samedi 20 mai 2023

TROP LES GLANDES !

 J’ai rarement commencé un billet en étant aussi dégoûté. Peut-être parce que je sentais que ce serait compliqué.


Que disais-je dans mon billet d’avant-match ce matin ? Que j’attendais l’OM sur le caractère. Que l’équipe maîtrise le ballon et le match de bout en bout. Qu’on se crée des occasions sans les vendanger. Et que l’on voit un grand Pau Lopez.


Qu’avons-nous vu ? Rien de tout cela.


Nous n’avons jamais été capables de jouer au ballon sur ce match sauf pour le contre qui débouche sur le but de Clauss, une interception de Malinovskyi qui échange avec Ünder avant de lancer l’ex-lensois en profondeur (28e). Il y a aussi cette belle contre-attaque juste avant la mi-temps avec des échanges en 2 touches de balle, et cette fois Clauss frappe au-dessus… vendange totale. On se met alors à espérer que nous n’aurons pas à regretter cette occasion et malheureusement c’est bel et bien le cas dès la reprise avec une mésentente entre Kabore et M’Bemba qui oblige Pau Lopez à prendre le risque de plonger dans les pieds d’un lillois et comme bien souvent dans ce cas le gardien accroche l’attaquant, c’est le pénalty que transforme David. 1-1.


Malgré cela l’OM ne parvient pas à réagir comme il le faudrait. Au contraire, ce sont les lillois qui sont dopés par cette égalisation. L’arbitre alerté par la VAR annule logiquement un but de Sanchez hors-jeu. Et puis rien et comme on le pressentait, centre de Cabella entré en jeu auparavant, tête et but, M’Bemba étant resté à chercher des fraises dans la surface, ma foi, c’est la saison.


La 1re mi-temps fût très serrée. Densité au milieu, intensité des deux côtés ce qui entraînait de multiples erreurs techniques. La 2e mi-temps fût totalement lilloise. Nous n’avons pas existé, ou trop peu ce qui revient au même quand on est l’OM.

Nous finirons 3e je ne me fais plus aucune illusion et toi qui me lis partage sûrement ce point de vue. La saison est terminée. Nous sommes à notre place.


Les olympiens se sont flagellés tout seul alors qu’ils avaient plusieurs fois laissé passer l’occasion de prendre des points. Ajaccio, Strasbourg deux, Montpellier, Lens. C’est un échec.

C’est l’échec des joueurs qui ont souvent mal négocié des moments importants, c’est aussi celui du coach malgré son record de points.


Puisqu’il faut parler de Payet laissé à Marseille par le coach parce qu’il n’aurait pas assez mis d’enthousiasme à l’idée d’être dans l’équipe des remplaçants, oui… Tudor est responsable de ne pas l’avoir utilisé dans des moments-clés, on pense à Lens où lui et Guendouzi arrivent trop tard. Perdre Matéo Guendouzi comme l’a fait le coach lui appartient totalement alors que nous savons tous quel guerrier il est et à quel point il est capable de motiver les autres. Oui, Tudor est mort avec ses idées. Il est 3e, avec un record de points mais il fait moins bien que Sampaoli, et il n’a pas su garder l’appui de tous ses joueurs. Sans doute est-il d’ailleurs sur le départ pour la Juve.

Je n’ai pas envie d’en dire plus. Je suis même pas sûr que j’irai voir le dernier match au Vélodrome, je me demande même si je ne vais pas arrêter de me passionner pour ce club comme je le fais. « Trop les glandes » c’est une chanson du groupe Quartiers Nord que Rock le leader peu intéressé par le ballon met malicieusement sur sa page facebook les soirs de défaite pour nous faire maronner mais c’est tout à fait mon état d’esprit ce soir.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

vendredi 19 mai 2023

LA VICTOIRE OU LA MORT

 Je le disais dans le billet à chaud dès le coup de sifflet final d’OM-Angers, cette 36e journée risque d’être sanglante dans la lutte pour la 2e place. Tous les scénarios sont envisageables au regard des opposants qui attendent l’OM et Lens chez eux, prêts à jouer les arbitres.


Avec le LOSC, c’est l’OM qui aura l’adversaire le plus coriace à affronter puisqu’il est situé 8 points au-dessus du FC Lorient dans ce championnat de Ligue 1. Ce sera d’autant plus difficile pour les olympiens que les dogues lillois jouent une qualif’ directe pour l’Europa League au coude à coude avec Monaco. On a beau se dire qu’ils seront peut-être gênés par l’absence de trois titulaires habituels alors que le groupe olympien est au complet, à l’exception bien entendu des marocains Harit et Ounahi, ils seront organisés comme toutes les équipes qui nous affrontent, pour nous prendre dans le dos au premier déséquilibre un peu trop prononcé.


