Ô followers, followeuses adoré.e.s, lectrice, lecteur qui découvre ce blog,
Je suis bien emmerdé pour trousser un billet d’avant-match ce matin après l’annulation dimanche dernier du OM-Lyon dans les conditions que tout le monde connaît. Pourquoi ? Parce que j’ai rien de neuf à dire les amis. Vous reprenez le billet que j’ai publié au matin de cette annulation catastrophique où nous aurions dû rencontrer la lanterne rouge du championnat, et c’est bon.
Alors ne te prends pas la tête pour retrouver le texte, je te fais un résumé, de tête, j’ai pas envie de perdre mon temps moi non plus à chercher et relire, même si c’est pas très professionnel, je m’en fous puisque personne ne me paye.
En gros, l’OM pour moi est une équipe qui ne s’est pas encore vraiment trouvée. Certitudes et inconnues s’équilibrent parfaitement dans toutes les lignes. L’OM est fragile. L’OM est flou. L’OM est vaporeux. Ça manque de consistance, quoi. Pour ces raisons, j’étais déjà circonspect avant OM-Lyon, vous imaginez bien que je ne vais pas changer d’optique pour la réception de Lille qui nous devance au classement de 6 points (avec un match de plus, forcément).
Alors on va espérer que les mecs ont profité de la semaine pour bien bosser sous la direction de Gattuso pour améliorer tous les mécanismes qui peuvent gripper derrière, au milieu, ou devant. Mais peut-être qu’au-delà de leurs limites et de leurs imperfections, j’attends que les joueurs olympiens affichent plus de conviction, de force, de tranchant. Parce que lorsque tu es décidé à t’affirmer, tu dépasses tout, tu fais exploser n’importe qui. Alors, allez L’OM, fais-nous plaisir parce que depuis le début de la saison, on ne peut pas dire que tu nous as beaucoup fait grimper au plafond.
Je m’arrête là, non sans demander aux conos qui s’inventent une mission une caillasse à la main de se tenir loin du bus des joueurs.
Dernière précision, je ne pourrai pas assister à la rencontre. Je n’aurais jamais cru que la Ligue programme ce match un samedi soir, j’avais donc dit à ma femme qu’elle pouvait prendre nos places pour Attila qui est donné en ce moment à l’Opéra de Marseille. Je suis baisé, quoi. Il n’y aura donc pas de billet d’après-match à chaud.
En tout cas, si déjà contre Lyon c’était pas gagné, pour le match de ce soir ça l’est encore moins…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
