Frères et sœurs de la Cause Olympienne, le bonjour sur vous.
La semaine est encore positive au moment où vous lisez ces lignes avec la victoire en Europa League mais elle pourrait ne pas bien se terminer.
Alors attention, non que je puisse croire l’Olympique de Marseille incapable de l’emporter à Lens mais la question du résultat reste tout de même en suspens. Les Sang et Or ont certes mal démarré dans ce championnat tout en affichant de belles prestations en Ligue des Champions, ils restent par conséquent des adversaires redoutables, particulièrement dans leur stade Bollaert.
On est forcé de repenser à la rencontre de la saison dernière qui s’était soldée par une défaite marseillaise qui avait tranché pour les positions finales sur le podium, les Lensois confirmant la 2e place qu’ils occupaient déjà au début du match. L’annulation du but de Sanchez avait peut-être fait basculer la rencontre, la faute à une intervention de la VAR qui ne s’imposait pas forcément selon l’interprétation du règlement. Et puis il y avait encore dans l’équipe nordiste un Terminator qui a souvent sorti son groupe de la merde : Seko Fofana. Et il avait frappé ce soir-là.
Fofana et Sanchez ne sont plus là, c’est à d’autres de prendre le relais.
Si les Lensois semblent moins performants que la saison dernière, ils n’ont pas totalement perdu ce caractère qui leur avait permis une saison incroyable. L’OM en revanche a vu son effectif bien plus remanié, a changé deux fois d’entraineur et on ne peut pas encore dire, malgré la victoire à Athènes, que son caractère soit particulièrement affirmé. Nous avons des qualités indéniables mais elles ne se concrétisent pas encore vraiment sur le terrain, elles ne s’expriment pas de manière assez ferme.
Un premier pas vers la solidité défensive a été effectué depuis 4 matchs, de plus Pau Lopez est peut-être sur le chemin de la grande forme (pourvu que ça dure), il va maintenant falloir concrétiser plus souvent les occasions. Jeudi dernier encore, les joueurs de Gattuso auraient pu se mettre plus vite à l’abri, notamment par Vitinha.
Aubameyang fera son retour. Le moins qu’on puisse dire est qu’il a la pression après sa sortie sous la bronca contre Lille. Contrairement à d’autres, je ne considère pas encore comme une erreur de casting, qu’il n’y a plus de Gabonais au numéro demandé (almanach Vermot). Je le sens en plein doute. Il n’a peut-être plus tout à fait la même condition physique, la même capacité à répéter les sprints, il se cherche encore dans cette équipe, dans son positionnement, dans ses déplacements, ses appels. Il est manifeste qu’il est dans le projet, mais il lui est difficile pour l’instant d’y trouver sa place.
On va s’épargner les clichés : « c’est un match d’hommes », « ce sera à celui qui le veut le plus », « faut y aller avec la rage » etc. On va juste espérer que notre OM affiche encore des progrès et se mette à croire en lui pour ne rien lâcher. C’est tout ce qu’on attend des joueurs. On veut encore croire en toi, l’OM.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
