samedi 9 mars 2024

ENVOYEZ ENCORE DU JAUNE !

 Quatre à zéro, fada. Quatre…… à……. zéro….. Je te demande pardon lectrice ou lecteur de la communauté olympienne, mais je ne suis toujours pas descendu du petit nuage où nous ont mis les joueurs jeudi soir.


Jean-Louis Gasset s’est empressé de le dire en conf’, réjouissons-nous, restons confiants sans tomber dans l’euphorie. Chaque match propose une histoire différente. Personne ne peut appliquer les mêmes recettes d’une rencontre à l’autre. Il y a toujours une adaptation à trouver en fonction de l’adversaire, un rythme à réimposer, retrouver sa fraîcheur en cours de route, car les jambes sont lourdes trois jours après un match de coupe d’Europe.


Après avoir pulvérisé le sous-marin jaune de Villareal et son fade pilote Marcelino, les joueurs marseillais trouveront Nantes sur leur chemin dès ce soir sur la pelouse du Vélodrome. Un club qui nous a souvent emmerdé ici, sachons le reconnaître, et cela quelle que soit sa position au classement, raison pour laquelle il ne faut pas s’attacher à celle qu’il occupe en ce moment.


Alors, on a beau se dire que la joie qui est la nôtre depuis jeudi ne doit pas s’arrêter. Nous avons trop souffert depuis le début de la saison pour repartir à la maison la queue entre les jambes après un nul ou une défaite. Nous avons trop musardé en chemin et il y a des points à remonter, des places à grappiller pour nous replacer dans la course au podium. Je ne pense pas me tromper en disant que les joueurs sont sur la même longueur d’ondes que nous.


On voit du ballon, une équipe qui va de l’avant, qui construit son match et qui claque des buts, on se régale, envoyez encore : Après les jaune de Villareal, pulvérisez les jaune de Nantes. Envoyez du jaune. Celui du soleil et celui du pastis et de la convivialité, du partage et de la rigolade. Remettez-nous ça, messieurs, on veut kiffer jusqu’au bout.


Preuve que tout va bien, tu te préoccupes de la compo pour ce soir ? Moi, non. Ce n’est pas de la confiance aveugle ni de l’euphorie, juste le sentiment que le train est sur les bons rails.

Pourvu que ça dure.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

jeudi 7 mars 2024

MARCELINO PREND 4 TAQUETS DANS LA BOUCHE !

Il fallait être au stade ce soir pour vivre cette formidable soirée. L’une de celles dont on se souviendra, qui sonne le renouveau de l’OM. Car on est là désormais, de retour, c’est un fait.

 La première mi-temps s’est déroulée comme dans un rêve, c’est vrai, mais les hommes de Marcelino ont fait illusion avant le 1er but olympien. Ils avaient moins souvent le ballon que les nôtres mais on sentait bien que dans l’utilisation, les espagnols avaient de la qualité technique, de la coordination dans les mouvements, sans compter qu’ils n’hésitaient pas à mettre des coups, faire des fautes intelligentes, se traîner au sol au moindre contact, ou perdre du temps dans les remises en jeu. Je pense que nous sommes un certain nombre à nous être dits qu’ils seraient coriaces à sortir. Et puis l’OM a frappé.

23e M’Bemba trouve N’Diaye dans la profondeur. Le petit sénégalais se met à tricoter avec le ballon, semble tourner le dos au jeu mais décale Clauss sur sa droite qui centre, Vérétout reprend de la tête… but… le stade explose. OM 1 - Villareal 0

28e Merlin et Harit combinent côté gauche, Harit tente le centre, le ballon est contré mais le ballon revient vers le but, un défenseur espagnol s’affole et commet un opportun CSC.

OM 2 - Villareal 0

34e N’Diaye qui a du feu dans les jambes prend le ballon va vers le but, arme pied droit… sa frappe est mise en corner.

38e Sur un corner on a peur que M’Bemba n’ait contré un ballon de la main mais il a mis la tête en opposition. Le contre va à 2000 avec Sarr très en jambe qui part en profondeur, il est fauché dans la surface. L’arbitre ne donne pas pénalty tout de suite, c’est la VAR qui signale. Après visionnage il l’accorde. Aubameyang transforme. OM 3 - Villareal 0

À la mi-temps Marcelino fait 3 changements. Son équipe semble vouloir prendre les choses en main mais derrière M’Bemba et Balerdi ferment tout depuis le début du match. Mais c’est à la 53e qu’à la suite d’un nouveau beau mouvement, N’Diaye face au but met à côté alors qu’il était idéalement placé.

