vendredi 31 mars 2023

ENCORE UNE SOIRÉE EN BOIS !!!


Cela aurait pu être une belle soirée… mais non… La compo était intéressante avec la tentative de faire jouer Sanchez derrière Vitinha… mais non.

Les olympiens ont particulièrement mal engagé les débats. Disons-le tout net, ils se sont fait bouger par une équipe de Montpellier agressive, tonique et remuante. Ce que les joueurs de Tudor proposaient en face apparaissait plutôt fade, insipide, lent, et peu inspiré. Aucune occasion en première mi-temps alors que les joueurs de Der Zakarian ont eu au moins trois situations chaudes. Ils ont même mené dès la 12e minute de jeu, Khazri avait remonté le terrain laissant sur place Guendouzi, il trouvait un relais que Gigot n’avait pas la bonne idée de laisser en position de hors-jeu en avançant d’un pas, le relais envoyait une flèche qui trompait l’inattendu Blanco (Pau Lopez était paraît-il malade).


Vers la 31e, les olympiens promènent le ballon autour de la surface, à l’intérieur aussi, aucun ne parvient à se mettre en position de tir, ou quand il y a tentative, elle est repoussée. Les marseillais n’arrivent pas à se trouver, à se coordonner, ils sont imprécis, à contretemps.


Il va falloir attendre la 41e pour un nouveau tournant du match. Action confuse dans la surface de Montpellier sur un centre à la réception duquel Sanchez ne peut reprendre il s’écroule, il y a eu quelque chose mais c’est pas clair. La VAR intervient et l’arbitre désigne le point de pénalty. Guendouzi se charge brillamment de la transformation, envoyant le ballon dans le seul endroit au ras du poteau, petit filet, où le gardien ne peut aller le chercher.


1-1 à la mi-temps, on pouvait espérer voir les olympiens hausser de manière sérieuse leur niveau de jeu par plus de vitesse de précision, presser plus haut ces joueurs de Montpellier pour mettre le feu dans leur camp. Ce ne fut pas le cas.


Disons-le très nettement nous n’avons jamais revu cette équipe pleine d’allant qui nous a souvent enchantés cette saison, qui nous rendait si fiers. Nous avons eu l’impression de retrouver ces années incertaines où ça ne tenait qu’à un exploit de Thauvin qui ne survenait pas toujours. L’équipe a perdu son football, ses idées directrices, sa sûreté technique, sa force.

Nous avons même failli voir les joueurs de Der Zakarian reprendre l’avantage par Khazri qui bouffait la feuille en manquant inexplicablement les cages à la réception d’un centre (65e).


À la 58e Vitinha était sorti, remplacé par Ünder. M’Bemba était entré à la place de Guendouzi.


66e Sanchez arrive devant Lecomte, il le crochète mais ne parvient pas à redresser le ballon.


À la 75e le stade se réveillait avec l’entrée de Payet à la place de Malinovskyi. Était-ce un aveu d’impuissance ? Une prise de conscience selon laquelle lui seul pouvait retrouver la clé ? Le joueur comme le coach avait tout à gagner. Quatre minutes plus tard, c’est Germain qui entrait pour les héraultais sous les huées terribles du public. On se mettait inconsciemment à craindre qu’il nous mette un coup de poignard sur la fin.

L’issue devenait de moins en moins incertaine. L’OM continuait de bafouiller son football alors que les montpelliérains défendaient ardemment le point du nul et donnaient sérieusement l’impression qu’ils allaient l’obtenir.

Notre équipe est malade. Dans ces conditions, la deuxième place va devenir difficile à conserver. Nous n’aurons pas toujours de la réussite à l’extérieur pour rattraper les conneries faites à domicile.

Nous avons vécu une nouvelle soirée décevante et nous regagnons nos domiciles la mine triste dans le vent et le froid. Nous avons le droit de commencer à afficher un pessimisme modéré… ce que nous nous interdisions jusqu’à présent.

Vitinha est intéressant en profondeur mais ça ne peut pas marcher du jour au lendemain. Encore un match à oublier, ça commence à faire beaucoup.


Vive le grand Roger Magnusson !


Thierry B. Audibert

jeudi 30 mars 2023

PROFITONS BIEN DE CES MOMENTS !

 Souvent je reprends le chemin du stade avec un vrai manque derrière une trêve internationale. Pas cette fois. Ça te fait ça aussi ?

Il y a eu tellement d’évènements incroyables ces derniers jours dans la vie politique de notre pays, tellement de faits choquants avec la violence de cet état policier qui nous a sauté à la figure, que l’OM est un peu passé au second plan.


Montpellier fera face ce soir aux olympiens dans un stade Vélodrome qui sera une nouvelle fois plein comme un œuf (certes à l’exception des Ultras, suspendus pour des raisons absurdes encore une fois). Le problème de la motivation supplémentaire qu’offre aux adversaires le fait de jouer dans une telle ambiance a été évoquée par Tudor cette semaine.


Le coach croate pense comme nous que nos adversaires haussent aussi leur niveau de jeu et de vigilance lorsqu’ils rentrent sur notre pelouse. Nous devons nous méfier de toutes les équipes, surtout après cette défaite aux tirs aux buts, ne le perdons pas de vue, contre Annecy.


Nous devrons d’autant plus nous méfier que Montpellier se comporte plutôt bien depuis que Der Zakarian a fait un retour à sa tête, et que ce dernier prend toujours un malin plaisir à pousser ses joueurs pour nous emmerder.


Si l’OM joue au niveau qu’on lui a vu atteindre cette saison, il ne devrait pas y avoir de problème. Oui mais voilà, dans quel état allons-nous retrouver l’équipe après cette trêve qui a permis à certains de jouer avec leurs sélections. Et ceux qui sont restés pour travailler à Marseille, auront-ils pu recharger les accus ? Car on avait trouvé sur les derniers matchs que le collectif n’avait plus vraiment le même élan. Ce n’est pas du reste la courte victoire olympienne obtenue à Reims, club qui était sur une très bonne dynamique, qui nous fera oublier qu’il a fallu un Pau Lopez des grands soirs pour revenir avec les trois points.


Ce qu’on a envie de demander à nos joueurs pour aujourd’hui, c’est qu’ils nous permettent de passer un bon week-end. Qu’ils se débrouillent pour que nous ne rentrions pas dans nos pénates avec l’amertume d’une nouvelle soirée gâchée au Vélodrome. Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Je crois que c’est une question de volonté. Ils ont la capacité de dominer leur performance physique et technique, de marquer aux moments les plus opportuns et de veiller à ce que l’adversaire ne nous refasse pas le coup de Strasbourg. Si on mène, l’adversaire ne doit pas revenir.


Ne me demandez pas le score que j’entrevois ce soir. Je ne sais plus quoi penser ou projeter sur cette équipe. Tu me diras que ça rend la vie moins fade.


Il y a des choses qui peuvent nous tracasser. D’abord, on a les boules pour Ounahi qui avait fait une belle entrée à Reims et qui s’est blessé à un doigt de pied avec le Maroc. Cela nous prive d’une carte. D’autre part, il y a les incertitudes qui commencent à planer au sujet de Vitinha, lequel n’a toujours pas réussi à nous convaincre, mais Tudor ne lui a guère donné de temps de jeu par ailleurs. Le coach se prive-t-il du joueur parce qu’il le trouve mauvais ou bien le pense-t-il pas assez prêt pour la Ligue 1 ? Cela nous embêterait beaucoup que Pablo se soit trompé sur lui. Surtout qu’il y avait de la monnaie en jeu.


Mais ce qui commence à nous gêner le plus, c’est quand on entend parler d’un intérêt de la Juve, non seulement pour le coach Tudor, l’un de ses meilleurs anciens joueurs, mais aussi pour le duo présidentiel Longoria-Ribalta. On a envie de crier aux italiens de nous laisser un peu tomber et de chercher des solutions ailleurs.


Tous ces éléments finalement nous inclinent à penser que notre situation actuelle reste fragile et que nous devons profiter de ce que nous avons, du duo présidentiel, des joueurs et de Tudor. Pour le cas où cela ne durerait pas. Oui, profitons bien… en espérant que nous finirons cette saison en restant à la 2e place, avec un gros écart sur le 3e… et si possible un écart minime avec le Qatar. Voilà qui nous donnerait le sentiment d’avoir progressé.


Bon match à toutes et tous.


Vive le grand Roger Magnusson


Thierry B. Audibert