Les matchs se suivent et se ressemblent par l’amertume qu’ils dégagent par leur contenu et leurs résultats même si ce soir l’affaire s’est bien terminée dans le temps réglementaire alors qu’on se résolvait à rentrer encore une fois la tête basse à la maison.
Si les supporters olympiens se sont rendus de bonne humeur au stade ce soir, parce que c’est dans leur nature, on ne notait pas la même ferveur, la même exubérance que d’habitude. Jeudi soir oblige, beaucoup arrivèrent au dernier moment au point que si les rangs semblaient clairesemés à quelques minutes du coup d’envoi, ils finirent par se garnir.
Malheureusement, si le stade était prêt à se faire soulever, on ne peut guère compter sur l’OM de cette saison pour nous envoyer au paradis.
Trois fois les Olympiens prirent logiquement l’avantage au score, trois fois ils se firent rejoindre suite à des placements hasardeux d’une défense aux abois.
Pourtant, après avoir inscrit leur 3e but suite à un superbe retourné d’Aubameyang sur un centre d’Harit, les Phocéens se retrouvaient en supériorité numérique, et malgré cela ils se firent rejoindre à nouveau.
Il y avait du mieux ce soir dans la volonté mais les carences moultes fois constatées dans les matchs précédents se sont retrouvées. Je ne les énoncerai pas.
Cette sensation étrange que cette équipe construit son animation offensive au petit bonheur la chance sans savoir elle-même où elle va. Quelques fulgurances mais trop peu et souvent inabouties.
Quant à la défense, elle a failli porter ce soir le poids d’une nouvelle contreperformance contre une équipe moyenne largement à la portée de nos joueurs, mais il y eut ce petit miracle comme contre Athènes, de cette faute de main du gardien de but l’obligeant à commettre une faute. L’arbitre sifflait penalty, Aubameyang le transformait, signant un hat-trick par la même occasion.
Tout est bien qui finit bien. Je voudrais ressortir Pau Lopez qui fit deux arrêts importants même s’il ne sort pas assez vite sur Brobbey pour le premier but hollandais (9e). Aubameyang est l’autre grand homme du match. Pour les autres, à l’exception de Corréa encore insuffisant, on accordera une note moyenne d’ensemble. Sarr est sur le chemin du retour.
On revient de loin néanmoins, car laisser le ballon comme on l’a fait encore une fois contre une équipe réduite à dix, c’est impardonnable. Le stade chante mais nos problèmes sont très loin d’être réglés.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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