C’est une histoire qu’on ne connait que trop. Tu fais le match que tu dois faire, mais pas suffisamment sur la durée, tu fais illusion, tu essaies de montrer que tu vaux mieux que ton classement, que tu es digne de porter le maillot de l’OM… mais ce n’est pas assez.
Tu tournes autour du but, tu frappes à côté, tu n’as pas la maitrise technique suffisante dans la surface adverse et ta chance passe. Il aura fallu la sortie d’un M’Bemba jusque-là extraordinaire (50e) pour que sur leur première véritable attaque placée de la 2e mi-temps, les Qataris qui faisaient dans leurs culottes à fin de la 1re, n’ouvrent le score (53e), Vitinha jetant un gros coup de froid dans un Vélodrome pourtant chaud-bouillant malgré la pluie. OM 0 - Qatar 1
L’OM jouait à 11 contre 10 mais n’était pas parvenu à marquer, et nous savions si bien en voyant les Olympiens attaquer plan-plan après la reprise que cette supériorité numérique ne serait peut-être pas exploitée.
Pourtant l’OM égalisait sur une grosse frappe de Vérétout quelques minutes après, mais l’arbitre considérait que Luis Henrique avait gêné Donnaruma.
Peu après l’heure de jeu, à la surprise générale, le coach espagnol du Qatar sortait conjointement Dembele et M’Bappé. Luis Enrique, le coach espagnol choisissait de contrôler la rencontre, considérant que nous n’aurions pas les arguments suffisants pour égaliser. Comment lui donner tort au regard de ce que nous savons de notre équipe et de ce qu’elle a montré par la suite… oui, tu tournes autour, tu vas même dans la surface, tu frappes mais tu foires surtout. Des mauvais choix, plein.
Alors arrive ce qui doit arriver. Il y a un nouveau contre et même à 11 contre 10 tu te fais planter par Ramos (85e).
Nous sommes intéressants mais trop légers. Il manque du monde c’est vrai mais face à un effectif pareil, certes inférieur à toutes les qataries précédentes, ça ne peut pas passer.
Des supporters sont partis dès le 2e but parisien, chose qui me dégoute toujours.
Il ne nous reste plus qu’à rentrer à la nage à la maison, les flaques causées par la pluie s’avérant supérieures à notre peine.
Vibe le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire