jeudi 22 août 2024

EN FEU !

 Alors les amis, vous tenez le coup avec cette chaleur ?


On le sent tous : ce n’est pas juste le climat qui flambe. L’actualité est en ébullition, et ceux qui sont censés nous gouverner semblent plus préoccupés par leurs petits calculs que par l’urgence de la situation météorologique. Tant pis pour nous si nous sommes trop divisés pour les faire bouger. Mais pendant que ça brûle de tous les côtés—Gaza, le blocage politique en France avec un Macron plus cynique que jamais, l'épineux duel Harris-Trump aux USA, l'incursion ukrainienne en Russie, et même les élections de la Ligue de Football Professionnel—il y a une chose qui reste notre bouffée d'air : l’OM.


Qui aurait cru, après une saison dernière si morose que même notre épopée en Europa League n’a pu sauver, qu’on se retrouverait aujourd’hui à espérer fébrilement un titre ?


L’arrivée de De Zerbi est un coup de génie signé Longoria-Benatia. Ça remet les pendules à l’heure, ou l’église, la mosquée, la synagogue—ce que vous voulez—le bistrot, au centre du village.


Les abonnements constituent un nouveau record. Des jeunes talents débarquent à la Commanderie, même sans coupe d'Europe à leur offrir. On nous parle d’un projet à trois ans, et on commence à se dire que, peut-être, le club ne va plus marcher sur la tête.


Avec De Zerbi, on accepte plus facilement cette nouvelle vague de recrutements, même si ça signifie voir certains joueurs relégués au loft. Les supporters s'enflamment. Je me suis tenu en retrait de la polémique. Oui, on peut avoir de la compassion pour ceux qui ont tout donné sur le terrain, mais à un moment… si t’es pas dans les plans, c’est ciao. Regarde Pau Lopez, il n’a fait d’histoires à personne et est reparti tranquillement. Et puis, il paraît que ces gars ont reçu des offres qu’ils ont refusées. Vérétout, lui, aurait pourtant eu la préférence de De Zerbi à son arrivée, me suis-je laisser dire… mais bon, ce n’est plus mon problème.


Ce qui est certain, c’est que dimanche, après un début de saison prometteur à Brest malgré quelques imperfections (dans la maitrise et la possession), on sera près de 65 000 en feu, comme pourrait le chanter Soprano au Vélodrome, dont 49 000 abonnés, pour recevoir le Stade de Reims.


Le temps où Marcel Maréchal, à la tête du Théâtre National de Marseille La Criée, se vantait d’avoir plus d’abonnés que l’OM, est loin derrière nous.


Des centaines de milliers d'autres feront chauffer l’IPTV pour voir ce match sur un écran, parce que là, on est tous d’accord, le prix des abonnements a franchi des limites inacceptables.


65 000 face à un OM taillé pour tuer, avec des jeunes comme Greenwood et Rowe, prêts à affronter n’importe qui en un contre un, et un Wahi, capable de plonger dans les espaces et de se créer des occasions tout seul. Derrière eux nous pourrons juger du tandem Hojbjerg-Koné, ainsi que la férocité de la prometteuse charnière Balerdi-Brassier. Et puis grande question. Harit sortira-t-il de l’équipe après son match en Bretagne le week-end dernier ? 


Nous en serions presque à nous demander si tous les éléments positifs autour de la construction de ce nouvel OM ne cachent pas une cagade quelque part. Un clash irréversible dans la direction, la mise aux arrêts de McCourt dans une geôle américaine  pour je ne sais quel forfait, ou autre, qui viendrait casser la belle dynamique en train de se déployer. Tout cela est presque trop beau. Et nous voulons tellement kiffer, je pense surtout aux jeunes supporters.


Vivement dimanche ! En feu, je vous dis !


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire