vraiment par rapport aux lensois auxquels nous faisons très mal. On reprend notre place sur le podium et c’est essentiel.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
