Qu’est-ce qu’on peut dire d’intelligent en ce moment, au cœur de la vie olympienne ?
Tout semble parfaitement en place. Le recrutement a été plus que satisfaisant. Avec l’arrivée de Benatia et De Zerbi, on dispose d’éléments solides pour encadrer un effectif profondément renouvelé, et, surtout, amélioré par rapport à la saison passée. Les quatre premières journées de championnat se sont déroulées comme sur des roulettes, même si l’on peut regretter ces moments d’absence coupables au début de la seconde mi-temps contre Reims. Mais dans l’ensemble, tout roule !
Inutile de s’emballer. Pas question de fanfaronner ou de tenir pour acquise la victoire à Lyon sous prétexte que notre début de saison est meilleur. Le football est imprévisible, et c’est précisément pour cela qu’il exige un respect de tous les instants.
Non, vraiment, que faire de plus en ce moment qu’attendre patiemment, sereinement, et espérer que l’équipe continue sur cette belle lancée ?
Et puis, il y a De Zerbi. L’homme fort de la situation. Un coach qui sait exactement où il va, et qui, à chaque sortie, semble nous rapprocher un peu plus du sommet. Un entraîneur capable d’attirer aussi bien les joueurs que les foules.
Bien sûr, il y a quelques zones d’ombre en défense. Balerdi revient, et on espère qu’il retrouvera immédiatement son meilleur niveau. La blessure de Merlin force à quelques ajustements : Kondogbia pourrait reculer en défense centrale, tandis que Brassier pourrait occuper le flanc gauche, un poste où il s’est dit capable de rendre service. De son côté, Rongier retrouverait enfin sa place au milieu, aux côtés d’Hojbjerg. Quant à Wahy, on espère qu’il renouera avec l’efficacité qu’il a souvent montrée dans ce stade. Il y aura sans doute quelques ajustements, mais c’est inévitable dans les circonstances actuelles.
Attention tout de même. Sur le papier, l’adversaire a des arguments solides, et ce club nous a souvent posé problème dans les confrontations directes. Il faudra aussi être vigilant à l’arbitrage, qui nous a rarement été favorable là-bas. Aulas n’est plus à la présidence, mais son influence dans les coulisses persiste.
Avec le nul du PSG à Reims hier, ce match devient le premier véritable choc à enjeu pour l’OM cette saison. Une victoire nous permettrait de rejoindre le club de la capitale en tête du classement et d’envoyer un signal fort à la Ligue 1. Sans compter l’arrivée imminente de Rabiot, qui continue de se remettre en forme depuis son arrivée en Provence.
Je ne m’aventurerai pas à faire un pronostic. Ce serait manquer de respect envers le football. Mais, je l’avoue, mon niveau d’espérance est au plus haut.
Bon match à toutes et tous ! Y a de la joie, et de l’enjeu.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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