Aïoooli supporters sans peur, supporters sûrs de leurs forces, supporters de conviction.
Pourquoi je commence ce billet ainsi ? Parce que cette semaine j’ai observé sur twitter les nouvelles critiques portées sur les capacités du coach à gérer, accompagner et accroître la montée en puissance de l’OM. Celui qui niera que Rudi a fait du bon boulot ne m’apparaît même pas digne d’entrer en discussion avec lui, comment repousser une telle évidence. J’ai vu aussi, les mêmes souvent, annoncer le prochain match comme une catastrophe à venir au regard des absents, Ocampos, Gustavo, Thauvin, et on apprenait juste avant le coup d’envoi le forfait de Sakaï. Cela faisait certes beaucoup, mais on pouvait espérer un résultat pour peu que ceux qui seraient alignés donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pire que ça, je suis tombé sur des commentaires faisant état d’un match horrible, calamiteux, pourri de nos joueurs. Et bien, là encore, je ne suis pas d’accord.
Aborder le match avec autant d’absents nous préparait à un début difficile. Il convenait d’abord de ne pas laisser à ces niçois l’occasion de se mettre en route. Balotelli faisait planer une odeur de danger mais c’était sans conséquence, sinon Mandanda répondait présent. Sarr intervenait ric-rac dans les pieds de l’italien, lequel frappait souvent sans résultat.
Bien entendu, et on peut le déplorer, nous jouions mal les coups en perdant bêtement des ballons à l’approche des 30 mètres, de la part d’un joueur inhabituel : Payet... quand ce n’était pas Radonjic, et c’était agaçant. On ne passait jamais dans le un contre un, ce qui nous empêchait d’aller porter le danger sur les cages niçoises. Il fallait surtout ne pas laisser d’angle aux niçois. Amavi se faisait encore trop souvent prendre dans le dos pour le plus grand bonheur de St Maximin, le seul joueur de Vieira apparaissant inquiétant. Au milieu, ça travaillait bien, aussi bien dans la conversation du ballon, que dans le travail de récupération. On avait juste du mal à ressortir la balle mais ce fût progressivement corrigé. Et surtout, nous avions des problèmes à la perte de balle en position haute... ce qui disparut aussi en deuxième mi-temps.
Ce que je retenais pour ma part, c’était l’engagement, la volonté de bien faire, de rester solidaire. Tous ces ingrédients étaient là et la récompense arrivait juste avant la mi-temps, un bel échange côté droit entre Radonjic et Sarr, un bon centre de Bouna, un contrôle parfait de Sanson et la bonne frappe du gauche derrière. But.
Alors oui, une occasion, un but. Il fallait se rassurer. Se montrer inflexible, décourager l’adversaire. Nous avons su le faire, ainsi les niçois mettaient de moins en moins de conviction dans leurs gestes offensifs. Ce n’était pas de la maladresse, bien plus un vrai manque de conviction.
À la reprise, il convenait de rester en place et attentifs et surtout de mettre le deuxième but sur le premier contre. Malheureusement, ni Sanson, ni Amavi qui se retrouvaient en excellente position ne pouvaient convertir leur occasion.
La deuxième mi-temps fût donc un peu tendue, certes... Nous avions tous peur de la boulette ultime qui relancerait les niçois, mais les olympiens ne donnèrent pas une miette. Le ballon revenait car nous ne le tenions pas devant mais nous gérions plutôt pas mal jusque vers la 70e minute de jeu. À partir de là, les niçois poussaient sans véritablement nous inquiéter. Nos défenseurs ne s’affolaient jamais, tout le monde dégageait beaucoup de calme. Sanson baissait de pied, Payet également, Hubocan et Caleta Car entraient à leur place et amenaient leur pierre à l’édifice. Ça tenait grâce à un match de guerriers, une belle solidarité. On avait senti quelque chose se remettre en place lors du match contre Caen, et cela s’est confirmé. Cette équipe est taillée pour la générosité, elle ne peut se passer d’être à fond et physiquement elle commence à se mettre en place, les crampes de Sanson sont à mettre sur le compte d’une récente indisponibilité.
Si je dois sortir un joueur, ce sera Bouna Sarr qui n’a pas été loin d’être parfait. Bouna, il est meilleur que Pavard. Je ne vois pas comment Deschamps va s’éviter un essai si notre latéral droit continue ainsi. Son pendant à gauche, Amavi, s’est bien repris après un départ difficile. J’unis tout le monde dans la même bonne performance d’ensemble. Disons-le : Nice job les mecs !
Des joueurs vont revenir, on va récupérer, et il faudra battre la Lazio jeudi. Cela me semble plus important qu’une performance contre le QSG dont nous avons le temps de parler.
À jeudi tout le monde.
Vive le grand Roger Magnusson !
 
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