Les joueurs de Tudor n’ont plus le choix. Une seule alternative : la victoire ou la mort. À 3 matchs de la fin et avec 1 point de retard sur Lens, s’ils veulent mettre la pression sur Les Sang et Or il leur faut impérativement revenir avec les trois points. Cela suppose comme à l’habitude qu’ils prennent la possession du cuir, qu’ils se créent des occasions et surtout qu’ils ne les vendangent pas. Et d’un autre côté, il faudra un grand Pau Lopez car l’adversaire le sollicitera sûrement bien plus que ceux des derniers matchs.


Réussite offensive, réussite défensive sont les paramètres principaux d’une victoire. On ne peut pas dire que nous démarrerons ce soir la rencontre avec beaucoup de certitudes dans ces domaines tellement notre équipe, comme on l’a vue à Lens, peut se fragiliser assez facilement face aux éléments contraires. C’est dans le domaine du caractère que nous l’attendrons encore une fois. Dans l’idée de caractère on entend surtout la volonté de faire mal, de remporter les duels, de maîtriser la rencontre d’un bout à l’autre et d’avoir le sang froid nécessaire au moment de l’estocade. Il faut frapper un grand coup si on veut se donner les moyens de finir devant les Lensois.


Tudor me dérange un peu avec son autosatisfaction sur la saison olympienne. Il aura beau battre le record de points, si l’OM finit 3e ce sera un échec. Si c’est 2e à la différence de buts, l’objectif sera atteint mais pour autant cela ne marquera pas une nette différence avec la saison de Sampaoli. Pour que la saison soit réussie, un peu plus que la précédente, j’attendais personnellement une nette différence de points avec le 3e tout en ayant un écart minimum avec le 1er. C’est mal parti !


Qui sera aligné au départ ? On est sûrs pour Pau Lopez, Kolasinac, Clauss, Vérétout, Rongier, Ünder, Sanchez. Si Gigot est pleinement opérationnel il a de bonnes chances d’être là. M’Bemba a un peu disparu, son retour est possible mais Balerdi est tout de même un chouchou du coach croate. On peut supposer que Malinovskyi, l’autre chouchou, et c’est inexplicable au regard des performances, sera aussi dans le onze de départ même si je continue de lui préférer Guendouzi. Tavares va-t-il retrouver un statut de titulaire ou est-ce qu’Ünder sera repositionné en piston droit, ce qui replacerait Clauss à gauche ? Vitinha devrait être sur le banc… mais sait-on jamais…


Réponses à toutes ces questions ce soir.


Au fait, avez-vous lu mon billet sur le 26 mai 93 ? Je vous mets le lien ci-dessous :


https://homemarseille.blogspot.com/2023/05/la-victoire-ou-la-mort.html?m=1


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert


jeudi 18 mai 2023

LE PARADIS ÉTAIT À MARSEILLE…

 En observant les photos prises en plongée de la Canebière et du Vieux-Port en liesse ce soir-là, on ne peut laisser de côté que réside un tas d’univers, d’histoires de toutes sortes, de destins, dans chaque tête qui compose cette masse de bonheur indescriptible.

Je n’avais pas tout à fait 32 ans le 26 mai 1993.

Ma vie professionnelle était en train de basculer et c’était pas drôle.


Retenu par le boulot, en manque d’argent un peu, et surtout par superstition, j’étais resté à Marseille. Superstition car deux ans auparavant j’avais fait le déplacement à Bari et je me ressentais comme un chat noir potentiel. Gouin mon vieux pote qui depuis tout petit me cassait le ventre de rire était parti à Munich avec son cousin.

J’étais responsable d’une librairie sur La Canebière. J’avais enfilé pour la journée le maillot Panasonic que m’avait offert ma sœur deux ans auparavant. Nous sentions qu’il allait se passer quelque chose de spécial. La ville frétillait de bleu et blanc. La journée entière fut une musique ininterrompue de klaxons parfois assourdissants. Cette fois, ce serait pour nous, on cherchait tous les moyens de s’en convaincre. Milan était juste la meilleure équipe de la planète. « L’Ogre milanais » disaient les journaux parisiens.

Le match, je l’ai vu chez mes parents à St Loup. Je tenais à le vivre aux côtés de mon père, de mon oncle, de mon neveu qui terminait ses études de pharmacie, ceux avec qui je partageais le foot depuis toujours. L’OM c’est avant tout la famille. Ma mère, Tatie sa sœur jumelle, ainsi que ma femme, étaient restées à deviser sur le balcon, à distance de notre excitation mais venant régulièrement aux nouvelles, un peu pompettes dans cette atmosphère de fête.


Nous avons vécu ce match en apnée comme tous les supporters de l’OM, qu’ils soient au stade, dans les bars ou restés dans leur foyer. Mon oncle, aveugle, multipliait frénétiquement les aller-retours de sa chambre où il écoutait le match à la radio, jusqu’au salon pour communier avec nous son angoisse que la rencontre nous échappe. Mon père, si prompt à critiquer l’arbitre ou un de nos joueurs n’articulait pas un mot, son visage restait figé avec la bouche ouverte, on aurait pu penser qu’il était mort. Mon neveu n’a jamais été un grand bavard mais il en disait encore moins. Moi, je sais plus. On dévorait l’écran des yeux.


Quand l’arbitre a sifflé la fin, nous sommes restés un moment incrédules. Comme si ce à quoi nous venions d’assister ne pouvait avoir existé. Les deux phrases qui revenaient le plus dans les bouches marseillaises ce soir-là furent « On l’a » et « Mais tu te rends compte ? ».


Quand Deschamps a soulevé cette merveille de Coupe que seules les équipes exceptionnelles peuvent brandir, j’ai pleuré, lâchant 22 ans d’une rage commencée ce soir de 1971 où impuissants, nous avions vu à la télé l’OM se faire étriller en Hollande par l’Ajax d’Amsterdam du grand Johan Cruyff. Et puis j’ai repensé en accéleré à l’après-Marcel Leclerc, la coupe de France 1976 en lot de consolation, puis la descente de 1980, l’équipe des Minots, la remontée, encore l’Ajax en 88, le doublé 89, la main de Vata 90, Bari et le tir au but d’Amoros, le naufrage de Prague... j’avais tout vécu, et là nous étions enfin sur le toit de l’Europe, du Monde même.


Nous sommes des dizaines de milliers de marseillais à avoir chialé ce 26 mai 93 en repensant à tout ça, et parce que c’était trop beau. Puis nous sommes descendus sur La Canebière. Sur le chemin, les moulons en folie devant les bars de quartier, qui pour certains n’existent plus. Encore les klaxons.

Tout Marseille s’est retrouvé sur le Vieux-Port, heureux… que dis-je, en apesanteur, comme si toute la ville avait pris un funiculaire invisible vers le Paradis. C’est nous tous qu’on voit sur les photos, en lien télépathiques avec ceux qui étaient encore à Munich.


30 ans ont passé. Mes parents ne sont plus là. Ma tante, non plus. Mon oncle Dédé, le frère de mon père a sûrement retrouvé la vue au ciel. « Après la fête… » chante IAM. Mon neveu a une pharmacie dans la Drôme, il ne vient plus guère à Marseille mais il ne manque pas un match. Sa maman, ma sœur, est partie il y a peu nous laissant un trou béant dans le cœur qui ne se referme pas. Gouin s’est envolé aussi, non sans souffrir. Lui qui était la tchatche marseillaise incarnée, on lui a enlevé la langue suite à un cancer de la gorge et du larynx. Comme pour la lui rendre, je pense à lui chaque fois que je monte sur scène pour jouer Jobi. À mon cousin Riton, comme à René Malleville aussi.


Ma vie professionnelle est encore en train de basculer après plus de 25 ans de stabilité.


30 ans, c’était hier. « Demain, c’est loin » chante aussi IAM mais que dire d’hier. Tellement loin qu’en songeant à ce que nous avons gagné ce jour-là, nous devons avoir aussi une forte pensée pour ceux qu’on a perdus, comme à ceux qui sont nés auxquels nous devons inlassablement transmettre.


Seule l’étoile d’Or qui surmonte fièrement notre écusson rappelle que ce moment a existé même si très vite on a essayé de nous le salir et de nous le voler.

Aujourd’hui je ne vis que dans l’espoir qu’un jour nous reprenions tous l’ascenseur vers le Paradis. Si je suis toujours de ce monde, je pleurerai encore pour la prochaine.


Il n’y a pas un match sans que mon père et mon oncle, fantômes d’amour du club, ne soient à mes côtés. L’OM, c’est la famille. Je raconterai cette histoire par-delà la mort pour revivre pendant l’éternité ces moments de grâce.

Dans le Livre de Jobi de Henri-Frédéric Blanc, Jobi confie à son psychanalyste : « Un jour, je me suis rêvé que Marseille était au Paradis… ou plutôt non… que le Paradis était à Marseille… ».


Merci à jamais au Boss sans lequel rien de cet émerveillement qui ne s’éteint pas n’aurait été possible. Et au Belge, aux joueurs… À Marseille, enfin… notre ville, la seule ville de France dans laquelle pouvait se dérouler cette fabuleuse épopée, la seule capable d’en réécrire une autre un jour.


Ce texte est dédié à tous ceux qui ont Marseille et l’OM profondément dans l’âme, eux seuls pourront comprendre.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

dimanche 14 mai 2023

VICTOIRE OLYMPIENNE MAIS PAS ASSEZ LOURDE…

 Cela faisait mal au cœur de voir la tribune Fanatics vide, surtout après les images de la zone suspendue à Bollaert l’autre jour, au moins aussi grande qu’un timbre-poste. Tudor a surpris par une compo à vocation offensive qu’on aurait bien aimé lui voir les couilles d’aligner contre des équipes de calibre supérieur. Ünder était en piston droit, Rongier dans un poste hybride de central axe gauche s’insérant au milieu en phase offensive. Guendouzi était chargé d’animer la bascule avec Vérétout alors que Payet et Malinovskyi se tiendraient derrière Sanchez. Il fallait inscrire beaucoup de buts, l’option était clairement annoncée

Nous avons assisté à dix premières minutes très enlevées avec des vagues olympiennes incessantes se traduisant par de chaudes opportunités, mais ni Sanchez qui décroisait une tête sur un centre d’Ünder (4e), ni Payet du bout pied au 2e poteau sur un centre (6e), et encore Payet sur un centre d’Ünder qui ne parvenait pas à se mettre en situation de frapper, n’ouvraient une marque très attendue.

Il fallait ensuite attendre la 24e pour voir Payet encore à la passe en profondeur pour Ünder qui prend son vis à vis de vitesse et tente de transmettre à Sanchez mais le gardien angevin est le premier sur le ballon.

Les minutes défilent et on se dit que pour une large victoire ça va être difficile. Les angevins offrent deux lignes de 5 serrées, vigilantes et mobiles. Alors qu’on se dit qu’il serait bon de mettre au moins le 1er but, au contraire, ce sont les angevins qui amorcent un contre meurtrier, leur attaquant part lancé dans la profondeur et frappe sous la barre de Lopez 0-1 (28e). Le public encaisse avant de lancer des « allez l’OM », espérant qu’il s’agit d’un accident passager.

34e Centre de Clauss pied droit Sanchez se précipite dans la profondeur et change la trajectoire du bout du pied. Il garde longtemps les yeux sur l’arbitre de touche qui n’a pas levé le drapeau. Pas de VAR non plus. On souffle. 1-1.

40e Centre d’Ünder, tête de Balerdi sur le gardien.

À 1-1 à la mi-temps, on reste relativement confiant d’autant qu’à la reprise dès la 47e Malinovskyi enfin, transmet à Sanchez qui est obligé de s’écarter pour déborder, il réussit à redresser le ballon qui passe devant le but, Payet surgit et place le ballon au fond du filet du plat du pied. 2-1 on commence à respirer.

61e Les angevins nous font une frayeur à la suite d’un coup-franc, injustifié de là où je me trouvais, il était repris de la tête de peu à côté.

64e Payet sort sous les acclamations pour son excellente prestation. Entrée de Vitinha.

65e Tavares remplace Clauss

68e Nouvelle frayeur quand un angevin perce sans que personne ne songe à l’arrêter, heureusement qu’il frappe nettement au-dessus en bout de course.

75e Situation confuse dans la surface alors que Sanchez est à la lutte pour le ballon sur un centre. Le défenseur à la lutte touche le ballon de la main. La VAR intervient et l’arbitre décide du penalty. Le communiqué de l’OM dans la semaine a peut-être payé, il est souvent arrivé qu’on ne nous accorde rien sur la même. Vérétout transforme 3-1. Allez, il reste un quart d’heure. 

83e Vitinha intercepte tout seul comme un grand et file au but mais il croise trop son tir et ça passe à côté. Du JPP 86-87 dans le texte.

87e Frappe d’Ünder du gauche. Au-dessus.

88e Vérétout a l’occasion de reprendre de volée après un contrôle… au-dessus.

On a vu une équipe marseillaise volontaire, décidée à remplir sa mission, non seulement de gagner mais aussi de la manière la plus large possible. Si la victoire est là, il n’y a qu’une différence de 2 buts et c’est très dommage car les occasions furent nombreuses, l’OM pêchant souvent dans le dernier geste.

Payet aura été le grand bonhomme de ce match tant qu’il fût sur le terrain, tous les ballons d’attaque passant par lui, c’est tellement vrai qu’on sentit une vraie différence après sa sortie. L’autre bonhomme, mais on y est habitué fut Alexis Sanchez, buteur, passeur décisif et sur le coup lors de la main angevine. Tout le monde s’est arraché, les entrants furent à la hauteur aussi il faut le signaler. Rongier s’en est bien sorti dans ce rôle hybride, Vérétout et Guendouzi ont beaucoup donné, tout comme Ünder très bon encore. Seul Malinovskyi rata surtout sa 1re mi-temps pour se reprendre un peu au début de la 2e mais c’est insuffisant. Pau Lopez n’a pas eu grand chose à faire.

La prochaine journée sera sanglante avec Lens qui se rendra à Lorient et l’OM à Lille. Et si les lillois, ennemis des lensois nous laissaient le match, ma foi…?


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert