samedi 2 décembre 2023

OH L’OM, REDRESSE LA BARRE, VITE !

 Cher.e.s ami.e.s supporters.trices, on y retourne dès ce soir.

Après cette victoire-qualification en Europa League contre une équipe d’Ajax emmerdante mais à notre portée, retour vers cette situation pour l’instant plus caca que cata qui est la nôtre en championnat et dont il faut s’inquiéter.


Celle-ci est d’autant plus préoccupante que nous recevrons le Stade Rennais qui vient de changer d’entraîneur en récupérant Julien Stephan, lequel semble avoir déjà fait du bien à son ex-nouveau club. Un Rennes plutôt mal parti lui aussi dans cet exercice 2023-2024 mais qui se trouve juste un point devant nous (nous avons certes un match en retard) alors qu’il est à chaque début de saison annoncé dans le top 5.


Verra-t-on sur la pelouse du Vélodrome des effets bénéfiques et euphorisants de la victoire à l’arrache de jeudi soir contre Ajax ? Nous ne pouvons que nous le souhaiter alors qu’on devrait se peler les appareils reproducteurs sur les gradins d’un stade qui, fort heureusement, nous protège un peu mieux des météos cruelles que ses versions précédentes.


On a perdu Correa, et c’est bien embêtant (si tu rigoles tu as raison, c’est fait exprès), sans doute que Gattuso nous mettra N’Diaye à gauche, à moins qu’il ne tente autre chose, nous verrons bien. Je ne me prends plus la tête avec les choix potentiels de l’entraîneur. Alerte toutefois sur Veretout dont La Provence nous apprend ce matin dans l’article de Jean-Claude Leblois qu’il n’a pas pris part à la séance collective hier.


Cette équipe olympienne ne nous surprend plus dans sa médiocrité. Je sais que je suis dur mais comme vous tous j’en ai marre de la voir sans idée directrice forte, cette désagréable sensation qu’elle attaque au petit bonheur la chance et qu’elle peut se faire trouer par la première action tranchante du camp d’en face.


Il est évident que si nous sommes incapables rapidement de retourner la situation en faisant une série de 3 ou 4 victoires d’affilée, alors la saison sera longue en attendant une élimination en Europa League et d’hypothétiques matchs de Coupe de France, si encore nous avions la bonne idée de passer le 1er tour.


Ce que nous avons vu de notre équipe jeudi soir n’est en aucune manière susceptible de nous rassurer, de nous permettre d’envisager remonter vers nos ambitions initiales.

 

Les joueurs ne manquent pourtant pas de volonté. Ils ne sont pas dénués de talent, mais une chose proche de la peur commence à se faire sentir dans certaines prises de balles, certaines courses, il y a des micro retards dans les décisions, des appels mous, des touches en trop qui ralentissent (sans Correa ça ira mieux de ce côté-là).

Il est temps que l’OM se débarrasse de ses complexes, de cette culpabilité qu’il traîne (peut-être… j’imagine bêtement qu’ils portent une certaine conscience professionnelle) de leur élimination prématurée en Ligue des Champions.


Le football se joue en partie avec la tête. C’est aux joueurs de remettre la leur à l’endroit. Ils ont joué jeudi mais leurs adversaires aussi.


Il y a de bonnes nouvelles : Sarr et Aubameyang sont peut-être en regain de forme, et si Harit pouvait sortir une partie digne des grands soirs, on pourrait espérer. À condition que ça tienne derrière et que Pau Lopez soit encore décisif. Nous ne sommes malheureusement sûrs de rien avec cette équipe… enfin… si… on va encore souffrir. J’écris cela bien entendu en souhaitant de tout mon cœur que les joueurs me donnent tort. Qu’ils redressent la barre, maintenant !


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


jeudi 30 novembre 2023

ON REVIENT DE LOIN !

 Les matchs se suivent et se ressemblent par l’amertume qu’ils dégagent par leur contenu et leurs résultats même si ce soir l’affaire s’est bien terminée dans le temps réglementaire alors qu’on se résolvait à rentrer encore une fois la tête basse à la maison.

Si les supporters olympiens se sont rendus de bonne humeur au stade ce soir, parce que c’est dans leur nature, on ne notait pas la même ferveur, la même exubérance que d’habitude. Jeudi soir oblige, beaucoup arrivèrent au dernier moment au point que si les rangs semblaient clairesemés à quelques minutes du coup d’envoi, ils finirent par se garnir.


Malheureusement, si le stade était prêt à se faire soulever, on ne peut guère compter sur l’OM de cette saison pour nous envoyer au paradis.

Trois fois les Olympiens prirent logiquement l’avantage au score, trois fois ils se firent rejoindre suite à des placements hasardeux d’une défense aux abois.


Pourtant, après avoir inscrit leur 3e but suite à un superbe retourné d’Aubameyang sur un centre d’Harit, les Phocéens se retrouvaient en supériorité numérique, et malgré cela ils se firent rejoindre à nouveau.


Il y avait du mieux ce soir dans la volonté mais les carences moultes fois constatées dans les matchs précédents se sont retrouvées. Je ne les énoncerai pas.


Cette sensation étrange que cette équipe construit son animation offensive au petit bonheur la chance sans savoir elle-même où elle va. Quelques fulgurances mais trop peu et souvent inabouties.

Quant à la défense, elle a failli porter ce soir le poids d’une nouvelle contreperformance contre une équipe moyenne largement à la portée de nos joueurs, mais il y eut ce petit miracle comme contre Athènes, de cette faute de main du gardien de but l’obligeant à commettre une faute. L’arbitre sifflait penalty, Aubameyang le transformait, signant un hat-trick par la même occasion.


Tout est bien qui finit bien. Je voudrais ressortir Pau Lopez qui fit deux arrêts importants même s’il ne sort pas assez vite sur Brobbey pour le premier but hollandais (9e). Aubameyang est l’autre grand homme du match. Pour les autres, à l’exception de Corréa encore insuffisant, on accordera une note moyenne d’ensemble. Sarr est sur le chemin du retour.


On revient de loin néanmoins, car laisser le ballon comme on l’a fait encore une fois contre une équipe réduite à dix, c’est impardonnable. Le stade chante mais nos problèmes sont très loin d’être réglés.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


mercredi 29 novembre 2023

COMBLER LA DENT ABSENTE ?

 Mes amitiés, supporter, supportrice qui passe régulièrement sur ce blog

De quoi souffre l’OM ? C’était encore la grande question cette semaine après le très insuffisant match nul des Olympiens à Strasbourg, une équipe qui paraissait encore une fois largement à leur portée. Il va de soi que chacun y est allé de la sienne.


On a parlé d’erreurs de recrutement avec des recrues qui peinent à se mettre à la hauteur des espoirs qu’elles ont toutes suscités à leur signature. On a soulevé le problème du changement de jeu de Tudor à Marcelino qui aurait perturbé la machine. On reproche maintenant à Gattuso de ne pas faire évoluer son système vers un un 3-5-2 qui serait une panacée pour certains. Le coach italien évoque non sans raison des faiblesses foncières qui empêcheraient les joueurs de se livrer pendant 90 minutes. On cible aussi des faiblesses mentales, un manque de leader, d’aboyeur et ce sont les impitoyables guerriers que furent Bernard Pardo et Marcel Dib qui sont venus sur La Provence cette semaine confirmer ce que nous pouvions déjà constater tous seuls.


Il me semble que chaque joueur de cette équipe pourrait être très satisfaisant dans un collectif qui tourne bien.


Nous le savons, une équipe de football tient son équilibre et sa pleine expression à partir de notions très fragiles, infra-humaines oserais-je dire, tant nous sommes les un.e.s et les autres toujours à la recherche du meilleur pour le nôtre afin d’exprimer nos pleins potentiels. C’est encore plus difficile pour une équipe et c’est tout le sel, l’intérêt du football, ce mystère, cette chose impalpable de la part mentale inconsciente dans la production de la performance.


Nos difficultés pourraient être ailleurs, aussi… après tout.


Avez-vous déjà fait cette expérience très connue en kinésiologie ? Alors attention, je ne vous vends pas ici cette discipline que je ne maîtrise pas et à laquelle je ne fais jamais appel, je vois un ostéopathe régulièrement et ça s’arrête là, ce dont je vous parle est une chose plutôt répandue. Une chiropractrice que je voyais à une époque me demande un jour s’il me manquait une dent. Je lui réponds par l’affirmative, dans le fond, côté gauche. Elle me demande de tendre le bras, pose le sien sous mon poignet et me demande de l’abaisser. Impossible. Elle prend un bout de gaze et le place à l’endroit de la dent absente, je retends le bras, et là aucun problème à le baisser malgré qu’elle exerce une force contraire pour m’en empêcher. Les sportifs de haut niveau vont régulièrement voir le dentiste car il se passe dans la bouche des choses fondamentales pour la production de l’énergie. Cela m’entraîne la réflexion suivante.


En loupant la marche pour la qualif’ en Ligue des Champions, ce qui au-delà de la déception sportive a entraîné de grosses conséquences financières en terme de salaires et primes pour les joueurs, et pour l’équilibre budgétaire, est-ce que les joueurs n’ont pas fait perdre une dent au club ? On apprenait hier que la masse salariale va passer sous le contrôle de la DNCG, ce qui n’est pas catastrophique, mais pas anodin non plus.


Les joueurs sont-ils seulement payés en temps et en heure ?


Est-ce qu’ainsi, les joueurs, le board, le staff, ne vivent pas avec un manque qui aujourd’hui, et depuis le départ de la saison altère nettement la qualité de leurs productions.


Peut-être que s’il manque une dent, qu’il faut s’empresser de repérer où et de combler le vide par quelque moyen que ce soit, au risque d’en perdre d’autres avant la trêve hivernale, ce qui serait encore plus difficile à rattraper.


Sinon ce soir, on ira se cailler devant OM-Ajax… sans trop d’espoir que cela s’améliore vite.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert