On attendait quelque chose, un réveil, un frisson, un changement. Nous l’avons eu. Un coach de 70 ans méchamment vilipendé pour son âge a en deux jours corrigé les carences collectives d’une équipe en errance footballistique totale. L’OM s’est finalement qualifié contre une très bonne équipe du Shaktar encore un peu courte en raison de sa trêve.
Tout le monde souhaitait le retour du 3-5-2. Gasset l’a mis en place, s’amusant à positionner malicieusement un faux 4-3-3 sur la feuille de match.
C’est parti fort avec un premier corner pour le Shaktar. dès la 1re minute. Il ne donne rien.
7e Double intervention de Pau Lopez alors qu’il y avait le feu.
11e Sur un très léger contact dans la surface, une caresse, un effleurement que l’attaquant ukrainien amplifie comme à la Comedia dell’arte, l’arbitre siffle un pénalty généreux alors qu’il a refusé juste avant une obstruction sur Ounahi qui venait de passer un petit pont à un adversaire. Le pénalty est transformé. OM 0 - Shaktar 1
16e Carton jaune pour Gigot suite à une intervention énergique sur le ballon. L’arbitre est sérieusement agaçant.
Il devient de plus en plus difficile de prendre le ballon aux ukrainiens. Et quand nous l’avons, nous n’en faisons pas une bonne utilisation.
22e Suite à une récupération haute de Kondobia, Harit file vers le but et décale Aubameyang qui croise parfaitement. Égalisation. 1-1
S’ensuit un temps fort pour l’OM avec une frappe de Kondogbia suivi dans l’action suivante d’une tergiversation de Clauss près du poteau gauche adverse.
29e Kondogbia obtient un coup-franc plein axe. Il tire dans le mur.
37e Suite au 3e ou 4e corner de suite en peu de temps, Gigot est accroché dans la surface. C’est presque la même que tout à l’heure de l’autre côté mais l’arbitre ne bronche pas.
On joue les dernières minutes du temps additionnel quand Mounbagna est accroché dans la surface de réparation. La VAR checke mais ne voit pas de pénalty. Sentiment de se faire voler. Le pénalty est évident.
Une première mi-temps où l’OM a mis du temps à démarrer avant de donner clairement l’impression qu’il y avait un renouveau possible, une énergie montante que nous n’avions plus vue depuis longtemps. Une envie.
52e Grosse frappe de Clauss détournée en corner
À l’heure de jeu, Sarr et Veretout remplacent Moumbagna et Ounahi.
Les offensives olympiennes sont toujours empruntées. Clauss est envoyé deux fois à la mort alors qu’il y avait mieux à faire.
73e L’OM prend enfin l’avantage. Longue ouverture de Clauss vers Aubameyang qui dévie pour Sarr, lequel troue la cage ukrainienne. OM 2 - Shaktar 1
82e Coup-franc de Clauss. La balle est déviée vers le 2e poteau d’où Kondogbia la glisse au fond. OM 3 - Shaktar 1
Il fallait un peu de réussite derrière les initiatives, il fallait crever le plafond de verre et finalement les olympiens ont pris l’avantage pour ne jamais le lâcher.
Pau Lopez a été impeccable surtout en 1re mi-temps sur un double arrêt. La défense a tenu. Au milieu, Kondogbia après un début timide est monté en puissance. Clauss aussi, à l’origine de deux buts. Aubameyang fut encore très présent, buteur et passeur. Harit s’est dépensé, cherchant l’ouverture, passeur décisif sur le 1er but. Moumbagna est un bon soldat pour partir à la guerre. Pour un premier match à ce niveau il mérite d’être encouragé. Merlin pas mal. Seul Ounahi a une nouvelle fois déçu.
L’OM est en 1/8e. Ukraine plus dégun oserais-je dire. La con de sa race maudite à celui qui a envoyé un fumi sur la pelouse en fin de match. Si je suis les Winners ou les Fanas ce soir, je me sens un peu couillon avec mes déclarations et banderoles.
On a un peu retrouvé l’OM.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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