Compagnes et compagnons de la cause olympienne, je vous salue.
J’aurais beaucoup de choses à dire ce matin mais je connais trop le peu d’envie pour la plupart de se coltiner un texte long. Si je survole chaque thème, le billet perdra de sa consistance à vos yeux mais je vais quand même tenter de trouver le bon équilibre. Et d’un autre côté, j’ai déjà perdu du temps avec ces premières lignes inutiles. Alors allez, bim… entrons dans la viande des sujets.
Ciao Guendouzi
Guendouzi d’abord. J’ai déjà évoqué plusieurs fois ma sympathie à son égard, mon respect pour son tempérament et ses qualités de footballeur. Je veux juste pointer en revenant sur lui, la différence avec le foot d’avant. Autrefois, on composait et trouvait l’animation d’une équipe en fonction des joueurs dont on disposait. Aujourd’hui c'est le règne du système : on choisit et on vend les joueurs en fonction de leurs possibilités de s’y adapter. Guendouzi n’aurait pas trouvé toute la place qu’il mérite avec ce milieu de terrain à deux de Marcelino. Valait mieux qu’il parte.
Même pour Ounahi c’est chaud. Le coach espagnol l’a dit à demi-mot en conf’ de presse. Il a presque carrément affirmé qu’il jouerait peu. Et le milieu marocain, malgré toute sa classe, me semblait déjà résolu à une saison galère quand il a été essayé à gauche.
Si on veut des entraîneurs forts, on est obligés pour en avoir de cette trempe d’accepter leurs préceptes de jeu. Et c’est bien d’avoir une direction compétente qui essaie d’associer des profils cohérents en fonction du jeu prôné.
Que Corréa prenne ses marques
Dans cette ordre d’idée, mais côté entrée, si Correa a débarqué, c’est parce qu’on manque de vitesse et de puissance à gauche pour faire pendant à Sarr à droite. Il a été suivi, observé, scruté. Si le choix du duo Longoria-Ribalta s’est porté sur lui c’est sûrement plus crédible que les grands spécialistes du foot qui passent leur temps à se branler sur leur clavier. Laissons arriver l’argentin, qu’il prenne ses marques sans complexe.
Enfin la fin du Mercato
Quoi qu’il en soit, demain signera la fin du mercato et cela devrait faire du bien à tout l’effectif qui va enfin savoir qui reste et qui part, cela devrait stabiliser le groupe et renforcer sa cohésion interne. Pas facile d’avoir dans un vestiaire des joueurs sur le départ, dans le doute, encore plus quand on a soi-même le sentiment qu’on peut nous proposer de partir à tout moment.
Un meilleur équilibre espéré
Ce qu’on attend du match de ce soir, c’est un équilibre entre l’attaque et la défense. La disposition est annoncée en 4-4-2, mais dans l’animation, quand l’équipe a le ballon ce sont un ou deux latéraux qui montent à la hauteur des milieux, et les attaquants reculent en phase défensive. Ce qu’on ne veut pas voir, ce sont les deux milieux seuls avec une grosse zone à couvrir. Et en même temps on a besoin que ces milieux pèsent aussi efficacement sur le jeu d’attaque. Je pense que Marcelino a travaillé à resserrer ses lignes, ce qui devrait amener de plus nombreuses initiatives côté olympien.
À Nantes, On espère de meilleurs réglages sur la récupération du ballon et les transitions. Un véritable équilibre entre presser et attendre l’adversaire, ne jamais confondre attente et attentisme.
Le Third divise
Quelques mots sur le Third… allez, tout me débecte dans cette opération. Le maillot, la com’, et je n’aime définitivement pas la marque Puma. Je peste à l’avance de voir cette merde sur les épaules des joueurs ce soir à Nantes, ainsi que dans certains matchs d’Europa League.
Tirage Europa League
À propos d’Europa League, on connaitra les groupes aujourd’hui, surtout que personne ne commence à parler de tirage favorable, facile, pépère, si par hasard le sort donnait l’impression de nous ménager. Il n’y a jamais de groupe facile. Faut-il rappeler que nous n’avons pas su écarter le Panathinaïkos de notre route vers la LDC, merci par avance.
Mercato, stratégie de l’entraineur, ça parle dans tous les sens mais ainsi va le football et j’ai de plus en plus de mal à m’y faire.
Ah oui, j’oubliais, j’ai une grande confiance en Iliman N’Diaye. Les critiques dont il est l’objet m’exaspèrent. La versatilité n’est pas nouvelle à Marseille mais là encore, elle s’accélère. Ainsi va le football ai-je déjà dit et titré. C’est un footballeur magnifique ce petit. Laissez-le se rôder tranquille.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire, pas question de terminer sans vous remercier. Du fond du coeur, ça fait plaisir surtout parce que je vis des moments difficiles.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
 
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