dimanche 30 juillet 2023

FAIM D’OM !

 Mesdames et Messieurs de la grande Cause Olympienne, bonjour,

Est-ce le moment de renouer avec l’écriture de billets (au fait, billets, chroniques, articles, appelez ça comme vous voulez), croyez-moi ou pas, je n’en sais rien, j’observe juste qu’aucune envie d’écrire ne se manifestait jusqu’à présent et ces lignes ne sont peut-être qu’un test pour vérifier si je suis encore capable de l’exercice, mais j’obéis à un petit quelque chose au fond de l’esprit qui pousse à revenir au clavier maintenant.

Je dois vous confesser que j’ai pourtant failli lâcher l’OM cette fois, en plein milieu d’un épisode dépressif, lié à mon boulot, duquel je ne suis pas encore vraiment sorti, mais j’ai finalement repris un abo.

Rendez-vous compte, je n’ai même pas écrit sur Marcelino, ni avant ni après son arrivée. Par contre, je me suis encore bien marré en lisant les saucisses que certains continuent de nous refourguer en période de mercato, pour le coach comme pour les joueurs ou la fameuse VenteOM. Il y a de plus en plus de mythos sur les réseaux sociaux du monde de l’OM.

Je publie ce matin au moment où devrait être annoncé l’arrivée du très attendu Iliman N’Diaye.

Je trouve sans originalité que le recrutement du jeune sénégalais boucle une belle histoire que peu de clubs finalement peuvent s’offrir. Je n’ai même pas envie de faire de mise en garde du style : « Attention, il semble tellement amoureux du club que le maillot pourrait se révéler plus lourd à porter pour ce jeune ». Je ne suis ni hypé ni en train de faire la fine bouche, l’histoire est belle mais il en est de N’Diaye comme des autres, c’est sur le terrain qu’on observera son apport, ce qui ne nous empêchera pas de lui souhaiter la bienvenue avec amitié et ferveur.

La grande question pour moi dans cette intersaison qui va toucher à sa fin bientôt est de savoir si nous sommes dans un projet qui tiendra la route, ou dans un nouveau one shot à la sauce Longoria, destiné certes à nous placer sur le podium mais aussi à se voir déchiré à la fin de l’année pour repartir sur du neuf avec un nouveau coach et un effectif profondément rafraichi ?

J’ai déjà exprimé ici mon envie de voir à l’OM un projet de continuité et non pas cette révolution permanente qui aura vu se succéder en peu de temps Vilas-Boas, Sampaoli et Tudor.

L’idée de changer jusqu’à 50 voire 60% de l’effectif chaque année comme le préconise Longoria me laisse interrogateur, même si cette fois on peut supposer que l’amitié réelle entre Pablo et Marcelino sera peut-être de nature à fonder un socle solide pour vraiment construire quelque chose de performant et durable.

Nous n’avons de toute façon pas d’autre choix que d’observer avec la passion qui est la nôtre ce qui est en train de se mitonner dans la cuisine olympienne.

Et nous avons tous hâte de passer à table. Certains sont même déjà assis en train de taper les couverts sur les assiettes.

Nous avons faim d’OM.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert