mercredi 5 décembre 2018

ENCORE UN COUP DE JAUNE !!!

Aïoooli amoureux transis de l’OM qui voient arriver un hiver de révolte sur Marseille et tout le pays,
Au fait, les marseillais qui ont le gilet jaune, aviez-vous pensé à l’enlever... c’était déconné de regarder ce match avec les couleurs de l’adversaire du soir...
Bref, pas évident de jouer sous cette pluie avec une pelouse qui fuse, les appuis difficiles.
Que pouvait-on dire de cette première mi-temps au cours de laquelle les deux équipes ont montré un bon niveau d’engagement, avec beaucoup d’intensité mais aussi d’imprécisions ? Rudi Garcia en laissant Lopez et Payet sur le banc avait sans doute souhaité mettre de la puissance dans son jeu, ingrédient qui fait défaut à l’OM depuis le début de la saison. Il fallait noter la titularisation de Kamara à gauche qui en dit long sur ce que pense le coach marseillais d’Amavi. Deux têtes de Rolando sur des coups de pied arrêtés de Thauvin, dont une qui passait de peu à côté. Aucune équipe qui ne prenait l’avantage sur l’autre jusqu’à ce que Rolando lance en stratège de grande vista Ocampos sur l’aile gauche, l’argentin débordait et centrait en retrait pour Sanson qui ajustait Dupe pour donner l’avantage à ses partenaires. Avantage de courte durée puisque sur un centre très bien ajusté venant de la droite, Rami qui avait oublié Sala dans son dos ne pouvait intervenir, l’avant-centre nantais catapultait la balle au fond.
Les nantais s’engrainaient un peu derrière mais on ne redoutait rien de méchant même si leur volonté de nous agresser, de nous harceler et de jamais lâcher était évidente.
Dieu merci, nous bénéficiions d’un pénalty suite à une main involontaire sur une tête de Germain qui voulait prolonger un centre. Thauvin le transformait sous la barre mais on a failli avoir peur. Alors que nous pensions regagner le vestiaire tranquille pour la mi-temps, Sala seul au milieu de trois marseillais parvenait à contrôler et à s’arracher pour donner derrière lui, Touré aux vingt mètres mettait la frappe parfaite malgré les tentatives d’interception de Rolando et Kamara. 2-2, tout était encore à refaire, mais s’imposait alors dans nos esprits la terrible question, avions-nous assisté à la bonne ou à la mauvaise mi-temps marseillaise ?
On se disait malheureusement que nous avions vu la bonne, puisque nous ne parvenions pas à nous créer une occasion jusqu’à ce que Sarr se fasse prendre dans l’engagement par son vis-à-vis, celui-ci centrait et trouvait son partenaire dans le dos de Kamara au deuxième poteau, Mandanda n’y était pas, j’ai l’impression qu’il aurait pu faire quelque chose sur cette action en anticipant le centre. 3-2 pour les nantais, nous savions que le temps allait vite défiler.
Sarr se voyait sortir par Garcia, Amavi le remplaçait pour reprendre son poste de latéral gauche alors que Kamara glissait à droite. Payet prenait aussi la place d’Ocampos. Sur un corner, Gustavo mettait la balle sur le poteau, et plus tard une action chaude mais confuse sur le but nantais était sanctionnée d’un hors-jeu. Mitroglou remplaçait Germain. Nous avions du mal à y croire, les nantais n’avaient pas envie de lâcher le morceau maintenant qu’ils l’avaient dans la bouche, et malgré un long temps de jeu supplémentaire, les hommes de coach Vahid maintenaient leur avantage, un Halilodzic qui avait pris cette équipe alors qu’elle était en mauvais état et qui a su en très peu de temps lui redonner une âme, une chose qui nous manque désormais même si les joueurs semblent faire ce qu’ils peuvent. Kamara était même à deux doigts d’un csc.
On y arrive plus. Même quand on arrive à mener au score sans nous montrer supérieur dans le jeu. Toutes les fautes de préparation de cette saison sont en train de se payer alors que nous sommes dans le money-time de fin d’année, ce moment où il faut prendre la bonne position avant de basculer dans la deuxième partie de saison. Il y a d’abord un sentiment d’euphorie de tout le club après les émotions de la dernière saison qui semble avoir dispensé tous ces messieurs, je dis bien tous, McCourt, Eyraud, Garcia, et les joueurs, de revenir avec toute la concentration que la nouvelle demandait pour être confirmée et améliorée. Cette équipe n’a pas été renforcée comme elle aurait dû l’être. Je ne peux pas m’empêcher de penser quand j’observe le comportement d’Eyraud avec les supporters, qu’il y a dans le fonctionnement du club de petites mesquineries qui cassent les couilles aux joueurs. Je ne suis pas sûr que ces derniers apprécient la volonté du président de gérer le club comme une entreprise. Les joueurs sont sérieux mais ne s’amusent pas. Ils ne prennent pas de plaisir dans ce qu’ils font. Tout le monde doit se remettre en cause, mais j’ai l’impression de commencer à me répéter depuis un moment. Gustavo, le meilleur sur le terrain ce soir sera suspendu à St Étienne, les choses vont devenir très compliquées, il est évident qu’elles ont totalement échappé à Garcia et que celui-ci n’est plus très loin de la fin. La seule question qui se pose aujourd’hui est de savoir qui mettre à la place, et c’est la seule chose qui peut le sauver pour l’instant, mais jusqu’à quand, car ce n’est pas avec les propos comiques qu’il tient en conf’ de presse qu’on peut entretenir le moindre espoir.
On a pris un bon coup de jaune, et on est mal.

Vive le grand Roger Magnusson !!!

dimanche 2 décembre 2018

VITE, UN VRAI 9 !!!



Aïoooli peuple marseillais méprisé des dirigeants, que ce soient Macron et son acolyte barbu, ou bien Gaudin qui a du sang dans les dossiers, ou Eyraud le petit père fouettard à lunettes qui pratique des tarifs discriminatoires...
Il fallait enchaîner par une victoire pour se rapprocher encore du podium. Large si possible. Mais un jeu trop lent où tout le monde multiplie les touches de balle, manquant trop de variétés, un manque récurent de puissance auront contrarié toute notre volonté d’aller vers l’objectif.
Ce sont des rémois solides qui se sont présentés en vert australien sur la pelouse du Vélodrome dans ce début de soirée dominical. Reims en vert et les arbitres en rouge, les winners habituellement orange étaient en jaune, il était légitime de perdre un peu ses repères.
On retrouvait le 4-2-3-1 de l’année dernière, avec les mêmes joueurs qui avaient porté haut les couleurs (toujours bleues et blanches) l’an dernier.
De la volonté de bien faire dans les premières minutes avec un ballon qui re vient dans les pieds d’Ocampos, mais pas suffisamment pour qu’il puisse l’exploiter, pas de cul (il en a rarement dans ce genre de cas). Et puis les rémois ont remonté leur bloc quand nous le baissions. Pas d’occasions pour eux mais les olympiens auraient eu tort de les laisser faire. Vers la 16e, on voyait une belle tête de Rami au premier poteau sur un corner de Payet mais le petit Mendy intervenait.
Il s’interposait un peu plus tard sur un coup-franç de Payet. Ça travaillait plutôt bien au milieu avec Gustavo-Lopez (ce dernier touchant encore beaucoup de ballons, Payet jouait son rôle de chef d’orchestre. Le côté droit avec Thauvin et Sarr se montrait actif et de l’autre côté, Ocampos avait couvert à la mi-temps beaucoup de terrain. Derrière Rami-Rolando veillaient au grain bien protégés par les milieux. Germain mettait deux fois le bout du nez à la fenêtre sur des têtes, détournées, il se montrait même un peu trop altruiste par deux fois, échouant dans la dernière transmission.
Le jeu reprenait tranquille en deuxième mi-temps, les olympiens ne parvenant jamais à changer de rythme, pourtant il fallait marquer pour desserrer l’étreinte. La nécessité de changement se faisait sentir et Garcia choisissait d’envoyer Mitroglou à la place de Germain qui n’en touchait plus une, et Sanson à la place de Lopez. La sortie de ce dernier enlevait quoiqu’on dise une partie du liant technique au jeu olympien. On allait vers des tentatives de coup de boutoir, la 80e minute arrivait vite. On se faisait une grosse frayeur avec Mandanda lorsqu’un rémois se trouvait en bonne position pour une frappe du gauche enroulée qui passait de peu à côté.
Strootman remplaçait Ocampos... à la 87e... on va pas chercher à comprendre... et pourquoi pas N´Jié ??? Mais nous n’étions plus en mesure de nous procurer la moindre occasion et c’était lamentable. Nous ne profitons pas des faux-pas de ceux qui nous précèdent alors qu’il y avait le pain et le couteau. Mandanda, lent à la relance, n’a pratiquement rien eu à faire. C’est bel et bien le travail de Garcia sur lequel il convient désormais de s’interroger. Le jeu manque beaucoup trop de variété, de puissance, de création, de véritable engagement. Cette équipe a perdu sa force collective. « Mouille le maillot ou casse-toi » a chanté le virage sud quand les joueurs sont venus vers eux à la fin du match. Cet OM qui n’a pas été renforcé comme il aurait dû l’être par la faute d’un manque manifeste de volonté d’investir est particulièrement malade, inoffensif, plat, fade, et c’est tout le monde qui est responsable. Eyraud peut essayer de faire le nouveau proxo de Marseille, le barbot de luxe avec ses tarifs discriminatoires en forme de racket ciblé, si ça tourne mal, il va se retrouver dans la merde et ce ne sont pas les petits de Twitter qui pourront le sauver. On aurait dû repartir avec la banane, au lieu de ça, c’est avec les glandes qu’on repart à la maison.
Garcia, bouge-toi !!! Eyraud, un vrai 9... vite.

Vive le grand Roger Magnusson !!!

jeudi 29 novembre 2018

SOIRÉE SAUCISSES !!!

Aïoooli collègues supporters qui avez partagé cette soirée absurde,
Je n’étais pas dans l’attente de ce match, je m’en étais ouvert sur Twitter, et j’ai trouvé totalement incroyable qu’il se trouve encore 500 supporters pour effectuer ce déplacement lointain... fallait vraiment aimer les saucisses... de Francfort.
La première absurdité est d’avoir refoulé nos supporters à la frontière. Qu’a-t-il pris aux allemands pour chier sur la longueur du voyage et une fois saisis les éléments qui les dérangeaient, ne pas laisser ces courageux poursuivre leur chemin ? Nous attendons une forte réaction du club car nous n’acceptons pas que des supporters aguerris aux déplacements soient littéralement traités comme des clochards. Ce qui leur est arrivé est un scandale et cela en serait un autre si le président ne montait pas au créneau.
Quant au match... d’abord, je l’ai vu par morceaux, très peu de diffusions sur périscope ce soir, et je n’en attendais rien. Nous avons assisté à une faillite collective face à l’intensité allemande qui s’est exercée d’entrée de jeu avec leur ouverture du score. L’OM a essayé de réagir de manière fort velléitaire, mais le deuxième, l’un des csc les plus comiques de toute l’histoire du club, a confirmé que ce serait une soirée-gag. On parle pas du nouveau csc, Bouna Sarr cette fois, en deuxième mi-temps, et de cette balle dont ni Rolando ni Pelé ne peuvent se saisir alors qu’elle est à leur portée.
Alors on va pas tourner autour du pot. Ce n’est pas tellement parce que nous étions d’ores et déjà éliminés que je m’en fous, c’est parce qu’il n’a jamais été question de jouer cette compétition cette saison. Bien entendu qu’on nous a dit que des équipes compétitives seraient alignés, mais les joueurs ont parfaitement compris que l’objectif assigné par l’actionnaire était le podium, Garcia également. Nous étions passés par un trou de souris la saison dernière dans un groupe en bois. C’était impossible cette année.
On va sûrement vouloir mettre la responsabilité sur Rudi Garcia, et je ne serai pas des pourfendeurs du coach de l’OM, parce qu’il n’était pas sur le terrain et ne peut être considéré comme l’auteur des saucisses que nous avons vues ce soir. Par contre, pour moi c’est clair, si l’objectif podium n’est pas atteint, l’ex-coach de la Roma devra partir, et je l’invite à hausser le niveau de jeu de son équipe dans les semaines à venir pour que les choses ne finissent par mal tourner.
On oubliera vite le point unique pris à ce jour dans ce groupe d’Europa League face à Limassol si le podium est au bout du parcours. Il faudra convenir aussi que nous avons accumulé les saucisses depuis le début de la compétition. On commence à huis-clos contre Francfort, on marque d’entrée par Ocampos, puis plus rien, et deux buts casquettes contre nous (la passe dans l’axe de Radonjic). Puis ce but de la Lazio alors qu’on est pas trop mal dans le match, avec Mandanda qui se fait griller. Pareil au retour avec Caleta-Car. L’égalisation de Limassol alors qu’on a le match en main chez eux... franchement, c’était toujours très bizarre et je continue de penser qu’à plein potentiel et avec une véritable volonté, la Lazio et Francfort étaient à notre portée.
Allez, j’ai pas envie de tenir des discours catastrophistes ce soir, parce que c’est franchement une soirée à oublier... et qu’on l’oubliera... sauf ceux qui se sont fait lamentablement refoulés et nous espérons tous que le club fera un geste pour eux.
Bref soirée saucisses.

Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 25 novembre 2018

THAUVIN EN SOMME !!!

Aïoooli marseillais sombre et pluvieux,
Nous étions ce soir au bout d’une nouvelle et interminable trêve internationale, et c’est dans le froid nordiste que les olympiens reprenaient ce championnat de Ligue 1. Nous reprenions sans un grand enthousiasme, nous les supporters, encore sous le coup de ce match laborieux contre Dijon, malgré la victoire, mais le nul de Montpellier et la défaite lilloise à Nice nous mettaient l’eau à la bouche.
On enregistrait la blessure de Strootman à l’échauffement et c’est Sanson qui prenait sa place dans un 3-4-3, mélangé à du 3-3-3-1, du 4-3-3, du 4-2-3-1, ça bouge tout le temps, il est difficile de suivre les évolutions de l’OM, d’autant plus pour moi qui ait suivi ce match en enchaînant les périscopes, j’avais eu la flemme de me rendre dans un bistrot et j’avais fait le choix de rester à la maison.
Il y eut d’abord une guerre de position, de conquête de terrain, très disputée dans les premières minutes du match, mais il fallut une erreur chiante de Mandanda sur un centre puissant et vicieux après un ballon mal renvoyé, pour que les amiénois ouvrent le score. Mauvais scénario et on aimait l’appel au calme de Rolando titularisé dès son retour dans l’équipe à la surprise de beaucoup d’entre nous. Les premières opportunités (deux) de frappes étaient pour Thauvin, pas cadrées, une tête du même Florian étaient sorties, puis c’était Ocampos en excellente position qui reprenait malheureusement du tibia un bon centre. Et puis, Thauvin réussissait enfin une bonne frappe, sa spéciale, et il nous remettait dans le match. Rien à dire sur les minutes qui suivirent où les pertes de balle ne cessèrent de se succéder, Ocampos avait tenté encore un retourné mais si un jour il en réussit un je mets mets mes couilles en photo de profil sur Twitter, mais on revenait de loin et nous pestions tous contre Mandanda à la mi-temps.
Nous avons mis un bon bout de temps à prendre ensuite l’avantage. N’Jié devenait totalement invisible et Garcia envoyait à sa place Valère Germain qui se signalait tout de suite par une tête premier poteau sur la transversale sur un corner tiré par Payet, puis après un bon contrôle il frappait spontanément sur le gardien. C’est sur un nouveau coup de pied arrêté que nous allions prendre enfin l’avantage sur un sublime coup-franc de Thauvin, que Payet lui avait laissé tirer, mais on se demandera encore longtemps pourquoi Dimitri ne laisse pas son partenaire aux portes d’un triplé tirer un penalty obtenu par lui-même. Dieu merci, cela n’eut pas de conséquences, la défense marseillaise tenait le coup face à des amiénois qui n’étaient pas des foudres de guerre, il faut le noter, et le troisième but en contre était l’œuvre d’un Florian Thauvin en état de grâce, un but qui nous mettait à l’abri et nous plaçait au pied du podium. Mandanda s’était enfin montré décisif en deuxième mi-temps sur une belle frappe aux vingt mètres, mais aussi sur une tête sous la barre qu’il avait sortie, même si son auteur était finalement hors-jeu.
Au final, il faut féliciter les garçons qui ont fait le job. Au milieu, Sanson et Lopez ont bien tenu la baraque et je me plais à le souligner, même s’ils n’avaient pas une grande équipe en face connue pour sa qualité dans ce secteur de jeu. L’OM a encore penché du côté droit où la touche technique était relevée avec Thauvin, Payet, Lopez, Sarr, et c’était un régal parfois même si ce n’était pas toujours productif, mais il faut également citer le nouveau match très solide de Lucas Ocampos. Payet a fait son match, Sakaï aussi, et la charnière reconstituée des vieux grognards Rami-Rolando, rassurante ce soir... mais c’était pas le Barça en face encore une fois.
C’était la soirée de la rédemption. Thauvin qui s’est fait fracasser cette semaine pour ses éloges  sur M’Bappé, se verra rétabli dans l’opinion, Mandanda s’est repris en deuxième, Germain s’est peut-être un peu remis en confiance, et à ce sujet je veux ici traiter de gros cons ceux qui l’insultent régulièrement depuis quelque temps, vedettes des réseaux ou pas vedettes, Rolando est revenu... bon allez, 3 points, c’est bon, et encore bravo à Thauvin en somme... en Somme... allez, je vais me coucher j’ai sommeil.

Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 11 novembre 2018

LE BIG ADIL !!!

OM-DIJON 2-0

Aïoooli,
Fin de semaine triste à Marseille. Et c’est malheureusement pas le match qui pouvait nous remonter le moral à la mi-temps malgré le but de Rami dans les arrêts de jeu, d’une belle tête croisée au premier poteau à la Skoblar. Pamela était contente, nous aussi, mais bon.
Il y avait eu auparavant une magnifique et poignante minute de silence en hommage aux victimes de la rue d’Aubagne, en plus de toutes les banderoles déployées par les groupes de supporters.
Entre les deux, il y a eu un Olympique de Marseille qui a essayé de produire du jeu face à une équipe dijonnaise emmerdante. C’est d’ailleurs elle qui se procurait la première occasion sur une frappe plus de vingt mètres sur laquelle Mandanda se montrait vigilant.
Les deux plus belles occasions furent pour Mitroglou qui les foira lamentablement alors « qu’il n’y avait qu’à mettre » comme on dit à Marseille. Outre le jeu peu inspiré des marseillais dont on continue à se désespérer de le voir si lent, si peu puissant, l’enseignement principal de cette première période se constituait du divorce consommé à mon avis entre le public marseillais et l’avant-centre grec que Garcia décidait de sanctionner en le sortant au repos. C’était normal. On a pas le droit à ce niveau de se montrer si maladroit quand on a sa place à gagner depuis trop longtemps. On pardonne à quelqu’un qui arrive, pas à celui qui a eu du temps pour s’adapter et qui ne l’a pas saisie. Et dieu sait si j’ai défendu Mitroglou. Mais là ce n’est clairement plus possible, il doit partir, il n’a plus rien à faire sous le maillot blanc. À ne pas oublier une belle frappe d’Ocampos encore très combatif, qui s’était mis tout seul en bonne position pour tirer du pied droit. Et puis 3-5-2, 4-1-4-1, 4-3-3, 4-2-3-1, on a l’impression qu’il n’y a aucun système qui fonctionne et donne satisfaction.
Le match reprenait sur le même rythme, ou du moins sans rythme, ce je ne sais quoi qu’il manque aux joueurs pour être percutants, tranchants, imposer leur puissance. C’est même Dijon qui par deux fois jouait mal le coup sur deux situations intéressantes pour eux, ça passait fort heureusement au-dessus et à côté. Mieux, à la 70e sur un corner, Mandanda était tout heureux de récupérer le ballon alors le défenseur central dijonnais avait pris l’avantage de la tête. Les bourguignons comprenaient d’ailleurs qu’ils avaient un coup faire en se montrant encore plus entreprenants. À la 77e nous étions surpris de voir entrer Kamara, c’est Thauvin qui sortait, pour s’installer au milieu alors que Gustavo restait derrière.
On se demandait si les marseillais seraient en mesure d’aggraver le score quand sur un centre repoussé sur Ocampos qui tentait un retourné que prolongeait Adil Rami, les hommes de Garcia se mettaient à l’abri d’un retour dijonnais. L’OM prenait logiquement le gain du match et des trois points mais celui qui repartait rassuré du stade vélodrome ce soir force mon admiration. Les joueurs ont fait le job mais c’est toujours insuffisant. Si Rami, attentif derrière et auteur d’un doublé est à ressortir, c’est le Big Adil (lui qui aime les jeux télévisés), l’homme du match aux yeux de tous sera Lucas Ocampos, auteur d’un match solide, grand combattant, absolument énorme. C’est vrai que ce joueur n’est pas ma came, je préfèrerais avoir quelqu’un de plus virevoltant et tranchant, mais il faut le saluer bien bas cet argentin atypique, si différent de ce qu’il était lorsqu’il débuta à River.
Voilà, on se replace, mais c’est pas gagné, vraiment. À suivre.

Vive le grand Roger Magnusson !

jeudi 8 novembre 2018

ON ATTEND UNE RÉVOLTE OLYMPIENNE !!!