59e Harit attend le bon moment pour lancer Aubameyang côté gauche entre deux défenseurs, le buteur olympien semble centrer, on croit tous que c’est foiré mais il trouve le petit filet opposé. Au vu du ralenti au stade il est manifeste qu’il a parfaitement réussi ce qu’il voulait faire. OM 4 - Villareal 0

On vient juste de reprendre que Moreno, sans doute humilié par la tournure des évènements se rend coupable d’une grosse faute sur Sarr. Carton rouge. 

72e Gros cafouillage sur le but de Reina. Les espagnols arrivent à se dégager.

80e Alors que ça tourne autour de la surface espagnole, le ballon arrive sur Merlin qui tente la frappe. au-dessus.

Comment détacher un joueur, des joueurs, de la performance collective produite ce soir. On est heureux d’avoir retrouvé le N’Diaye que nous attendions en début de saison, le Sarr que nous avions connu ailleurs, un Balerdi impérial mais indissociable de son partenaire M’Bemba. Et rendez-vous compte, Pau Lopez n’a rien eu à faire. Et pourtant il y avait de la qualité en face, mais l’OM en voulait plus et surtout aura montré plus de puissance et de tranchant.

L’OM a mis ce soir 4 taquets dans la bouche de Marcelino qui regrettera longtemps ses propos malgré ses dénégations.

Attention à la remontada au retour. On est qu’à la mi-temps. Oui, je sais je déconne… quoi que.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

mercredi 6 mars 2024

CE PARFUM SPÉCIAL…

 C’est un jour spécial !

Quand tu es supporter de l’OM et que tu es au matin d’un jour de Coupe d’Europe, l’odeur n’est pas la même.


Ce soir, l’OM nous donnera des informations très précieuses sur la consistance des progrès affichés au cours de ses trois derniers matchs depuis l’arrivée du nouveau coach. En faisant un résultat positif, le groupe entrouvrirait une sérieuse porte vers une belle fin de saison qui mobiliserait tous les joueurs.


Villareal est un test d’un autre calibre que les 3 derniers clubs rencontrés. Pour autant, nous voulons croire qu’il s’agit d’une équipe à notre portée, pour peu que nous confirmions notre niveau. Le groupe s’élargit avec le retour progressif des blessés. Vérétout et Kondogbia qui ont été volontairement préservés par exemple auront un rôle important à jouer ce soir au milieu du terrain. Ils ne seront pas les seuls, certes, car tous les autres joueurs, quels que soient leur poste, devront se mettre à 120% de leurs possibilités s’ils veulent se donner des chances de passer ce tour. Oui, c’est possible.


Gasset, après avoir rafraîchi les têtes, replacé un certain nombre de principes de jeu a sûrement remonté ses exigences d’un cran. Il y encore de beaux axes de progression et il le sait car nous avons la chance d’avoir un coach très solide, un fin technicien capable de passer des messages et de mettre une architecture de jeu complexe en place.


Ce n’est pas tant l’utilisation du 4-3-3 qu’il fallait reprocher à Gattuso, c’est que son application par les joueurs le figeait dans une animation engoncée, lisible et laborieuse. Il faut s’attendre à éprouver quelques difficultés chez les tacticiens pour lire le dispositif mis en place par Gasset car en fonction de la zone où se trouvera le ballon, selon que nous l’ayons ou pas, il y aura des modulations passionnantes à suivre.


Le football, c’est le mouvement, des appels, des compensations, des décalages, des propositions au porteur du ballon et l’envie d’aller de l’avant ensemble dans un système compris par tous. Encore faut-il les joueurs capables d’interpréter la partition technique de la meilleure manière. C’est sur ce point-là qu’il faut se montrer curieux de ce match.


Nous allons jauger vraiment la qualité de l’effectif. Nous avons trop entendu les plus démoralisés d’entre nous signaler que les joueurs n’étaient tout simplement pas au niveau, que le recrutement estival avait été foiré. Ceux-là ne se sont pas encore tout à fait tus. Ils attendent que la concurrence s’élève.


Il faudra se montrer d’autant plus fort qu’en face ça joue bien au ballon. Ça te laisse la maîtrise du jeu, ça sait résister derrière, et il y a ce qu’il faut au milieu pour aller très vite te planter au moment opportun où tu t’es déséquilibré. Villareal est une équipe intelligente dont il faudra se méfier.


 Bref, rendez-vous ce soir au Vélodrome pour porter l’OM vers les quarts. Les espagnols sont bons, ils ont remporté l’Europa League, mais on craint dégun.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert