dimanche 23 avril 2023

IL Y A UN DIEU !

 Ce sera un billet à chaud réduit. Comme je l’ai dit sur Twitter, j’ai regardé ce match sur mon tél en attendant ma femme aux urgences de l’hôpital Nord, tout en échangeant avec elle par texto.

La compo ménageait deux surprises, Balerdi faisait sa rentrée au détriment de M’Bemba, et Malinovskyi préféré à Guendouzi. Mais qu’est-ce qu’il se passe pour que ces deux joueurs de caractère, de vrais soldats qui sont des leaders mentaux, restent sur la touche quand leur présence est une évidence.

Balerdi a d’ailleurs donné le sentiment de n’être pas à la hauteur sur le départ mais il s’est plutôt bien repris par la suite.

L’OM a fait une entame petit bras, pas à la hauteur de la vaillance que nous attendions de lui voir afficher. Peut-être en raison de l’intensité et du pressing lyonnais pendant le 1er quart d’heure, sans doute trop élevé pour tenir tout le match. Les olympiens parvenaient d’ailleurs à desserrer l’étau mais sans jamais se rendre maître du match. Cela ne les empêchait pas d’inscrire un but sur un contre, Sanchez butant sur Lopes mais le ballon sur Ünder qui mettait au fond juste avant la mi-temps. Le turc de l’OM éteignait alors le stade lyonnais mais aussi le tandem de commentateurs d’Amazon Prime.

S’il y a des regrets à avoir pour ce match, c’est surtout sur la deuxième mi-temps qu’il faut les porter. Les opportunités olympiennes sur des actions de Clauss (deux fois), Ünder, Sanchez, Vérétout, Malinovskyi, certaines plus que des opportunités qui permirent à Lopes de se mettre certes brillamment en évidence mais souvent par le manque de réalisme et de sang-froid des attaquants marseillais.tous les contres ont été dramatiquement foirées.

On se demandait encore pourquoi Tudor attendait la 82e pour lancer Vitinha à la place de l’inutile et fantomatique Malinovskyi…

Les joueurs olympiens laissaient le ballon aux lyonnais qui envoyaient des vagues qui butaient toujours à la limite sur la défense mais nous nous ne pouvions que nous attendre à en prendre un qui finit par arriver avec Lacazette.

On s’acheminait vers un match nul qui nous frustrait quand à la dernière seconde, le ballon allait sur Kabore côté droit, lequel centrait, le ballon était finalement envoyé dans le but lyonnais pour une victoire qu’on osait plus espérer. Preuve qu’il y a un dieu et qu’il intervient quand sa justice n’est pas respectée.

C’est une victoire méritée, oui. On a vu un très bon Kolasinac, Kabore doit être encouragé, Vérétout s’est défoncé, Sanchez s’est arraché. L’OM reprend la 2e place comme je l’annonçais dans mon billet d’avant-match mais je n’ai pas vu le match que j’attendais mais compte-tenu du résultat, je ne me plaindrai pas.

Voilà. Je suis toujours sur un banc des urgences de l’hôpital Nord, j’ai le cul cassé mais je veux rendre hommage au personnel qui est adorable et qui mérite d’être aimé du gouvernement et des gens de pouvoir.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert 

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