Membre de la confrérie olympienne, un grand bonjour malgré la demi-déconvenue d’hier.
Par un devoir absurde, je m’impose pour aujourd’hui d’écrire un billet qui sera sans doute peu lu.
Nous sommes fatigués d’espérer, d’accumuler les déceptions depuis que cette saison a commencé, c’est encore le cas avec ce nul sur notre pelouse en coupe d’Europe, mais au fond, nous ne devrions pas nous montrer étonnés. C’était écrit.
Cette 3e place de la saison dernière nous coûte cher. Parce que l’éliminatoire et le tour préliminaire pour accéder à la rémunératrice Ligue des Champions perturbe presque systématiquement les préparations des clubs obligés d’en passer par là. Les coachs se voient contraints de ne pas trop forcer sur le foncier pour que l’équipe garde un peu de jus, mais elle finit par en manquer à un stade plus avancé par la suite.
Ce n’est pas Marcelino le coupable de l’incapacité de l’OM de persister dans l’intensité pendant plus de 40 minutes, c’est la 3e place de Tudor. Souvenez-vous de la 1re mi-temps de l’OM contre le Pana. N’était-elle pas de bonne facture comme celle d’hier face à ce Brighton très prenable ?
L’autre problème est que notre équipe n’est guère vernie.
Les anglais reviennent à 2-1 alors que nos joueurs sont en train de se remettre de la sortie sur blessure de Veretout très bon jusque-là, Harit est sur le point de quitter le terrain.
Il y avait eu ce ballon tombé sur le bras de Guendouzi en août, il y a ce manque de lucidité de Clauss qui laisse un poil trainer son pied pour contrer un anglais dans la surface dans les dernières minutes aussi. Deux bonnes première mi-temps, et ensuite il devient de plus en plus difficile de prendre haut l’adversaire, d’appuyer, de faire mal. Résultat, on recule, on subit, le bloc s’étire, perte de puissance… et de lucidité.
Ce n’est pas la qualité des joueurs qui pose problème mais leur disposition à répéter l’effort longtemps. N’allez pas chercher ailleurs la volonté de Marcelino de voir ses joueurs mieux gérer leur énergie. Mais c’est bon, je ne vous parlerai plus de l’entraineur espagnol.
Ce que nous devons retenir du match d’hier et de son résultat, c’est que nous sommes encore dans le coup pour une qualification. C’est déjà pas mal. La double confrontation contre l’AEK Athènes sera plus ou moins mortelle. Ils ont l’avantage de 2 points d’avance.
Pau Lopez a un peu relevé la tête. Chacun a joué correctement sa partition à part Aubameyang qui va devoir aller sur le banc. Correa a un peu plus travaillé que les dernières fois. Murillo c’est pas mal. Balerdi s’en est bien sorti. La rentrée d’Ounahi a été décevante. Harit, qui lui avait été préféré au coup d’envoi s’est montré à son avantage.
À noter que nous avons pris beaucoup de coups. Il faut apprendre nous aussi à devenir plus méchants, plus mordants. Parce que j’en ai un peu marre qu’on nous marche dessus.
Je veux rester sur une note positive. C’est encore insuffisant mais il y a du mieux malgré tout. Et tant qu’on est pas morts…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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