Aficionados olympiens bonjour,
C’est le jour J !
Ce soir l’OM joue déjà son avenir européen et il est hors de question de louper la marche. La gestion de Tudor en fin de saison nous a mis dans cette situation délicate d’avoir à passer deux tours avant d’accéder à la Ligue des Champions, il faut produire un effort conséquent alors que la phase de préparation ne s’est pas encore achevée. À l’OM d’assumer.
Notre équipe a les moyens de gagner. Je n’ose évoquer la force du Vélodrome parce que cette pression fait parfois déjouer les hommes au maillot blanc, mais si tout le monde joue à 90% de son niveau ça passera. De toute façon, les grecs n’auront pas peur, les grosses ambiances, ils connaissent.
Certains ont été mis au repos par Marcelino pour la 1re journée de championnat que l’OM a remportée sans briller ni déclencher l’enthousiasme du Stade. Il va falloir prendre des initiatives et qu’elles soient accompagnées par la réussite. J’avoue que sans le pressing tout terrain auquel nous a parfois habitué l’équipe, sans multiplier le danger dans la surface adverse, je m’inquiète à l’avance de souffrir au regard de l’horloge qui avancera inexorablement.
Mais c’est bien aussi de laisser l’adversaire avec le ballon pour l’aspirer et placer des banderilles en transition. Ce sera notre jeu cette saison, il faut s’y faire sans maugréer. Reste à savoir quelle stratégie choisira le Pana. Le bus ou l’attaque ? Je confesse n’avoir vu que les premières mi-temps olympiennes (Pana, Reims) en raison de mes occupations et préoccupations, n’étant pas encore entré dans la saison, je ne connais pas du tout cette équipe… je ne connais pas encore vraiment la mienne non plus. Mais ne sommes-nous pas tous dans ce cas, avec de véritables difficultés à sentir ce qu’il va se passer ?
Alors voilà, je vais faire court. Si ce matin je suis sûr d’une chose, c’est que nous sommes prêts à souffrir tous ensemble. Et que nous devons nous persuader, joueurs, staff, supporters, que nous allons passer ce tour. Vamos !
En tout cas, j’aurai la chance d’y être et ça n’a pas de prix.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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