Aïoooli,
44e minute, comme le symbole parfait de qu’on ne peut plus hésiter à qualifier de recrutement raté, Caleta-Car s’élève au duel aérien et se voit battu par Parolo son adversaire direct qui arrive lancé, avec plus de volonté, d’envie, de malice aussi pour placer la balle au ras du poteau droit, au fond des filets de Pelé titularisé ce soir à la place de Mandanda.
Il n’avait pourtant pas eu grand chose à faire le gardien marseillais jusque-là. L’OM s’était présenté dans une composition qui comportait deux modifications importantes avec les titularisations de Lopez et N’Jié qu’on ne voyait plus beaucoup depuis quelque temps, mais aussi du défenseur croate particulièrement coupable sur le premier but laziale. Un joueur recruté pour sa taille et ses qualités dans les airs, lequel avait jusqu’à cette minute fatale, plutôt bien tiré son épingle du jeu. Pas très facile de comprendre la disposition des joueurs marseillais pendant cette première période, mais il semblait que Garcia avait opté pour un 4-1-4-1 mélangé à du 3-5-2 qui mit un peu de temps à se mettre en place mais qui ne donnait guère de possibilité non plus de créer du danger sur la cage romaine. Car les italiens jouèrent surtout pour nous contrôler pendant une bonne demi-heure avant de se mettre à sortir plus volontiers dans le dernier quart d’heure, séquence au bout de laquelle il marquait ce but qui leur donnait l’avantage juste avant la pause. Il y avait eu une belle occasion pour Sakaï au début du match et puis plus grand chose. Rien d’illogique à être mené.
Après la reprise, les marseillais ne donnaient guère l’impression de vouloir monter le rythme d’un cran, de se montrer plus incisif, et c’est plutôt tranquilou-tranquilette, que les italiens doublaient la mise, petite balle entre les jambes de Rami à destination de Correa et bim, 2-0.
Le but de Thauvin sur une offrande de Sanson qui avait intercepté un ballon ne nous donnait aucune illusion, même si Strootman mettait tout ce qu’il avait dans une frappe sur un ballon renvoyé par la défense laziale, mais ça passait de peu à côté.
Nous n’avons plus montré grand chose par la suite, bien au contraire, c’est Pelé qui dut s’interposer trois fois en allant très vite au sol, sur une reprise de la tête, une frappe aux vingt mètres et une frappe mal croisée de Corréa.
Au bout du compte, nous ne pouvons certainement pas être rassurés par la prestation marseillaise ce soir. Il devient agaçant de voir cette équipe à la mentalité de petits garçons appliqués, qui n’affichent aucun caractère, jamais capables d’imposer leur puissance, de forcer le destin. C’est effroyable mais ces joueurs n’ont plus aucune confiance individuelle ou collective. Nous avons certes vu un peu plus de liant ce soir, Lopez n’y est pas vraiment étranger, mais ça ne peut pas suffire. Il n’y a pas de déception ni de surprise à sortir de cette compétition dont nous avions atteint glorieusement la finale la saison dernière. Le fait de nous y maintenir jusqu’au bout ne pourra servir d’excuse à un nouvel échec au pied du podium à la fin de la saison, mais il nous faudra un autre état d’esprit pour recoller aux lillois, lyonnais et montpelliérains.
Cette équipe est encore malade. Elle ne s’est pas rassurée ce soir et ce qui me chagrine le plus est que la Lazio de Rome était largement prenable sur les deux rencontres ne serait-ce qu’avec le même investissement que l’an dernier.
Dans ce contexte difficile du drame de Noailles qui pèse depuis lundi sur chaque marseillais, une victoire ce soir, et l’espoir qu’elle aurait généré nous aurait fait beaucoup de bien. Il doit être écrit quelque part qu’en cette fin d’année 2018 nous devions souffrir. Nous attendons maintenant une révolte olympienne.

Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 4 novembre 2018

CLAIREMENT, C’EST LA CRISE !!!

Aïoooli, peuple révolté par le traitement famélique accordé par les médias parisiens soi-disant nationaux au sujet du Football Leaks.
C’était un match délicat qui arrivait après deux défaites cuisantes en Europa League et en championnat, opposant les hommes de Garcia à un concurrent direct pour le podium, et celui qui aurait dit que l’OM allait s’imposer facilement contre la solide équipe du marseillais Der Zakarian serait passé pour un doux rêveur.
Mais si Montpellier a fait le match que leur entraîneur avait prévu, en nous laissant le ballon et en nous le reprenant à leur 25-30 mètres, parce que c’est une zone dans laquelle nous sommes trop peu performants depuis quelque temps, on ne peut pas dire en revanche que nos joueurs aient fait la preuve de beaucoup d’autorité jusqu’à la demi-heure de jeu. Il y a bien eu cette occasion d’ouvrir le score pour Germain dont la tête était trop décroisée, puis il y eut ce centre de Sanson que Payet en excellente position topait. Il y eut ce dernier quart d’heure où l’OM joua plus haut et se montra en mesure de mettre sa patte sur le match, mais l’arbitre siffla la mi-temps. On pouvait penser que nous avions tout de même fait une première période médiocre, indigne d’une équipe qui prétend au podium, qui devait monter d’un cran à la suite d’une saison précédente qui avait laissé des satisfactions.
Mais que dire de la deuxième mi-temps ? Naufrage, bérezina, crash, faillite.
Sarr qui ne vient pas fermer sur un centre qui lobe Rami. Puis c’est Amavi. Puis Laborde nous crucifie.
Auparavant, Garcia a eu beau sortir Sanson pour Ocampos, Germain pour N’Jié, rien n’y a fait.
Notre défense est l’une des pires du championnat et nous a encore montré ses carences, criantes, et l’attaque toutes ses insuffisances. Thauvin avant sa blessure a été l’arbre qui cachait la forêt, qui a aligné quelques buts sans être dans une grande forme. Depuis c’est le désert, l’inanité. Nous n’avons plus aucune puissance au milieu. Nous ne sommes plus sur les deuxième ballons, offensifs et défensifs. Nous ne percutons pas. Nous perdons les duels. Nous sommes lents et poussifs dans la progression du ballon mais en plus nous sommes prévisibles. Les joueurs donnent clairement l’impression de ne pas être à 150% dans le match. L’engagement est décousu. Il n’y a plus de liant, plus aucune force collective, plus aucune âme. Et le pire encore, c’est que même à 3-0, on a rien vu, il n’y avait plus aucun répondant.
Alors on pourra toujours dire que le match aurait été différent si Payet ou Germain mettent leur occase en première mi-temps, mais nous en avions déjà montré si peu. Il n’y a donc aucune excuse. Tout le monde est responsable. Du propriétaire aux joueurs, en passant par le président et le coach. On a mégoté pour renforcer significativement cette équipe dans les domaines qui le réclamaient (latéral gauche, avant-centre) et nous ne parvenons plus à fournir tous les efforts nécessaires pour s’imposer.
Alors oui. Ce soir nous sommes en crise, cela ne fait aucun doute, et nous risquons d’y être pour un bon moment. Cette saison ne s’enclenche pas, les saisons passent et nous continuons de nous montrer incapables de battre une équipe qui nous devance.
C’est la crise parce qu’il n’y a pas de solution. Que les prises de conscience ne se font toujours pas et que joueurs et staff doivent se réunir très vite et se dire vraiment les choses.
Je me tourne tout de suite vers Mc Court et Eyraud... messieurs, vous êtes les premiers responsables de cette situation. Quand à Garcia, là où je me montrais conciliant avec lui la saison dernière quand les choses allaient mal, je lui reconnais une grande responsabilité dans ce qu’il se passe pour ne pas avoir tranché assez nettement sur ses options de jeu. Qui avec Strootman et Gustavo ? Qui pour jouer avant-centre et comment organiser le jeu pour lui ? 
On va avoir du mal à repartir !
Bravo Montpellier, y a rien à dire.
Vive le grand Roger Magnusson !



mercredi 31 octobre 2018

EYRAUD ENCULE LE FOOTBALL !!! (Un billet dribblé par Thierry B Audibert)



Aïoooli tout le monde, ça va, pas trop froid ?
Attention, la nuit qui tombe plus tôt, les premiers frimas, si tu fais pas gaffe tu plonges, tu prends un coup dans la cafetière, un français sur dix a touché la dépression en 2017. Mais nous les supporters de l’OM, soumis aux aléas de notre équipe adorée, ne risquons pas le coup de déprime, même derrière une défaite à la manque contre le Qatar St Germain. Pourquoi ? Parce qu’on rigole beaucoup avec notre président. On croyait avoir à la barre un type sérieux, un killer, un winner, un reptile au sang froid qui prépare ses coups et attend son heure pour choper sa proie, mais on se rend compte qu’à la place nous avons un comique. Il nous a fait mourir de rire dimanche soir en nous expliquant que les joueurs marseillais avaient fait jeu égal avec un petit QSG, puis on a découvert sa vision du futur au cours de je ne sais quel colloque où on lui a demandé de ramener sa fraise. Eyraud parle de ménisques en titane, de modification des règles pour prétendument accroître le spectacle. Cela me rappelle presque un texte de mon ami Henri-Fréderic Blanc (je parle de lui non pas parce que c’est mon ami mais parce que je l’admire beaucoup, c’est un génie) paru dans un livre sorti il y a peu dans lequel on a demandé à des écrivains marseillais d’imaginer ce que sera Marseille en l’an 3013. Dans l’histoire de Blanc on suit les aventures de Fifi Gandolfi, un truand quinquagénaire un peu sur le retour qui, en essayant de fuir la police, se retrouve de manière fortuite dans un petit vaisseau extra-terrestre banalisé qui va l’emmener en 3013. Je ne vous conterai pas la description terrible de ce qu’est devenu la ville dans son récit, vous n’avez qu’à le lire bande de feignasses qui passez votre temps sur twitter, mais Fifi avec son tempérament marseillais va s’adapter à ce futur lointain même s’il va vite aussi s’emmerder, au point qu’à la fin il organise un incroyable match de foot intergalactique, dans lequel le clone de Skoblar fait remporter la rencontre à Marseille, d’où le titre de son histoire : 3013, Marseille encule l’Univers.
À la vérité, JHE comme on l’appelle à Marseille, peut bien avoir toute l’imagination du monde et délivrer son message où bon lui semble. Ce qui nous frappe à deux jours de distance est ce rapport entre sa déformation de la réalité au sortir du match de dimanche soir, et cette vision du futur traduisant une volonté de tordre cette même réalité à ses désirs fantasmatiques. Au-delà du fait qu’il est logique de penser que le travail d’un président est surtout de veiller à la performance et d’y obliger staff et joueurs, tout en renforçant l’équipe de manière plus que substantielle aux mercatos, on s’étonne qu’un président d’un club de football imagine ne serait-ce que quelques secondes, qu’un but marqué en dehors de la surface puisse compter double ou autre couillonnade de ce genre. Il faudrait lui rappeler qu’auparavant la victoire ne rapportait que deux points et que passer à trois n’a pas changé la face du monde, et que le point de bonus pour une victoire par plus de deux buts d’écart ne s’est pas avéré non plus très convaincant. En fait, on se demande si, à l’exemple de la fantastique nouvelle d’Henri-Frédéric Blanc, notre JHE adoré n’a pas été lâché en 2018 par des extra-terrestres en provenance du passé, et s’il n’est pas dans ses intentions d’enculer le football.
Il va nous falloir l’observer de plus près, en espérant peut-être qu’on le ramène, comme Fifi à la fin de la nouvelle de Blanc vers le temps qui est le sien.

Vive le grand Roger Magnusson !

Marseille, an 3013. Éditions Gaussen, 15€

dimanche 28 octobre 2018

INOFFENSIFS !!! (Un billet dribblé par Thierry B Audibert)

Aïoooli sur tout le monde sauf sur les qataris et l’autre enculé d’arbitre de ce match,
J’ecris ce billet sans conviction mais je choisis de le faire quand même parce que ça me ferait chier de m’épargner l’exercice. Non pas que je sois marqué par la défaite à laquelle j’étais préparé, même si j’espérais un peu, comme nous tous, mais parce que j’ai vu des limites chez nous qui m’inquiètent.
Alors oui, on ne reprochera pas ce soir aux olympiens un manque d’engagement. Mais il faut aussi lucidement observer que nous n’avons pas rencontré non plus un grand QSG, et partant de ce constat, regretter que nous n’ayons pas su nous créer la moindre occasion franche en dehors d’un coup-franc de Payet détourné par Areola, un petit cafouillage au bout duquel Rami a tenté un ciseau, contré... je cherche et je ne vous rien d’autre mais j’avais décidé de ne prendre aucune note. En face, Neymar et Di Maria, pourtant auteurs d’un match très moyen mais c’est leur problème, auront quand même fait passer deux ou trois frissons..
Je n’ai pas pas pris de notes parce que j’étais avec des potes en bas du virage sud, côté Vieille Garde et que je voulais rester dans l’ambiance du match.
J’aurais été frappé pendant cette rencontre de notre absence de prise de risque dans les 25 derniers mètres. Notre progression vers les cages qataries manqua le plus souvent de verticalité, et une fois arrivés à leur abord, nous nous sommes livrés à un jeu anodin sur toute la largeur, façon handball, par un vrai manque d’initiative, certains me diront de talent et je pourrais le comprendre. Si l’équipe est à féliciter pour son travail de replacement et de récupération, on ne peut donner de prime à personne pour le nécessaire travail de percussion et de centre sans lequel une équipe ne peut marquer de but. Donc, Marquinhos s’est régalé au centre de la défense qatarie, repoussant sans cesse toutes les tentatives de centre. Évidemment, il est difficile de marquer sans neuf, puisque nous avons appris finalement ce soir que nous n’en avions pas, car on peut s’en passer paraît-il. Vous me direz, Paris n’en avait pas non plus mais ils trouvèrent l’ouverture grâce à la vitesse de course de M’Bappé qui a si bien servi Deschamps à la CDM.
Les choses n’étaient pas déjà faciles face à un tel adversaire, mais il fallait que l’arbitre s’en mêle. Les cartons jaunes ont plu sur nos joueurs, mais pas sur les parisiens coupables parfois de tacles par derrière à peine sanctionnés d’un coup-franc, et que dire de ce qui aurait pu être l’égalisation avec cette intervention incompréhensible de l’autre enculé en jaune. Alors bien entendu, je ne mettrai pas cette nouvelle défaite sur le compte de l’arbitrage. La faute, il faut la mettre sur des dirigeants qui n’ont pas été capables de renforcer l’équipe. En premier Mc Court et Eyraud qui ont chipoté pour un neuf qui constituait une priorité pour tous. Il faut la mettre aussi sur les joueurs qui ne se sont pas assez mobilisés depuis le début de saison et qui ont laissé bien trop de points en route, déjà, avec lesquels nous pourrions mieux relativiser la défaite de ce soir.
Nous ne nous sommes pas renforcés. Nous avons globalement moins d’envie, nous allons sortir sans gloire de l’Europa League, nous avons affaire à des équipes comme Lille ou Montpellier qui vont se mêler en plus de Lyon à la lutte pour le podium, et rendons-nous à l’évidence ces équipes ont peut-être moins d’états d’âmes et d’incertitudes que nous. Je commence à envisager que cela ne sera pas si facile de finir au moins troisième en se montrant aussi irréguliers et anodins, je pourrais rajouter, passifs parfois et que je ne vois pas comment les choses pourraient s’améliorer au mercato hivernal. Gageons que si par malheur nous nous retrouvions encore à la place du con, certains auront les oreilles qui chaufferont.
Côté joueurs, j’ai beaucoup aimé Sarr. Gustavo, Strootman pas mal. Sanson perd un ballon bêtement qui aura eu de lourdes conséquences. Mandanda a retardé l’échéance.
La semaine va être pénible.

Vive le grand Roger Magnusson.

vendredi 26 octobre 2018

MÉPRIS DU CLUB, LA MÉSAVENTURE DE MON AMI D !!!

