jeudi 25 octobre 2018

LE GRAND FLOP !!!

Aïoooli,
Allez, ciao l’Europa League pour cette année. Nul doute que si les intentions marseillaises pour la compétition européenne, où s’étaient illustrés les joueurs de Garcia la saison dernière, avaient été annoncées d’entrée, le Stade n’aurait pas été aussi rempli malgré la sanction de l’UEFA Maffia. J’ai d’ailleurs failli me faire surprendre. Sur Antibes dans l’après-midi, et pas sûr de pouvoir me libérer assez tôt pour avoir des chances de voir le coup d’envoi, j’avais attendu le dernier moment pour prendre ma place et découvrir qu’il n’y en avait plus à vendre. J’ai du mon salut à Twitter (et surtout à Julien, un grand merci à lui) qui avait une place à proposer juste au moment où j’y manifestais ma déception. Coup de cul, je me suis dit que la soirée commençait bien. Mais si j’avais su, je serai rentré à la maison direct où ma femme aurait été ravie de me retrouver, et moi aussi, après être parti deux jours. Quel match pourri !
Quelle première mi-temps décevante des marseillais ! Un jeu lent, avec une mobilité poussive, des difficultés encore une fois à aligner les passes. Était-ce la disposition des joueurs qui apparaissait aléatoire ? Cela ressemblait à un 4-4-2, avec tantôt Payet, tantôt Ocampos pour épauler Mitroglou, l’un ou l’autre s’intercalant au milieu avec Strootman, Gustavo et Sanson. Des marseillais statiques, qui multipliaient les touches de balle et progressaient avec lenteur vers les cages romaines sans jamais au bout du compte poser de problème au gardien de la Lazio. Pourtant, en face, c’était largement prenable, mais sur un corner Mandanda se faisait bêtement devancer et l’italien catapultait de la tête le ballon au fond des filets. Les italiens se montrèrent par la suite deux fois dangereux, un tir à côté, un autre sur le poteau droit du gardien de l’OM. Pour le reste, rien. À quoi servait de faire jouer Mitroglou si c’est pour ne pas faire de centre, ou alors des centres au 3e poteau. Il n’y avait aucune inspiration dans le jeu marseillais et c’était pénible, bilan, un tir de Gustavo, un autre de Sanson, particulièrement anodins. On espérait que la 2e mi-temps présenterait un autre profil.
La deuxième période ressembla à la première, à la différence que Sanson foirait sur une reprise l’occasion d’égaliser et Gustavo qui bénéficiait d’une belle passe de Payet croisait trop son tir du gauche, ignorant Ocampos aux 18 mètres, mieux placé que lui. Mais les italiens, spécialistes dans l’art du contre plantaient une deuxième banderille fatale qui signalait la sortie sans gloire des olympiens de cette compétition. Il n’y eut jamais de changement de rythme, un peu plus de dynamique à l’entrée de N’Jié et de Germain, mais fallait se forcer pour vraiment trouver du mieux. Même si Payet put réduire le score sur coup-franc (enfin un...) qui réveillait le stade mais les italiens refaisaient le coup du contre parfait et annihilaient toute possibilité de sauver les meubles. Adieu botte.
Vous ne me ferez pas croire que le vestiaire n’a pas clairement décidé de ne se consacrer qu’au championnat cette année pour se donner plus de chance d’atteindre le podium. Je ne peux pas croire qu’une équipe se présentant quasiment au complet mette si peu d’ingrédients dans une rencontre européenne, d’autant plus quand c’est la dernière chance de rester en vie. Vous ne me ferez pas croire que le destin de cet OM ne dépend que des performances de Florian Thauvin, grand absent ce soir.
Il est clair que cet Olympique de Marseille doit à ses supporters, aux dirigeants qui les payent, et à eux-mêmes enfin et surtout, une sacrée revanche. Ils seraient très inspirés d’être à la hauteur dimanche où s’ils jouent ainsi, ils vont manger grave, et nous avec.
Flop pour toute l’équipe, avec un petit coup de chapeau tout de même à Bouba Kamara.
Et mention spéciale au mec des Dodgers qui nous a gonflé pendant toute la première mi-temps avec son drapeau. Agite le quand l’adversaire attaque et dégage le champ quand c’est l’OM, respecte tes collègues, prends exemple sur Rachid Zeroual, placé juste un peu plus loin, qui avec un manche plus long et de plus grandes amplitudes de mouvement n’a lui emmerdé personne avec son drapeau UEFA MAFFIA.
Vive le grand Roger Magnusson !

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