mercredi 5 décembre 2018

ENCORE UN COUP DE JAUNE !!!

Aïoooli amoureux transis de l’OM qui voient arriver un hiver de révolte sur Marseille et tout le pays,
Au fait, les marseillais qui ont le gilet jaune, aviez-vous pensé à l’enlever... c’était déconné de regarder ce match avec les couleurs de l’adversaire du soir...
Bref, pas évident de jouer sous cette pluie avec une pelouse qui fuse, les appuis difficiles.
Que pouvait-on dire de cette première mi-temps au cours de laquelle les deux équipes ont montré un bon niveau d’engagement, avec beaucoup d’intensité mais aussi d’imprécisions ? Rudi Garcia en laissant Lopez et Payet sur le banc avait sans doute souhaité mettre de la puissance dans son jeu, ingrédient qui fait défaut à l’OM depuis le début de la saison. Il fallait noter la titularisation de Kamara à gauche qui en dit long sur ce que pense le coach marseillais d’Amavi. Deux têtes de Rolando sur des coups de pied arrêtés de Thauvin, dont une qui passait de peu à côté. Aucune équipe qui ne prenait l’avantage sur l’autre jusqu’à ce que Rolando lance en stratège de grande vista Ocampos sur l’aile gauche, l’argentin débordait et centrait en retrait pour Sanson qui ajustait Dupe pour donner l’avantage à ses partenaires. Avantage de courte durée puisque sur un centre très bien ajusté venant de la droite, Rami qui avait oublié Sala dans son dos ne pouvait intervenir, l’avant-centre nantais catapultait la balle au fond.
Les nantais s’engrainaient un peu derrière mais on ne redoutait rien de méchant même si leur volonté de nous agresser, de nous harceler et de jamais lâcher était évidente.
Dieu merci, nous bénéficiions d’un pénalty suite à une main involontaire sur une tête de Germain qui voulait prolonger un centre. Thauvin le transformait sous la barre mais on a failli avoir peur. Alors que nous pensions regagner le vestiaire tranquille pour la mi-temps, Sala seul au milieu de trois marseillais parvenait à contrôler et à s’arracher pour donner derrière lui, Touré aux vingt mètres mettait la frappe parfaite malgré les tentatives d’interception de Rolando et Kamara. 2-2, tout était encore à refaire, mais s’imposait alors dans nos esprits la terrible question, avions-nous assisté à la bonne ou à la mauvaise mi-temps marseillaise ?
On se disait malheureusement que nous avions vu la bonne, puisque nous ne parvenions pas à nous créer une occasion jusqu’à ce que Sarr se fasse prendre dans l’engagement par son vis-à-vis, celui-ci centrait et trouvait son partenaire dans le dos de Kamara au deuxième poteau, Mandanda n’y était pas, j’ai l’impression qu’il aurait pu faire quelque chose sur cette action en anticipant le centre. 3-2 pour les nantais, nous savions que le temps allait vite défiler.
Sarr se voyait sortir par Garcia, Amavi le remplaçait pour reprendre son poste de latéral gauche alors que Kamara glissait à droite. Payet prenait aussi la place d’Ocampos. Sur un corner, Gustavo mettait la balle sur le poteau, et plus tard une action chaude mais confuse sur le but nantais était sanctionnée d’un hors-jeu. Mitroglou remplaçait Germain. Nous avions du mal à y croire, les nantais n’avaient pas envie de lâcher le morceau maintenant qu’ils l’avaient dans la bouche, et malgré un long temps de jeu supplémentaire, les hommes de coach Vahid maintenaient leur avantage, un Halilodzic qui avait pris cette équipe alors qu’elle était en mauvais état et qui a su en très peu de temps lui redonner une âme, une chose qui nous manque désormais même si les joueurs semblent faire ce qu’ils peuvent. Kamara était même à deux doigts d’un csc.
On y arrive plus. Même quand on arrive à mener au score sans nous montrer supérieur dans le jeu. Toutes les fautes de préparation de cette saison sont en train de se payer alors que nous sommes dans le money-time de fin d’année, ce moment où il faut prendre la bonne position avant de basculer dans la deuxième partie de saison. Il y a d’abord un sentiment d’euphorie de tout le club après les émotions de la dernière saison qui semble avoir dispensé tous ces messieurs, je dis bien tous, McCourt, Eyraud, Garcia, et les joueurs, de revenir avec toute la concentration que la nouvelle demandait pour être confirmée et améliorée. Cette équipe n’a pas été renforcée comme elle aurait dû l’être. Je ne peux pas m’empêcher de penser quand j’observe le comportement d’Eyraud avec les supporters, qu’il y a dans le fonctionnement du club de petites mesquineries qui cassent les couilles aux joueurs. Je ne suis pas sûr que ces derniers apprécient la volonté du président de gérer le club comme une entreprise. Les joueurs sont sérieux mais ne s’amusent pas. Ils ne prennent pas de plaisir dans ce qu’ils font. Tout le monde doit se remettre en cause, mais j’ai l’impression de commencer à me répéter depuis un moment. Gustavo, le meilleur sur le terrain ce soir sera suspendu à St Étienne, les choses vont devenir très compliquées, il est évident qu’elles ont totalement échappé à Garcia et que celui-ci n’est plus très loin de la fin. La seule question qui se pose aujourd’hui est de savoir qui mettre à la place, et c’est la seule chose qui peut le sauver pour l’instant, mais jusqu’à quand, car ce n’est pas avec les propos comiques qu’il tient en conf’ de presse qu’on peut entretenir le moindre espoir.
On a pris un bon coup de jaune, et on est mal.

Vive le grand Roger Magnusson !!!

dimanche 2 décembre 2018

VITE, UN VRAI 9 !!!



Aïoooli peuple marseillais méprisé des dirigeants, que ce soient Macron et son acolyte barbu, ou bien Gaudin qui a du sang dans les dossiers, ou Eyraud le petit père fouettard à lunettes qui pratique des tarifs discriminatoires...
Il fallait enchaîner par une victoire pour se rapprocher encore du podium. Large si possible. Mais un jeu trop lent où tout le monde multiplie les touches de balle, manquant trop de variétés, un manque récurent de puissance auront contrarié toute notre volonté d’aller vers l’objectif.
Ce sont des rémois solides qui se sont présentés en vert australien sur la pelouse du Vélodrome dans ce début de soirée dominical. Reims en vert et les arbitres en rouge, les winners habituellement orange étaient en jaune, il était légitime de perdre un peu ses repères.
On retrouvait le 4-2-3-1 de l’année dernière, avec les mêmes joueurs qui avaient porté haut les couleurs (toujours bleues et blanches) l’an dernier.
De la volonté de bien faire dans les premières minutes avec un ballon qui re vient dans les pieds d’Ocampos, mais pas suffisamment pour qu’il puisse l’exploiter, pas de cul (il en a rarement dans ce genre de cas). Et puis les rémois ont remonté leur bloc quand nous le baissions. Pas d’occasions pour eux mais les olympiens auraient eu tort de les laisser faire. Vers la 16e, on voyait une belle tête de Rami au premier poteau sur un corner de Payet mais le petit Mendy intervenait.
Il s’interposait un peu plus tard sur un coup-franç de Payet. Ça travaillait plutôt bien au milieu avec Gustavo-Lopez (ce dernier touchant encore beaucoup de ballons, Payet jouait son rôle de chef d’orchestre. Le côté droit avec Thauvin et Sarr se montrait actif et de l’autre côté, Ocampos avait couvert à la mi-temps beaucoup de terrain. Derrière Rami-Rolando veillaient au grain bien protégés par les milieux. Germain mettait deux fois le bout du nez à la fenêtre sur des têtes, détournées, il se montrait même un peu trop altruiste par deux fois, échouant dans la dernière transmission.
Le jeu reprenait tranquille en deuxième mi-temps, les olympiens ne parvenant jamais à changer de rythme, pourtant il fallait marquer pour desserrer l’étreinte. La nécessité de changement se faisait sentir et Garcia choisissait d’envoyer Mitroglou à la place de Germain qui n’en touchait plus une, et Sanson à la place de Lopez. La sortie de ce dernier enlevait quoiqu’on dise une partie du liant technique au jeu olympien. On allait vers des tentatives de coup de boutoir, la 80e minute arrivait vite. On se faisait une grosse frayeur avec Mandanda lorsqu’un rémois se trouvait en bonne position pour une frappe du gauche enroulée qui passait de peu à côté.
Strootman remplaçait Ocampos... à la 87e... on va pas chercher à comprendre... et pourquoi pas N´Jié ??? Mais nous n’étions plus en mesure de nous procurer la moindre occasion et c’était lamentable. Nous ne profitons pas des faux-pas de ceux qui nous précèdent alors qu’il y avait le pain et le couteau. Mandanda, lent à la relance, n’a pratiquement rien eu à faire. C’est bel et bien le travail de Garcia sur lequel il convient désormais de s’interroger. Le jeu manque beaucoup trop de variété, de puissance, de création, de véritable engagement. Cette équipe a perdu sa force collective. « Mouille le maillot ou casse-toi » a chanté le virage sud quand les joueurs sont venus vers eux à la fin du match. Cet OM qui n’a pas été renforcé comme il aurait dû l’être par la faute d’un manque manifeste de volonté d’investir est particulièrement malade, inoffensif, plat, fade, et c’est tout le monde qui est responsable. Eyraud peut essayer de faire le nouveau proxo de Marseille, le barbot de luxe avec ses tarifs discriminatoires en forme de racket ciblé, si ça tourne mal, il va se retrouver dans la merde et ce ne sont pas les petits de Twitter qui pourront le sauver. On aurait dû repartir avec la banane, au lieu de ça, c’est avec les glandes qu’on repart à la maison.
Garcia, bouge-toi !!! Eyraud, un vrai 9... vite.

Vive le grand Roger Magnusson !!!