Aïoooli supporters d’une équipe qui a piétiné les valeurs olympiennes jeudi soir face à la Lazio.
Je reste profondément déçu face à l’inanité du jeu et de l’engagement proposés par les olympiens, néanmoins le sujet de ce billet porte sur un autre thème qui m’a aussi mis en colère.
Je vais vous parler d’un ami. Il s’appelle D, il travaille dans une des plus grosses librairies de Marseille, c’est un type honnête, droit, supporter de l’OM et abonné au Vélodrome, Virage Nord, MTP depuis plus de 20 ans. Un très bon pote avec lequel j’ai régulièrement des conversations professionnelles, nous travaillons dans la même branche, et aussi, et surtout, olympiennes.
L’autre jour, après la réception de Guingamp, D a perdu sa carte d’abonnement, ce qui l’a foutu en rage, on le comprend très bien. Illico presto, il consulte sur le site de l’OM les procédures qui permettent d’en récupérer une nouvelle. Il envoie donc une lettre recommandée au club signalant la perte, avec toutes ses coordonnées, celles que l’on nous réclame sur le site lors de l’inscription, accompagnée d’un chèque de 30€, oui, vous avez bien lu... 30€... demandés par l’OM pour les frais de dossier. L’´OM accuse réception de sa lettre le 1er octobre. À la suite de quoi il se met à attendre, très confiant.
Les jours passent, défilent, et il ne voit rien venir. Il appelle au club une première fois et il a d’abord la surprise de constater que personne ne peut le renseigner. Disons qu’il a l’impression de se faire balader, mais à force d’insister, quelqu’un va finir par lui dire que c’est bon, sa carte est prête, mais il doit venir la chercher à un guichet de la billetterie du stade, ce qui ne manque pas de l’étonner : « Comment ? Je vous ai transmis toutes mes coordonnées, je vous ai envoyé un chèque de 30€, et vous ne pouvez pas m’envoyer la carte à la maison ? », réponse par la négative du préposé du club à l’autre bout du fil. « Qu’à cela ne tienne » pense mon ami toutefois prêt de la résolution de son problème, il décide de se rendre au guichet pour faire d’une pierre deux coups. Récupérer sa carte, et s’acheter un billet pour OM-Lazio en Europa League au prix consenti par l’OM aux abonnés des virages suspendus pour l’occasion. Il se tape la queue, car bien entendu il y a du monde et un seul guichet d’ouvert... « oui, tant pis pour les couillons qui veulent leur ticket d’accès, ils attendent, de toute façon c’est sûrement des chômeurs qui n’ont rien d’autre à foutre de leur journée » doivent penser les gestionnaires du club, on va pas rémunérer 3 ou 4 guichetiers supplémentaires, faut pas déconner. Seulement, lorsqu’arrive son tour, D qui explique qu’il a d’abord une carte d’abonnement à récupérer s’entend répondre que non, il ne peut récupérer sa carte que dimanche à partir de 17 heures avant OM-QSG... résultat, n’ayant pas envie de payer plus cher, il décide de ne pas venir contre la Lazio, et il va devoir se pointer bien plus tôt qu’il ne le souhaite pour récupérer sa carte, tout en croisant les doigts qu’il ne se passe encore un coup d’engambie qui l’empêcherait d’assister à OM-Qatar Football Club.
Alors voilà le motif de ma colère. Les coordonnées que nous laissons au club lorsque nous achetons un abonnement ne sont donc là que pour être exploitées par des sociétés commerciales. Elles ne sont pas là pour l’administration. Il faut payer 30€ supplémentaire pour une opération de renouvellement de carte censée ne prendre que deux minutes, une carte dont le prix de doit pas excéder 50 centimes. Personne ne peut se charger de mettre cette carte à la poste en courrier suivi. Je pose la question, l’OM serait-il une coquille vide, une maison fantôme où ne seraient invités que les influenceurs fraîchement pubères ayant conquis des situations enviables aux yeux de leurs congénères ? Et peu importe qu’une personne très anciennement abonnée soit laissée sans information pendant des semaines, même pas un mail, encore moins un texto, et qu’elle doive appeler et rappeler pour faire avancer son dossier, qu’elle rate des matchs pour lesquels elle a payé.
Fait-on si peu de cas des gens à l’Olympique de Marseille ?
Le récit de mon ami m’a vraiment énervé. Le comportement du club est inacceptable. Cela ne laisse rien augurer de bon dans le futur si nous sommes sur ces bases de mépris et de désinvolture vis à vis des abonnés. Ce serait donc cela la fan expérience à la sauce Eyraud, prendre du pognon sans rien en échange ?
J’appelle les responsables du club, s’ils ont un peu de conscience, à se ressaisir et à faire le minimum que nous pouvons exiger, le respect de notre statut de client. Nous ne voulons pas être considérés comme des clients captifs qui n’ont pas leur mot à dire et dont les mécontentements ne compteraient que très peu.
Joueurs ou dirigeants, respectez-nous !
Vive le grand Roger Magnusson !


jeudi 25 octobre 2018

LE GRAND FLOP !!!

Aïoooli,
Allez, ciao l’Europa League pour cette année. Nul doute que si les intentions marseillaises pour la compétition européenne, où s’étaient illustrés les joueurs de Garcia la saison dernière, avaient été annoncées d’entrée, le Stade n’aurait pas été aussi rempli malgré la sanction de l’UEFA Maffia. J’ai d’ailleurs failli me faire surprendre. Sur Antibes dans l’après-midi, et pas sûr de pouvoir me libérer assez tôt pour avoir des chances de voir le coup d’envoi, j’avais attendu le dernier moment pour prendre ma place et découvrir qu’il n’y en avait plus à vendre. J’ai du mon salut à Twitter (et surtout à Julien, un grand merci à lui) qui avait une place à proposer juste au moment où j’y manifestais ma déception. Coup de cul, je me suis dit que la soirée commençait bien. Mais si j’avais su, je serai rentré à la maison direct où ma femme aurait été ravie de me retrouver, et moi aussi, après être parti deux jours. Quel match pourri !
Quelle première mi-temps décevante des marseillais ! Un jeu lent, avec une mobilité poussive, des difficultés encore une fois à aligner les passes. Était-ce la disposition des joueurs qui apparaissait aléatoire ? Cela ressemblait à un 4-4-2, avec tantôt Payet, tantôt Ocampos pour épauler Mitroglou, l’un ou l’autre s’intercalant au milieu avec Strootman, Gustavo et Sanson. Des marseillais statiques, qui multipliaient les touches de balle et progressaient avec lenteur vers les cages romaines sans jamais au bout du compte poser de problème au gardien de la Lazio. Pourtant, en face, c’était largement prenable, mais sur un corner Mandanda se faisait bêtement devancer et l’italien catapultait de la tête le ballon au fond des filets. Les italiens se montrèrent par la suite deux fois dangereux, un tir à côté, un autre sur le poteau droit du gardien de l’OM. Pour le reste, rien. À quoi servait de faire jouer Mitroglou si c’est pour ne pas faire de centre, ou alors des centres au 3e poteau. Il n’y avait aucune inspiration dans le jeu marseillais et c’était pénible, bilan, un tir de Gustavo, un autre de Sanson, particulièrement anodins. On espérait que la 2e mi-temps présenterait un autre profil.
La deuxième période ressembla à la première, à la différence que Sanson foirait sur une reprise l’occasion d’égaliser et Gustavo qui bénéficiait d’une belle passe de Payet croisait trop son tir du gauche, ignorant Ocampos aux 18 mètres, mieux placé que lui. Mais les italiens, spécialistes dans l’art du contre plantaient une deuxième banderille fatale qui signalait la sortie sans gloire des olympiens de cette compétition. Il n’y eut jamais de changement de rythme, un peu plus de dynamique à l’entrée de N’Jié et de Germain, mais fallait se forcer pour vraiment trouver du mieux. Même si Payet put réduire le score sur coup-franc (enfin un...) qui réveillait le stade mais les italiens refaisaient le coup du contre parfait et annihilaient toute possibilité de sauver les meubles. Adieu botte.
Vous ne me ferez pas croire que le vestiaire n’a pas clairement décidé de ne se consacrer qu’au championnat cette année pour se donner plus de chance d’atteindre le podium. Je ne peux pas croire qu’une équipe se présentant quasiment au complet mette si peu d’ingrédients dans une rencontre européenne, d’autant plus quand c’est la dernière chance de rester en vie. Vous ne me ferez pas croire que le destin de cet OM ne dépend que des performances de Florian Thauvin, grand absent ce soir.
Il est clair que cet Olympique de Marseille doit à ses supporters, aux dirigeants qui les payent, et à eux-mêmes enfin et surtout, une sacrée revanche. Ils seraient très inspirés d’être à la hauteur dimanche où s’ils jouent ainsi, ils vont manger grave, et nous avec.
Flop pour toute l’équipe, avec un petit coup de chapeau tout de même à Bouba Kamara.
Et mention spéciale au mec des Dodgers qui nous a gonflé pendant toute la première mi-temps avec son drapeau. Agite le quand l’adversaire attaque et dégage le champ quand c’est l’OM, respecte tes collègues, prends exemple sur Rachid Zeroual, placé juste un peu plus loin, qui avec un manche plus long et de plus grandes amplitudes de mouvement n’a lui emmerdé personne avec son drapeau UEFA MAFFIA.
Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 21 octobre 2018

NICE JOB !!!

Aïoooli supporters sans peur, supporters sûrs de leurs forces, supporters de conviction.
Pourquoi je commence ce billet ainsi ? Parce que cette semaine j’ai observé sur twitter les nouvelles critiques portées sur les capacités du coach à gérer, accompagner et accroître la montée en puissance de l’OM. Celui qui niera que Rudi a fait du bon boulot ne m’apparaît même pas digne d’entrer en discussion avec lui, comment repousser une telle évidence. J’ai vu aussi, les mêmes souvent, annoncer le prochain match comme une catastrophe à venir au regard des absents, Ocampos, Gustavo, Thauvin, et on apprenait juste avant le coup d’envoi le forfait de Sakaï. Cela faisait certes beaucoup, mais on pouvait espérer un résultat pour peu que ceux qui seraient alignés donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pire que ça, je suis tombé sur des commentaires faisant état d’un match horrible, calamiteux, pourri de nos joueurs. Et bien, là encore, je ne suis pas d’accord.
Aborder le match avec autant d’absents nous préparait à un début difficile. Il convenait d’abord de ne pas laisser à ces niçois l’occasion de se mettre en route. Balotelli faisait planer une odeur de danger mais c’était sans conséquence, sinon Mandanda répondait présent. Sarr intervenait ric-rac dans les pieds de l’italien, lequel frappait souvent sans résultat.
Bien entendu, et on peut le déplorer, nous jouions mal les coups en perdant bêtement des ballons à l’approche des 30 mètres, de la part d’un joueur inhabituel : Payet... quand ce n’était pas Radonjic, et c’était agaçant. On ne passait jamais dans le un contre un, ce qui nous empêchait d’aller porter le danger sur les cages niçoises. Il fallait surtout ne pas laisser d’angle aux niçois. Amavi se faisait encore trop souvent prendre dans le dos pour le plus grand bonheur de St Maximin, le seul joueur de Vieira apparaissant inquiétant. Au milieu, ça travaillait bien, aussi bien dans la conversation du ballon, que dans le travail de récupération. On avait juste du mal à ressortir la balle mais ce fût progressivement corrigé. Et surtout, nous avions des problèmes à la perte de balle en position haute... ce qui disparut aussi en deuxième mi-temps.
Ce que je retenais pour ma part, c’était l’engagement, la volonté de bien faire, de rester solidaire. Tous ces ingrédients étaient là et la récompense arrivait juste avant la mi-temps, un bel échange côté droit entre Radonjic et Sarr, un bon centre de Bouna, un contrôle parfait de Sanson et la bonne frappe du gauche derrière. But.
Alors oui, une occasion, un but. Il fallait se rassurer. Se montrer inflexible, décourager l’adversaire. Nous avons su le faire, ainsi les niçois mettaient de moins en moins de conviction dans leurs gestes offensifs. Ce n’était pas de la maladresse, bien plus un vrai manque de conviction.
À la reprise, il convenait de rester en place et attentifs et surtout de mettre le deuxième but sur le premier contre. Malheureusement, ni Sanson, ni Amavi qui se retrouvaient en excellente position ne pouvaient convertir leur occasion.
La deuxième mi-temps fût donc un peu tendue, certes... Nous avions tous peur de la boulette ultime qui relancerait les niçois, mais les olympiens ne donnèrent pas une miette. Le ballon revenait car nous ne le tenions pas devant mais nous gérions plutôt pas mal jusque vers la 70e minute de jeu. À partir de là, les niçois poussaient sans véritablement nous inquiéter. Nos défenseurs ne s’affolaient jamais, tout le monde dégageait beaucoup de calme. Sanson baissait de pied, Payet également, Hubocan et Caleta Car entraient à leur place et amenaient leur pierre à l’édifice. Ça tenait grâce à un match de guerriers, une belle solidarité. On avait senti quelque chose se remettre en place lors du match contre Caen, et cela s’est confirmé. Cette équipe est taillée pour la générosité, elle ne peut se passer d’être à fond et physiquement elle commence à se mettre en place, les crampes de Sanson sont à mettre sur le compte d’une récente indisponibilité.
Si je dois sortir un joueur, ce sera Bouna Sarr qui n’a pas été loin d’être parfait. Bouna, il est meilleur que Pavard. Je ne vois pas comment Deschamps va s’éviter un essai si notre latéral droit continue ainsi. Son pendant à gauche, Amavi, s’est bien repris après un départ difficile. J’unis tout le monde dans la même bonne performance d’ensemble. Disons-le : Nice job les mecs !
Des joueurs vont revenir, on va récupérer, et il faudra battre la Lazio jeudi. Cela me semble plus important qu’une performance contre le QSG dont nous avons le temps de parler.
À jeudi tout le monde.
Vive le grand Roger Magnusson !


dimanche 7 octobre 2018

LES CANCANNEURS, BONSOIR !!! (Un billet dribblé par Thierry B Audibert)

Aïoooli,
Un dimanche comme on les aime. Au risque de me répéter, quand on a un horaire décent, qu’il fait beau, et qu’il y a plein de minots aux yeux qui brillent, c’est déjà presque gagné. Dans ma famille, c’était la première de Lola, la plus jeune de mes petites-nièces descendue de la Drôme, laquelle à presque huit ans a découvert la magie du foot avec la Coupe du Monde, et il m’a fallu batailler pour lui faire admettre que M’Bappé n’existe pas dans notre univers. « Oui, mais enfin tonton, il est français quand même... ! », il m’a fallu alors lui expliquer que l’attaquant des bleus était sans doute français, mais que par contre, nous ici, ne l’étions pas vraiment. Elle a cru me coincer la coquine en me faisant remarquer que Marseille c’est en France... à quoi il m’a fallu répondre avec un maximum de conviction que non, pas du tout, Marseille est à Marseille, Marseille est un pays. Putain de Coupe du Monde...
Bon, c’est bien beau les histoires de ta petite nièce, mais parle-nous du match.
Je vais pas faire long, les amis. Nous avons eu le plaisir de quasiment voir l’équipe-type face à Caen. Et disons le clairement, ça change beaucoup de choses, surtout quand tout le monde a décidé de remettre les pendules à l’heure.
Car les marseillais avaient décidé d’arrêter les errements coupables des matchs précédents. Je faisais partie de ceux qui reconnaissait des circonstances atténuantes aux manques affichés dans le jeu et dans l’investissement. Les hommes de Garcia ont mis le pied fermement sur le ballon pendant toute la première mi-temps. Si la première frappe fût caennaise, on ne vît que rarement les normands aux abords des cages de Mandanda. Pour autant, si le ballon circulait bien chez les olympiens, avec beaucoup de beaux mouvements aussi bien sûr les côtés que dans l’axe. Payet était magistralement aux commandes. Gustavo et Strootman faisaient la loi au milieu, Sakaï et Sarr saisissaient toutes les occasions pour proposer des solutions et se dédoubler sur leur couloir. Pour autant, cela manquait d’efficacité. Ocampos est beaucoup trop anodin depuis quelques matchs, Mitroglou gâchait une offrande de Sakaï, le seul ballon exploitable qu’il ait reçu. Mais comme depuis le début de la saison, quand l’OM piétine un peu c’est Thauvin qui sort du bois. Une première spéciale détournée au passage par Mitroglou qui prend Samba à contrepied, et quelques minutes plus tard, toujours dans cette position préférentielle dont il devient un véritable maître, en se recentrant à partir de son côté droit, une frappe croisée pied gauche au ras du poteau qui ne laissait aucune chance au gardien caennais.
La deuxième mi-temps fût beaucoup plus disputée. Les caennais montèrent leur niveau d’engagement semblant cibler Gustavo qui prit pas mal de coups, et au passage, un nouveau carton jaune. Il était plus difficile de faire circuler le ballon et de trouver la profondeur. Les caennais semblaient prendre du poil de la bête et se montrèrent dangereux au point qu’il fallut un arrêt décisif d’un Mandanda totalement retrouvé pour préserver le cleanshit. Et alors que l’on approchait de la fin, c’est le VAR qui annulait un but caennais pour une main (je pensais initialement qu’il s’agissait d’une faute sur Mandanda). Reconnaissons qu’au moins aujourd’hui nous n’avons pas été VARnaqués, sur trois décisions placées entre les mains de la vidéo, deux nous furent favorables.
Nous fûmes plus dans la gestion et dans le contrôle au cours de cette deuxième période. Pour autant, aucun marseillais ne laissa sa part au chien dans le travail de replacement, et c’est ce qu’il faut saluer au terme de cette rencontre. Certes, les caennais en mauvaise position désormais au classement n’ont pas constitué une opposition coriace dans le jeu, mais les olympiens ont fait le job consciencieusement et c’est la première chose qu’il faut relever. Les twittos qui commençaient à partir dans tous les sens ces derniers jours, certains, une fois encore réclamant le départ de Garcia, bavaient sur les uns ou les autres, Mandanda par exemple, se sont peut-être rassurés. C’est la première fois que nous apercevons l’équipe au plus près de ce qu’elle pouvait fournir de mieux la saison dernière. Il me semblait évident qu’en récupérant blessés et suspendus ce moment arriverait, mais je veux m’étonner qu’une fois encore des supporters assidus des réseaux sociaux, ou d’autres qui se voient régulièrement invités, à tort je trouve, sur certains plateaux, saisissent toutes les occasions pour tenter de mettre le feu en flattant la légendaire impatience du supporter marseillais. Qu’est-ce que ça cancannait ces derniers temps.
Le duo Strootman-Gustavo est prometteur même s’il doit encore se parfaire. Le néerlandais a prouvé qu’il pouvait apporter beaucoup plus que sur ses dernières sorties. Rami est totalement revenu, et je ne pense pas qu’on vienne encore le faire chier au sujet de Pamela. Sakaï vaut mieux qu’Amavi. Sarr a été énorme. Bouba Kamara a encore rendu une copie impeccable. Dans les duels, dans le placement, à la relance (sauf une fois), se payant même une transversale de toute beauté.
Payet a été un magnifique chef d’orchestre, Thauvin a été enfin à la hauteur dans tous les aspects du jeu. Mitro a marqué, mais se montre quand même moyen. Il n’y eut guère qu’Ocampos auquel, une fois encore, on ne peut rien reprocher dans le combat, mais se révèle malheureusement anodin sur toutes les phases offensives, et c’est un problème. Il est évident qu’il giclera au moment où Sanson pourra reprendre sa place. Et Mandanda, on en parle de Mandanda ? Pas la peine. Comme j’ai pu lu dire plus haut, il est de retour, à l’image de quelques-autres. Petit bémol toutefois, il sera pour la direction, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer les dégâts qu’aurait pu faire un Balotelli en pleine forme à la pointe de cette équipe, pour quelques millions de plus...
Mais enfin, ne boudons pas notre plaisir, ce n’était que Caen, mais c’est prometteur pour la suite, alors qu’arrivent des matchs encore difficiles. On est sur le podium, à l’affût derrière Lille, qui fléchira quand son duo Pépé-Bamba va retrouver la terre ferme, ça viendra.
En attendant on a canné Caen, les cancanneurs bonsoir,

Vive le grand Roger Magnusson !

jeudi 4 octobre 2018

CHIANTS À CHYPRE !!!

Aïoooli amis Olympiens accablés...
Ça ne va pas bien du tout. Il se confirme que l’équipe marseillaise n’a pas retrouvé sa patte de la saison dernière. Elle est très clairement en manque de rythme, et de surcroît, elle a perdu une bonne partie des vertus défensives qui faisaient sa force avec des cleanshits qui s’enchaînaient souvent. Les arrières-centraux, le gardien, ont beau changer au gré des blessures et des suspensions, rien n’y fait, nous continuons d’encaisser des buts et ça devient préoccupant.
La première mi-temps fût horrible, jouée à une allure de sénateur avec des olympiens incapables de changer de rythme pour surprendre leurs adversaires. J’ai vu le match dans de mauvaises conditions, j’ai trouvé des périscopes de qualité moyenne, et il ne me semble pas que nous ayons su mettre leur gardien sous pression. À part une reprise de volée de Gustavo sur corner, que repoussait le gardien chypriote un peu comme il pouvait. Mais même les coups-de-pieds arrêtés de Payet ne produisaient rien et c’était agaçant. Pire, heureusement que Pelé intervint sur une tête, Kamara avait laissé partir son adversaire, à l’approche de la 40e minute pour nous garder dans le match, il fait un arrêt extraordinaire.
On pouvait encore craindre le pire en deuxième mi-temps avec un sauvetage in-extrémis de Sarr entré à la place de Sakaï blessé (espérons que ce ne sera pas grave, il ne manquerait plus que çà).
Il fallait que les personnalités de cette équipe olympienne prennent leurs responsabilités pour faire basculer le match, c’est à cela que servent les grands joueurs. C’est Dimitri Payet, à la conclusion d’une action d’éclat avec un grand pont incroyable dans la surface qui ouvrait le score. La marque était doublée derrière par Gustavo dans sa position préférentielle aux abords de la surface adverse, sa frappe du gauche transperçait tout. À 2-0, nous pouvions tous penser que les chypriotes ne reviendraient jamais, Rudi Garcia aussi qui allait commettre une erreur en sortant Gustavo au profit de Sertic... Voulait-il le ménager ? Sans doute. Mais il y eut de lourdes conséquences derrière, l’OM se mettant à flotter face à des joueurs de Limassol prêts à tout pour revenir et qui parvinrent au final à non seulement réduire le score d’une frappe incroyable aux 20 mètres, mais à égaliser à la dernière minute du temps règlementaire.
Il est facile de taper a posteriori sur Garcia au sujet de ce coaching perdant. Mais pourtant, on peut se demander si Luiz Gustavo qui retrouvait ses vertus de la saison dernière, avec son poste au milieu, avait atteint ses limites physiques avant de sortir. On est obligés de voir ce changement comme un fait du match, même si le premier but de Limassol m’apparait un peu heureux avec cette frappe d’un autre monde qui prit le chemin de la lucarne d’un Pelé impuissant.
Mais que dire de cette défense ? Le placement d’Amavi, la manière de défendre de Caleta Car qui m’a paru correct en première mi-temps mais qui a démontré aussi en deuxième qu’il devait encore largement parfaire son agressivité sur l’homme, ainsi que son marquage. Il a un façon dangereuse de courir en tournant parfois le dos à l’adversaire au lieu de lui faire face. Kamara a fait pas mal de fautes qui bêtement a la troisième ou quatrième intervention lui coûta un carton pour l’ensemble de son œuvre.
Devant Radonjic est toujours aussi timide. Strootman ne rayonne pas, c’est le moins qu’on puisse dire. Mitroglou n’a pas touché un ballon, remplacé par Germain qui amena un peu de vivacité.
On commence à compter un certain nombre de matchs maintenant, clairement nous n’avons pas le sentiment de nous être renforcés. J’ai peur que les joueurs qui composait déjà l’effectif la saison dernier n’ait déjà fait cet amer constat. Pourvu que les recrues nous enlèvent ce doute au plus tôt dans les matchs qui viennent. Cette équipe a du mal à croire en elle et si les choses se combinent mal bientôt, la crise risque d’être gratinée. Il faudra être à fond derrière elle dès dimanche contre Caen en championnat.
Pour l’Europa League, heureusement que Francfort a battu la Lazio et que les italiens se sont vus expulser deux joueurs qui ne pourront par conséquent nous affronter. Il faudra les battre pour passer. En est-on capable actuellement ? Les choses vont vite en football... dans les deux sens.
L’OM ce soir fût chiant à Chypre.

Vive le grand Roger Magnusson !