samedi 30 septembre 2023

DE QUOI FAIRE MIEUX…

 On attendait une réaction et même un véritable choc psychologique lié au changement de coach, on l’a eu. Un départ canon qui voit l’OM ouvrir la marque avec une magnifique ouverture de Murillo, qui prenait la place de Lodi blessé, pour Aubameyang côté gauche qui centrait pour N’Diaye qui marquait malgré une reprise foirée, on venait juste de commencer.

Malheureusement, Monaco compte avec Akliouche un nouveau très bon joueur qui trouvait un relais dans la surface, se recentrait et frappait spontanément au ras du poteau que n’avait pas permis de fermer le gardien marseillais. J’anticipe pour dire que le 3e but monégasque ressemblera au premier, car Monaco réussira 3 buts dans ce match et sur chacun, on peut penser qu’un très grand gardien aurait pu en éviter un ou deux. Pourtant, avec une double parade en 1re mi-temps face à Akliouche, et un arrêt en 2e face à Balogun, le gardien marseillais aura permis à son équipe de ne pas se faire distancer.


Si l’OM perd ce match ce soir, restant dans l’impossibilité de se relancer, c’est en raison de la lourdeur de sa défense souvent prise au duel, c’était flagrant sur le 3e but.


La 2e mi-temps fût moins intense que la première qui s’était terminée à 2-2 (Gigot reprenant de volée un excellent centre de N’Diaye), l’OM à chaque fois prenant le dessus avant d’être rejoint par leur adversaire du jour. Les monégasques ont  été les premiers à trouver la faille par Akliouche et les olympiens ne furent jamais en mesure de recoller au score, baissant de pied physiquement, se montrant maladroits dans les derniers gestes.


On pourrait penser que l’OM méritait le nul mais ce n’est pas totalement mon avis. Les monégasques étaient devant en terme d’occasions de buts, en tranchant, en puissance et avec une meilleure capacité défensive au fur et à mesure que le match se déroulait.


L’expérience de Gattuso ne fait que commencer. Nul doute qu’il aura constaté ce soir les possibilités et les limites de son groupe. Ce soir Ounahi, Gigot et N’Diaye se seront montrés à leur avantage, les autres ont bossé, mais pas Correa dont on peut se demander ce qu’il fout dans la peau d’un titulaire, ni Aubameyang qui n’aura pas montré grand chose mis à part son centre sur le premier but, M’Bemba devient vraiment inquiétant. Quant à Pau Lopez, à mon tour d’en avoir plein les c…


Ce n’est pas le moment de tout remettre en cause, il y a de quoi faire mieux, mais je préfère ne pas trop regarder le classement.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


vendredi 29 septembre 2023

ÇA PART DE LÀ ?

 Amis supporters divisés, je vous salue plein de grâce (oui, souvenir du passage du Pape, aimons-nous les uns les autres),


Un nouveau chapitre de la grande histoire de l’OM, ou disons plutôt un nouveau sous-chapitre, s’est ouvert cette semaine avec la nomination de Gennaro Gattuso au poste d’entraîneur en remplacement de Marcelino qui a jugé que ce club de malades n’était pas fait pour lui, jugement que partageait déjà bien avant pas mal d’entre vous. Exit Pancho, intérimaire contesté pour son approche tactique frileuse à Paris, que lui avait inspirée David Friio son supérieur hiérarchique… qui aurait pu fermer sa gueule et laisser faire le jeune professionnel.


L’équipe se rendra ce soir à Monaco avec pas mal d’ecchymoses sur la tronche car nous n’aurons pas de mal à convenir qu’elle s’est faite estramasser dimanche dernier à Paris. Il n’est jamais facile quand on est un joueur doté d’un minimum de fierté de se remettre d’une telle déconvenue mais sait-on jamais, si Rhingo comme ses amis italiens surnomment le nouveau coach, a su trouver les bons mots, la conviction nécessaire, pour faire entendre à ses hommes qu’ils ne sont pas si nuls, qu’il est temps de remettre leurs qualités à l’honneur en injectant un peu plus de cœur et de tripes, et si l’on tient compte du fait qu’il manquera du beau monde côté monégasque, rajoutons dans un Stade qui nous réussit, il n’est pas fou d’envisager que les marseillais reviennent de ce court déplacement avec les trois points.


Mais on est l’OM… et on ne sait jamais.


C’est donc l’incertitude qui domine encore pour ce soir à un moment où il est impératif que le club se remette la tête à l’endroit, alors qu’a commencé le grand nettoyage autour du groupe pro. Cinq personnes qui participent à l’organisation de la vie de l’équipe ont été écartés par Longoria et son staff, et il est fort possible que cela ne s’arrêtera pas de sitôt. C’est un grand chamboulement pour les joueurs qui sont là depuis au moins une saison, nous guetterons le moindre signe de perturbation chez eux dans leurs performances.


Je dois vous confier que je n’ai pas sauté d’émotion en apprenant l’arrivée de Gattuso, mais pour autant je me range complètement derrière lui. J’aurais voulu qu’on laisse du temps à Marcelino qui pour beaucoup ne parlait pas assez haut et fort pour être crédible au bord de la touche, c’est pas pour remettre Gattuso en question d’entrée y compris si les Monégasques devaient nous battre.


La première composition de l’ex-milanais donnera peut-être des indications sur sa manière d’analyser ses nouveaux joueurs. Il tentera peut-être des choses et ce sera intéressant. Notre seul souhait est que ça parte de là… pour le reste on a bien le temps de voir.


Voilà, je m’arrête ici ! J’éviterai de parler de la nouvelle rumeur Vente OM totalement ridicule. Cette fois c’est un journaliste de France Bleu Provence qui s’est fait avoir. Utiliser un conditionnel serait plus adapté, se serait fait avoir. Mais observons que c’est encore un second couteau qui tomberait au champ d’honneur de sa profession en relayant un marchand de saucisses.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

dimanche 24 septembre 2023

NE RÊVONS PLUS !

 Parmi les phrases qui ont été rapportées de la terrible réunion entre la direction de l’OM et les associations de supporters, il y a celle-ci : « On ne voit jamais le ballon… ». De toutes les outrances proférées ce soir-là, c’est sans doute la pire de toutes car elle était très exagérée, mais alors que Marcelino, entraîneur de l’OM jusque-là, a quitté sa place en raison même de cette réunion, nous n’avons vraiment pas vu le ballon ce soir à Paris contre l’équipe du Qatar. Quelle ironie !

Parce que je n’hésite pas à le dire, si l’équipe avait conservé son entraîneur, si elle avait été préservée de ce qu’on peut maintenant qualifier de folie du pouvoir de la part d’un président d’association qui a gravement dérapé, elle aurait peut-être mieux tenu son rang. Car elle serait arrivée sur la pelouse du Parc des Princes avec des repères et qu’il est évident qu’elle n’en a plus.

Car au XXIe siècle, on ne peut plus considérer qu’on peut entraîner comme au temps de Papy : « Voilà, toi tu vas là, toi quand tu as le ballon tu le donnes tout de suite à lui. Mettez-vous pas trop haut mais aussi pas trop bas, et jouer avec vos couilles à la main, je veux des hommes… ».

Une équipe de football aujourd’hui c’est comme une Formule 1. Un boulon invisible mal serré et il y a un problème. Il y a une structure, une architecture. Tout s’assemble patiemment avec le savoir-faire de l’artisan. Il faut du temps. Entraîner c’est un métier. Ça ne s’improvise pas.

Dans ces conditions, j’avais pronostiqué le 4-0 dès jeudi soir quand m’a sauté aux yeux le jeu déliquescent de l’OM, quand j’ai vu les joueurs pratiquer leur métier comme leurs grand-pères.

Il y a dans la défaite de ce soir une part pour l’écart de budget entre les deux équipes, une part dans le manque de caractère des joueurs, il faut accorder la sienne à Longoria mais la plus grosse part est pour les associations de supporters qui ont tout foutu par-terre, comme des minots gâtés cassent un jouet, ce qui était en train de se construire.

Ce soir, nous savons que nous n’avons plus aucune chance de voir repartir notre saison avant la trêve hivernale, à moins que Longoria ne mette la main sur un sorcier du football, mais ne rêvons pas.

Ne rêvons plus pour cette saison. 

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert