Nous aurons ce soir un match comme on les aime. De l’incertitude, de l’enjeu, bref, du piment. Ce genre de rencontre qui concerne ceux qui jouent quelque chose, que tu ne disputes plus quand tu es dans le ventre mou du championnat. C’est super, ne nous plaignons pas.
Hier au soir, les lensois ont voulu nous adresser un message. Nos joueurs l’ont sûrement relevé, c’est maintenant à eux de prendre la situation en main sans le moindre doute. Et c’est pas le FC Lyon qui va nous embêter. Pas cette fois, c’est fini !
Je fais le ronflant parce que j’ai pas envie de m’imaginer une seconde dans une position de fragilité, d’appréhension, de peur. Même devant les bons résultats lyonnais depuis quelque temps, je n’ai pas envie d’envisager que si l’OM devait lâcher, ce serait à Lyon. Il n’en est pas question.
Cela fait un moment que j’écris que si les marseillais ont perdu une bonne partie de leurs vertus pendant quelque temps, surtout à domicile, c’est parce qu’il leur fallait du temps pour se conditionner pleinement en vue des échéances de la dernière ligne droite. Lyon est l’une de ces échéances. Le week-end prochain ce sera la réception d’Auxerre (attention, ils sont pas mal depuis février), et le suivant verra la véritable finale pour la 2e place.
Ces trois matchs qui arrivent sont des incontournables. Interdit d’y afficher la moindre faiblesse, il faut prendre tous les points.
L’OM a commencé à nous rassurer dimanche dernier contre Troyes. Oui, ce n’était que l’avant-dernier du championnat, une équipe faible malgré une certaine combativité, mais je ne suis pas sûr que nous les aurions battus facilement quelques jours auparavant.
La lutte constante des olympiens pour conquérir le ballon, l’avalanche d’occasions, il y avait du mieux. Le sentiment que cette reconfiguration que j’annonçais semblait s’opérer.
Nous voulons ce soir un OM impliqué de la première à la dernière minute. Pas celui de la saison dernière avec une mi-temps de haute volée avec trop d’occasions gâchées et une deuxième période catastrophique qui nous avait fait perdre le match. L’équipe de cette saison doit montrer plus de caractère que celle qui l’a précédée.
Cette idée selon laquelle le FC Lyon serait notre bête noire quand il s’agit de jouer le podium m’est insupportable. Il n’y a pas de malédiction. Qué malédiction ? Il faut les éteindre, démontrer plus d’envie, de conviction, de qualité, et ça passera.
C’est encore une fois les hommes forts de cette équipe : Pau Lopez, Rongier-Vérétout, Sanchez, qui devront assumer leur rôle de leader et je suis sûr que la réussite sera pour nous. Une intuition. J’assume ce propos… Ce soir, l’OM reprendra cette deuxième place.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire