Il fallait être au stade ce soir pour vivre cette formidable soirée. L’une de celles dont on se souviendra, qui sonne le renouveau de l’OM. Car on est là désormais, de retour, c’est un fait.
La première mi-temps s’est déroulée comme dans un rêve, c’est vrai, mais les hommes de Marcelino ont fait illusion avant le 1er but olympien. Ils avaient moins souvent le ballon que les nôtres mais on sentait bien que dans l’utilisation, les espagnols avaient de la qualité technique, de la coordination dans les mouvements, sans compter qu’ils n’hésitaient pas à mettre des coups, faire des fautes intelligentes, se traîner au sol au moindre contact, ou perdre du temps dans les remises en jeu. Je pense que nous sommes un certain nombre à nous être dits qu’ils seraient coriaces à sortir. Et puis l’OM a frappé.
23e M’Bemba trouve N’Diaye dans la profondeur. Le petit sénégalais se met à tricoter avec le ballon, semble tourner le dos au jeu mais décale Clauss sur sa droite qui centre, Vérétout reprend de la tête… but… le stade explose. OM 1 - Villareal 0
28e Merlin et Harit combinent côté gauche, Harit tente le centre, le ballon est contré mais le ballon revient vers le but, un défenseur espagnol s’affole et commet un opportun CSC.
OM 2 - Villareal 0
34e N’Diaye qui a du feu dans les jambes prend le ballon va vers le but, arme pied droit… sa frappe est mise en corner.
38e Sur un corner on a peur que M’Bemba n’ait contré un ballon de la main mais il a mis la tête en opposition. Le contre va à 2000 avec Sarr très en jambe qui part en profondeur, il est fauché dans la surface. L’arbitre ne donne pas pénalty tout de suite, c’est la VAR qui signale. Après visionnage il l’accorde. Aubameyang transforme. OM 3 - Villareal 0
À la mi-temps Marcelino fait 3 changements. Son équipe semble vouloir prendre les choses en main mais derrière M’Bemba et Balerdi ferment tout depuis le début du match. Mais c’est à la 53e qu’à la suite d’un nouveau beau mouvement, N’Diaye face au but met à côté alors qu’il était idéalement placé.
59e Harit attend le bon moment pour lancer Aubameyang côté gauche entre deux défenseurs, le buteur olympien semble centrer, on croit tous que c’est foiré mais il trouve le petit filet opposé. Au vu du ralenti au stade il est manifeste qu’il a parfaitement réussi ce qu’il voulait faire. OM 4 - Villareal 0
On vient juste de reprendre que Moreno, sans doute humilié par la tournure des évènements se rend coupable d’une grosse faute sur Sarr. Carton rouge.
72e Gros cafouillage sur le but de Reina. Les espagnols arrivent à se dégager.
80e Alors que ça tourne autour de la surface espagnole, le ballon arrive sur Merlin qui tente la frappe. au-dessus.
Comment détacher un joueur, des joueurs, de la performance collective produite ce soir. On est heureux d’avoir retrouvé le N’Diaye que nous attendions en début de saison, le Sarr que nous avions connu ailleurs, un Balerdi impérial mais indissociable de son partenaire M’Bemba. Et rendez-vous compte, Pau Lopez n’a rien eu à faire. Et pourtant il y avait de la qualité en face, mais l’OM en voulait plus et surtout aura montré plus de puissance et de tranchant.
L’OM a mis ce soir 4 taquets dans la bouche de Marcelino qui regrettera longtemps ses propos malgré ses dénégations.
Attention à la remontada au retour. On est qu’à la mi-temps. Oui, je sais je déconne… quoi que.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire