Les amis, ce sera court. Pas envie de m’étaler encore une fois sur les incertitudes que fait planer l’OM à chaque rencontre désormais. C’est là, on le sait ! Cette équipe peut se rétamer contre des baltringues et nous laisser retourner à la maison la queue entre les jambes.
Nous sommes à fond derrière nos joueurs mais nous scruterons fébrilement encore plus leur comportement dans l’espoir d’y déceler des améliorations dans la construction des attaques comme dans leur finition. Clauss et Tavares vont-ils retrouver de l’efficacité ? À condition qu’ils soient alignés… Tudor a bien dit en conférence de presse qu’il n’avait pas d’équipe-type et même qu’il pouvait changer de système. Il conviendra donc d’être prudent en projetant le onze qui débutera, dans lequel le retour annoncé de M’Bemba me rassure.
Évidemment, Troyes avant-dernier du classement de Ligue 1 ne peut nous effrayer même si on se souvient qu’Ajaccio, dernier (il l’est toujours du reste), est bel et bien venu nous battre chez nous, et que Strasbourg qui devance juste notre adversaire du jour, a su revenir de 0-2 à 2-2 sur cette même pelouse. Et Annecy… comment oublier Annecy…
Le football, l’OM, sont des choses importantes, certes. Si ce n’était pas le cas, cela ne ferait pas près de 13 ans que j’écris sur ces sujets sans y être obligé et encore mieux, sans être payé. Mais je dois vous confier qu’en raison d’évènements professionnels qui me troublent profondément, et au regard du contexte politique exceptionnel que nous connaissons, où s’exerce sans vergogne le pouvoir d’un seul contre tous et que le mot dictature n’a plus le caractère excessif qu’on pouvait lui prêter il y a quelques mois, le foot passe un peu au second plan pour ma part.
Le peuple va devoir se soulever maintenant s’il ne veut pas subir un resserrement de plus en plus intense sur sa gorge du système piloté par une petite bande de multimilliardaires qui possèdent tout. Je forme le vœu que le Vélodrome saura exprimer la colère du peuple à la première occasion.
Mais bon, l’essentiel est que nous soyons ensemble ce soir pour renverser ce signe indien qui nous voit accumuler les déceptions dans notre temple cette année. Tout renverser… tout ! Et reprendre la deuxième place suite à la défaite de Lens chez les qataris.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
