samedi 26 août 2023

L’OM SE REPLACE MAIS…

 Mes hommages du soir peuple de l’OM qui passe par ces lignes.


Victoire olympienne qui a mis du temps à se dessiner contre une équipe brestoise qui a constamment cherché à jouer au ballon. On ne peut pas dire que ce n’était que Brest car les joueurs d’Éric Roy ont crânement défendu leur peau obligeant Pau Lopez à la plus grande vigilance.


Compo sans trop de surprises, tombée dans un moment de début de pluie, disons quelques gouttes bienvenues, avec N’Diaye plutôt que Vitinha et Harit préféré à Ounahi côté gauche.

Stade plein comme d’habitude, avec juste quelques places livres autour de moi en Ganay.


Le match est bien parti avec dès la 3e minute un coup-franc de Veretout parfaitement tiré entre le gardien et la défense alignée, M’Bemba surgit de derrière et ajuste le gardien brestois. Le stade explose, cela semble annoncer le tonnerre pour Brest. OM 1 - Brest 0


Mais faut-il l’attribuer à la parfaite organisation bretonne, à un choix tactique du coach espagnol de l’OM, à une incapacité aujourd’hui d’accélérer des olympiens dans leur ensemble, mais on a eu l’impression que les marseillais laissaient le ballon en estimant que leur heure reviendrait.


L’essentiel de la première mi-temps s’est déroulée dans notre camp.


La relation milieu-attaque côté olympien se voyant fortement contrariée par de nombreuses pertes de balles d’Amine Harit voire de Iliman N’Diaye. Il est toutefois à souligner que Sarr et Aubameyang ne s’en tiraient pas beaucoup mieux quand il s’agissait de réussir une bonne transition. Il faut dire que les passes de ceux placés derrière ou au milieu manquaient quelquefois de la précision et de la justesse nécessaires.

Cela manquait de mouvement, de dynamique interne, les brestois en profitaient et Pau Lopez dut s’employer pour garder des cages vierges. Les alertes se multipliaient sans que les olympiens ne donnent l’impression de réagir.


14e Sur le 3e ballon que perd Harit dont le début est poussif sur le côté gauche, le contre brestois part à 100 à l’heure et se termine par une tête à bout portant que Pau Lopez est tout heureux de voir arriver dans ses bras.


22e N’Diaye pour Veretout qui transmet à Aubameyang, il s’en faut de peu pour que l’attaquant olympien parte tout seul au but.


27e Grosse frappe brestoise que Pau Lopez met en corner. Attention…


29e Nouveau ballon perdu par Harit et encore une fois ça contre à 200 à l’heure, heureusement Pau Lopez est encore là.


40e Frappe brestoise tendue, rasante qui transperce en biais les six-mètres olympiens très denses, par miracle personne ne touche le ballon qui file en sortie de but.


La deuxième mi-temps repartait sur le même tempo que la première. Les brestois étaient les premiers à l’offensive, ils obtenaient un corner au terme duquel un brestois plaçait une tête qui aurait pu faire très mal.


48e Le changement pour Harit, particulièrement mauvais aujourd’hui intervenait au profit de Mughe dont on espérait qu’il bougerait ses coéquipiers avec sa puissance et son entrain.


52e Occasion pour Aubameyang qui frappe à côté suite à un centre de Lodi.


56e Pau Lopez se déploie à l’horizontale pour écarter une tête très dangereuse à la sortie d’un énième centre brestois. Les bretons ne cessent de buter dans l’axe sur le tandem Gigot-M’Bemba, alors que Pau Lopez se montre beaucoup sur les corners qu’il dégage du poing.


64e Vitinha Time. Il entre à la place de N’Diaye. Dans la suite, centre parfait de Lodi que Vitinha tente de reprendre, c’est repoussé par le gardien brestois mais Sarr a suivi et met au fond. OM 2 - Brest 0. Le break est enfin réalisé.


67e Vitinha parti dans la profondeur transmet à Veretout lancé en pleine course qui malheureusement frappe à côté.


70e Aubameyang parfaitement décalé par Sarr dans la surface frappe au-dessus.


77e Nouvelle intervention payante de Lopez alors que sa défense s’était fait prendre à revers.


79e Vitinha voulait défoncer la cage brestoise mais il manquait lamentablement le cadre.

80e Guendouzi remplace Sarr sous une ovation incroyable du Vélodrome.


C’est la 2e victoire olympienne sur 3 matchs, les deux au Vélodrome. On peut se poser la question de ce qui est préférable entre avoir un jeu fringant conforme à la devise du club et laisser des points à domicile, ou bien avoir ce jeu mollasse, solide derrière, un peu à risque avec le ballon laissé à l’adversaire mais aussi des occasions dont certaines, peu malheureusement, converties pour une victoire. Il est encore trop tôt à mon avis pour chercher des réponses, tant que le mercato ne sera pas terminé, la saison ne pourra pas prendre son rythme de croisière.


Derrière, le trio M’Bemba-Gigot-Pau Lopez a assuré le cleansheet avec réussite. Clauss et Lodi ont bien assuré, surtout la recrue. Au milieu, Rongier et Veretout ont toujours cet impressionnant volume de jeu mais comme beaucoup de leurs coéquipiers ils multiplièrent les maladresses technique. Devant ce fût poussif sauf après l’entrée de Vitinha qui réveilla tout ce petit monde au point qu’il y eut de nombreuses occasions qui évitèrent à Brest une lourde défaite qui n’aurait pas correspondu à son match. Harit a du souci à se faire. Je suis moins inquiet pour N’Diaye.


On rentre à la maison apaisé avec 3 points. Avec 7 points en tout au compteur, l’OM s’est replacé en haut du championnat mais il va falloir régler les problèmes techniques et le placement des lignes. Convertir les occasions aussi, ce serait bien. Mais tout le monde mouille le maillot, c’est bien.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


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