samedi 16 décembre 2023

LE DOUTE À PROPOS DE GATTUSO EST PERMIS !

 Ami.e supportrice, supporter, mes respects du jour à toi qui restes fidèle au blog à l’ancienne. Ça te prend un poil plus de temps et de concentration qu’une brève vidéo que tu peux regarder, ou seulement écouter, en faisant autre chose.


Lire fait un peu chier tout le monde maintenant. Moi aussi je lis de moins en moins, même les articles sur l’OM de La Provence, je les survole depuis quelque temps. Ce n’est pas leur qualité qui est en question, c’est cette drôle d’époque de technologie et de multiplicité d’infos.


Tu l’as constaté jeudi, le match de l’OM à Brighton m’a énervé. Je ne supporte plus d’être si près du but parfois et de tout perdre par manque de ceci ou de cela.


Pour moi, les joueurs sont coupables d’avoir progressivement baissé les bras, ou écarté les jambes si on veut être plus mordant. Coupables d’avoir accepté la domination sans lutter pour contrarier les plans anglais. Pour les stresser. Non, on leur a laissé croire que s’ils appuyaient jusqu’au bout ils seraient récompensés. On leur a donné le moral. Par notre langage de jeu on leur a assuré qu’ils pouvaient continuer tranquille.


Alors je te connais, tu vas me dire que Brighton était plus fort, qu’on est juste à notre place, qu’on est qualifiés pour les 1/16e. Je te réponds volontiers que non, Brighton n’était pas plus fort. Tous nos joueurs, à part Ounahi très mauvais sur ce match, pouvaient jouer en face.


La grande différence est que cette équipe sait ce qu’elle a à faire, sait où elle va, elle a travaillé pour cela. Elle a répété ses gestes. Il n’y a pas d’incertitude technique, de doute sur le placement du coéquipier. Il y a une philosophie de jeu, une réflexion individuelle et collective, une confiance inébranlable (elle donne d’autant plus cette impression si tu ne fais rien pour la contrarier à part de la freiner). Tout ce que nos joueurs n’ont pas appris à faire. Ils savent si on les fait bosser et s’ils ont la bonne mentalité.


Nous n’avons montré jeudi qu’une trompeuse solidité défensive, reposant pour beaucoup sur les trois de derrière et les poings de Lopez, mais aussi et surtout les maladresses des joueurs de De Zerbi. Pour le reste nous avons été d’une nullité vertigineuse malgré la transversale et le poteau.


Le plus incroyable est que si nous battons Clermont en fin de ce dimanche que je vous souhaite excellent, nous reviendrons à une distance intéressante de nos devanciers, alors qu’aucun de nos problèmes actuels ne sera réglé.


Il y a une chose qui commence à m’intriguer. C’est l’apport de Gattuso sur cette équipe. Il n’a pas choisi les joueurs ni effectué la préparation. Entre les matchs rapprochés et les trêves internationales, il n’a guère eu de temps de travailler avec le groupe, d’autant moins si on y rajoute les blessés et les suspendus.


On ne peut pas encore vraiment le juger mais je ne vois pas grand chose de consistant qui me laisserait entrevoir sa patte, ne serait-ce qu’en partie. Je ne vois pas cet homme en situation de donner des certitudes à ses joueurs. De la force… peut-être, quelques repères, oui… mais j’observe les joueurs encore pas mal livrés à eux-mêmes. Il les pousse, leur gueule dessus, on lit souvent de l’inquiétude dans ses yeux malgré tout le courage qu’on lui prête encore en souvenir de sa carrière de joueur.


Il faudra de toute façon attendre la moitié de la prochaine mi-saison, après la trêve hivernale pour juger le bonhomme. Je m’autorise désormais à me poser des questions, cela dit en dehors de toute considération tactiques. Le doute, je dis bien le doute, pas la remise en question, est pour moi de mise désormais quant au coach de l’OM.


Il a toutefois raison d’insister pour que ses joueurs jouent à leur maxi cet après-midi. Il n’y a plus de petites équipes, et nous sommes de plus en plus amenés, et ça me tue, à admettre que nous n’en sommes malheureusement plus une grande.


Vive le grand Roger Magnusson

Thierry B. Audibert


jeudi 14 décembre 2023

L’OM A REFUSÉ LE FOOTBALL !

 Gattuso avait reconduit le 3-5-2 que lui ont imposé les indisponibilités à la différence que Bamo Méïté fut appelé à sa première titularisation à la place de Gigot victime d’une alerte de dernière minute.


Comme on pouvait s’y attendre, Brighton a confisqué le ballon, pratiquant un pressing très haut mais aussi dans toutes les zones du terrain, en étant dur et agressif sur l’homme. En pointe, ils ont bénéficié des appels et des prises d’initiative d’un Joâo Pedro très actif et opportuniste qui ne fut jamais en position de marquer. Derrière, les Olympiens qui ont vu des vagues défiler, ni les milieux, ni les attaquants marseillais ne parvenant à tenir le ballon, surent se montrer efficaces dans leurs interventions au cours d’une 1re mi-temps dans laquelle Ounahi fut inexistant.


C’était crispant mais ça tenait.

À signaler malgré tout que la plus grosses occasion fut à mettre à l’actif de l’OM vers la 15e avec une frappe de Clauss contrée, retombée mollement sur la transversale de Verbruggen.


0-0 à la mi-temps.


Après la reprise, rien ne changea. Les anglais continuaient d’envoyer leurs vagues mais les défenseurs marseillais faisaient à chaque fois bonne garde, toujours sur le fil mais ça tenait. Paradoxalement encore une fois, la meilleure occase était pour l’OM avec Harit qui tirait sur le poteau alors que c’était juste le moment que j’avais choisi pour aller pisser.


On se demandait si les milieux et les attaquants de l’OM allaient mettre un peu plus d’impact pour ne pas laisser ces anglais dérouler trop facilement. La pression ne cessait de monter, on sentait qu’à tout moment nous pouvions vaciller et alors que nous étions entrés dans les 5 dernières minutes, l’excellent Joâo Pedro se jouait de MBemba et Lodi qui lui avaient laissé un peu de marge, le brésilien frappait fort et trouait la cage olympienne. Brighton menait au score. C’était malheureusement mérité.


L’OM ce soir a refusé de jouer. Ou plutôt l’OM a fui le jeu. L’OM n’a pas fait face et n’a eu la possibilité de survivre longtemps dans ce match que grâce aux maladresses anglaises. Alors certes nous avons une transversale et un poteau, mais pour le reste c’est insuffisant. Nous avons accepté trop facilement l’agressivité adverse, sa qualité technique qui lui permet de travailler dans les petits espaces. Ce soir, nous sommes coupables de n’avoir jamais cherché à dérégler la machine. C’est indigne d’une équipe olympienne.


Gattuso m’a semblé impuissant à ramener ses joueurs dans la nécessité de reprendre le ballon.

On est qualifiés certes mais pas au niveau que nous pouvions souhaiter. Deux matchs se rajouteront au mauvais moment. 


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

mercredi 13 décembre 2023

OBJECTIF 1/8e !

 Amoureuse, amoureux de l’Olympique de Marseille, bienvenue ici dans cet espace où tu es chez toi.

J’écris un billet d’avant-match sur le tard une nouvelle fois. Hier au soir, j’étais au restau avec des amis et je n’ai pas pu me mettre à la rédaction de ces lignes. J’étais pieuté à plus de minuit, pas tellement une heure pour réfléchir.

Tu me diras, le match pour ce soir est tout réfléchi. C’est juste « interdit de perdre », rester devant Brighton à l’issue de cette dernière journée de la phase de groupe. L’objectif est motivant, il s’agit d’atteindre directement les 1/8e de finale de l’Europa League et de s’éviter une confrontation aller-retour intermédiaire pour arriver sur ce palier.

Brighton ne nous avait pas particulièrement impressionnés à l’aller mais c’était juste l’histoire d’un match, et l’OM ne s’était pas encore trouvé contrairement à ce qu’il semble avoir accompli après l’enchainement de 4 victoires.

Nous ne sommes malgré tout pas encore totalement convaincus que nous ne retomberons pas dans ces regrettables travers qui montrent une équipe timorée, inoffensive, qui donne l’impression de ne pas vraiment savoir comment attaquer, et fragile défensivement.

Ce match est d’autant plus important qu’il pourrait en cas de résultat positif booster les Olympiens pour les deux matchs de championnat qui viendront ensuite avant la trêve hivernale.

Il faudra comme d’habitude transformer les occasions et surtout éviter de ne pas céder face aux attaques de ces anglais qui ont marqué des buts dans toutes les rencontres qu’ils ont jouées.

Nous avons des absents, eux aussi, reste à déterminer laquelle des deux formations est la plus en forme. On peut espérer que ce soit nous, mais nous restons fragiles.

Kondogbia devrait reprendre sa place, Clauss et N’Diaye suspendus en championnat pourront jouer. Allez, on y croit.

Voilà, c’est tout. On se retrouve ce soir après le match ?

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

  

dimanche 10 décembre 2023

L’OM ENCHAINE !

 C’est fragile une équipe. Il en est de sa dynamique comme de l’amour dans un couple. Il est là, tu le tiens et au moindre relâchement de ta vigilance, il se barre sans que tu t’en rendes compte suite à une petite accumulation de détails.

On a vu Gattuso afficher beaucoup d’exigences vis à vis de ses joueurs alors qu’ils menaient 0-3 suite à des buts de MBemba, plutôt un but de raccroc (3e), suivi de deux autres d’Aubameyang (qui devient enfin le serial buteur qu’on attendait, 9e) et de Balerdi qui s’était élevé au-dessus de tout le monde sur un corner tiré par Clauss (34e), et si le coach italien essayait, peut-être avec un peu trop de fougue, de maintenir la motivation de ses joueurs au plus haut, ce n’était pas pour rien puisque les Lorientais totalement absents des débats jusque-là, réduisaient le score par Faivre (41e).

Gattuso avait reconduit le 3-5-2, plus adapté par rapport aux joueurs dispos.

On se sentait tellement tranquille en 1re mi-temps que je me suis fait une bonne tisane, totalement relax, ce qui ne m’arrive jamais quand l’OM joue, d’autant qu’Aubameyang rajoutait un 4e but de fort belle manière sur une ouverture de Vérétout, à la conclusion d’une très belle action. On approchait de la mi-temps, tout allait bien… et puis…


Et puis, changement de système pour Lorient qui passait en 3-5-2, affichait plus de présence dans les duels, et cela suffisait pour que les marseillais laissent leur belle mécanique se dérégler. Les joueurs de Le Bris revenaient à 2-4 sur un but de Benjamin Mendy dans un angle fermé suite à une frappe de Bamba Dieng qui s’était joué de Gigot, frappe repoussée par Lopez.


Le tournant du match intervenait à la 56e minute avec une situation très chaude sur les cages marseillaises, Lopez repoussait une une première frappe puis c’était Aubameyang qui sauvait sur sa ligne.


Bien heureusement, le score ne bougeait plus, les Olympiens restaient vainqueurs de ce match malgré l’expulsion sévère de Clauss à la 81e, malgré des situations très chaudes.


L’OM tient sa première victoire à l’extérieur de la saison en championnat, c’est la 4e victoire d’affilée, coupe d’Europe comprise. On reste dans la course, à distance, on peut espérer un petit rapproché à la trêve.


Mais ce qu’on a constaté encore une fois c’est que le football se joue surtout avec la tête, ce qu’ont produit les deux équipes illustra clairement ce mystère.


Lopez est avec Aubameyang le grand homme du match. Tout le monde a participé à cette victoire mais on donnera finalement à l’ensemble une note juste moyenne en raison de cette 2e mi-temps qui n’était pas que de la gestion.


L’OM enchaine, c’est ce qu’il faut retenir.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert