samedi 16 mars 2024

UN DERNIER COUP DE REIN À RENNES STP

 Bonjour fidèles lectrices et lecteurs, merci encore et toujours de toujours passer par ces lignes, vraiment.


Donc, ça se tend.


La 2e mi-temps face à Nantes dimanche dernier, la prestation à Villareal qui a tout de même débouché sur une qualif’, tout ce que nous attendions, c’était compliqué, poussif, laborieux, à l’opposé du football champagne des matchs précédents.


Il y a le calendrier chargé à mort, du gros qui se profile, les organismes qui se fatiguent, mais la rencontre de ce soir sera la dernière avant une trêve internationale au cours de laquelle certains vont pouvoir récupérer. Gasset a parlé d’un dernier coup de collier à donner avant un peu de relâche. Reste à savoir si les joueurs sont toujours mobilisés.


Il est certain que bien calé en arrière dans mon fauteuil Stressless avec les pieds sur le pouf, il m’est facile de vouloir que les acteurs qui portent ce beau maillot blanc trouvent les ressources et de les en juger capables. Mais le football mon pauvre, ma belle, et l’OM… je ne connais rien de plus incertain sauf peut-être les arbitres qui officient dans les camions de la VAR.


Les Rennais se sont inclinés chez nous alors qu’ils avaient produit plus de jeu, puis ils nous ont sortis de la Coupe de France au bout d’une interminable série de tirs aux buts. C’est pas eux qui vont nous faire peur, non ? Sans déconner… ?!? Ils sont à 3 points derrière, ils doivent être à 6 ce soir. Par contre, les Niçois, en l’emportant à Lens nous devanceront même en cas de victoire olympienne. Pas grave, nous les recevrons bientôt, après la trêve, et ce sera chaud, nous les reprendrons.


Bien sûr que je fais de beaux rêves, mais regarde bien cet OM version Gasset, le coach rappelait d’ailleurs en conf’ qu’il n’était là que depuis un mois, on a la sensation d’un groupe soudé qui a envie de faire quelque chose dans les deux compétitions qui lui restent. C’est une intuition, un sentiment, une impression qui se fracasseront peut-être sur le mur de la réalité, pourtant ils ont toute ma confiance.


Pour la composition, Gasset saura opérer les bons choix en incorporant ceux qui ne peuvent jouer la Ligue Europa, en prenant la bonne option tactique dans laquelle on pourrait retrouver Mounbagna pour bouger l’arrière-garde rennaise, pour essayer de sauter le milieu où se déroulera l’essentiel de la bataille selon le coach de l’OM.


Au fait, si le forfait de Theat et Lefée devait se confirmer, ce serait une excellente chose pour nous.


Allez l’OM, donne un dernier coup de rein à Rennes.


Au fait, j’étais beaucoup occupé dans la semaine pour trouver le temps d’écrire un billet d’avant-match pour Villareal, et je n’avais pas grand chose à dire. Et puis j’ai regardé le match d’un œil en roulant sur le chemin du retour d’une tournée dans la Drôme. Voilà voilà…


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

dimanche 10 mars 2024

L’OM BOIT ENCORE DU JAUNE

On savait que toutes les rencontre ne se clôtureraient pas toujours par un score large en faveur de l’OM. Nous n’ignorions pas non plus que non seulement c’est toujours difficile derrière une soirée européenne de devancer un adversaire, et qu’en plus ceux-là désormais se méfient amplement. Et puis Nantes s’était montré jusqu’à présent plutôt solide à l’extérieur. 

Nous avons donc assisté à une partie plus difficile pour l’OM avec en face des jaunes accrocheurs mais la victoire est au bout avec les trois points qu’il fallait.

2e minute Perte de balle olympienne dans le camp nantais, ça contre à 200 à l’heure côté gauche pour la 1re occasion du match, le ballon passe heureusement à côté.

Il aura fallu attendre la 17e minute pour la 1re occasion olympienne et en même temps l’ouverture du score. Débordement de Sarr qu’on sent très en jambes depuis le début, son centre à ras de terre trouve Aubameyang qui devance Lafont au 1er poteau. OM 1 - Nantes 0

35e Ulysses Garcia tente une reprise de volée sur un centre de Sarr. Contré.

38e On note un très beau repli défensif de Sarr sur une ouverture en profondeur, il subtilise de la tête le ballon in extremis â un attaquant nantais. Ce genre d’action où on ne pouvait pas compter sur lui avant.

42e Magnifique prise d’initiative de M’Bemba dans les 30 derniers mètres, il y a un relais avant que le ballon n’arrive à Sarr qui frappe au-dessus. Ça méritait mieux.

44e Pau Lopez va chercher sous la transversale une grosse frappe de Sissoko.

49e Énorme cafouillage dans la surface marseillaise, on croit à la possibilité d’une main olympienne mais la Var ne signale rien.

53e Magnifique action avec N’Diaye à l’origine qui décale sur sa gauche, un marseillais laisse filer jusqu’à Vérétout qui frappe pied droit, Lafont se déploie et met en corner.

À partir de là, nous allons avoir l’impression que l’OM n’avance plus. On en touche plus une. Des pertes de balles suite à de petites imprécisions et une vraie volonté nantaise de revenir. On plonge progressivement, et on a nettement le sentiment qu’il n’y plus rien sous les pédales.

58e Gasset sent que l’équipe est en train de baisser de rythme, il effectue trois changements : entrées de Kondogbia, Onana, Merlin en remplacement de Gueye, N’Diaye et Ulysses Garcia.

67e Grosse frayeur sur une attaque nantaise, Balerdi contre opportunément une belle frappe à bout portant.

78e Un ballon nantais est récupéré en position basse par Sarr, le contre part à 200 â l’heure avec un relais de Vérétout, Kondogbia envoie une sublime longue oblique dans la course d’Aubameyang qui prend le ballon avant Lafont mais le gardien nantais le contre, Aubame reprend du droit et glisse le ballon dans un trou de souris. OM 2 - Nantes 0.

Derrière Mounbagna remplace le double buteur olympien du soir Aubameyang. Le Camerounais se met vite en évidence par deux fois mais sans succès.

La défense a été solide. Bamo Meïté impeccable aux côtés de M’Bemba et Balerdi. Sarr a été énorme, Aubameyang a scoré deux fois quand il le fallait, c’est tout ce qu’on lui demande mais il est généreux en plus dans le replacement.

Cleanshit, 3 points. Que demander de plus à un groupe où chacun est concerné, fantastiquement coaché ? De continuer parce qu’il nous régale par sa volonté et son talent montant. Car ce collectif peut encore monter d’un cran.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert