Bon, on va pas tourner autour du pot ami(e)s supporters et supportrices de l’OM.
Nous en avons tous marre, pour ne pas dire autre chose, de la trajectoire de victime de notre équipe depuis le début de cette saison, que ce soit en championnat ou en coupe d’Europe.
On en peut plus de voir une équipe sans caractère, qui a peur de jouer, qui nous donne plus que l’impression qu’elle doute de ses capacités quand elle a la situation en main. Nous commençons à être agacés d’observer des joueurs de Gattuso incapables de faire mal à leur adversaire, nous laissant le spectacle de leur pudeur de gazelle quand il faut le frapper.
Le nouveau coach italien de l’OM a beau transmettre généreusement de l’énergie à son effectif de fatigués, on ne peut pas dire que pour l’instant ses résultats soient assez encourageants pour nous laisser penser que la situation va s’améliorer. Je ne m’avance guère si j’affirme que peu d’entre nous apprécient le concept de défaite encourageante, une formule pour les loosers.
Ce sont donc les grecs de l’AEK Athènes qui viennent défendre leur peau de leader du groupe dans cette Europe League. C’est un contradicteur coriace qui débarquera assez diminué sur le plan offensif par au moins trois absences mais il ne faut jamais projeter un match sur ce genre d’argument. C’est dans cette double confrontation qu’il va falloir enfin non seulement afficher ses ambitions mais aussi les transformer. C’est la dernière chance. Après cela risque d’être trop tard.
Nous aurons des absences aussi mais on ne trouve pas de joueurs majeurs dans cette liste. Pau Lopez y figure, certes, mais faut-il le considérer comme un joueur majeur ? J’en doute et pourtant je l’aime bien. Vraiment ! Nos yeux seront braqués sur nos attaquants, Aubameyang, Sarr, N’Diaye et nous attendons d’eux qu’ils convertissent leurs occases en but. Mais on veut de l’envie et de l’efficacité.
Il faudra gagner la bataille du milieu, c’est un poncif mais cela reste la vérité. Avoir la possession est une clé du match, à condition de jouer juste et sans complexes pendant toute la durée de la rencontre, dominer la situation sur le plan technique en évitant des maladresses qui redonnent le ballon à l’adversaire. Blanco suppléera Pau Lopez et nous verrons bien si lui aussi sera à la hauteur de l’évènement.
Pour ce qui est des supporters, je suis assez vieux pour savoir que les nôtres, le CU84 notamment, le premier groupe Ultra de tout le pays, a de très forts liens d’amitié avec ceux d’Athènes. Débarquant dans un resort de Rhodes voilà peu, cela me fut rappelé par le concierge de l'hôtel parlant français, son visage s’éclairant lorsque, me demandant de quelle ville française nous venions, mon épouse et moi, et que nous répondîmes : Marseille. Je suis supporter de l’AEK d’Athènes nous lança t-il enflammé, nous sommes amis.
Il est temps de conclure, les billets les plus courts sont souvent les meilleurs. Nous demandons de l’envie et de la conviction à nos joueurs. Deux ingrédients indispensables pour gagner des matches.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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