Quatre à zéro, fada. Quatre…… à……. zéro….. Je te demande pardon lectrice ou lecteur de la communauté olympienne, mais je ne suis toujours pas descendu du petit nuage où nous ont mis les joueurs jeudi soir.
Jean-Louis Gasset s’est empressé de le dire en conf’, réjouissons-nous, restons confiants sans tomber dans l’euphorie. Chaque match propose une histoire différente. Personne ne peut appliquer les mêmes recettes d’une rencontre à l’autre. Il y a toujours une adaptation à trouver en fonction de l’adversaire, un rythme à réimposer, retrouver sa fraîcheur en cours de route, car les jambes sont lourdes trois jours après un match de coupe d’Europe.
Après avoir pulvérisé le sous-marin jaune de Villareal et son fade pilote Marcelino, les joueurs marseillais trouveront Nantes sur leur chemin dès ce soir sur la pelouse du Vélodrome. Un club qui nous a souvent emmerdé ici, sachons le reconnaître, et cela quelle que soit sa position au classement, raison pour laquelle il ne faut pas s’attacher à celle qu’il occupe en ce moment.
Alors, on a beau se dire que la joie qui est la nôtre depuis jeudi ne doit pas s’arrêter. Nous avons trop souffert depuis le début de la saison pour repartir à la maison la queue entre les jambes après un nul ou une défaite. Nous avons trop musardé en chemin et il y a des points à remonter, des places à grappiller pour nous replacer dans la course au podium. Je ne pense pas me tromper en disant que les joueurs sont sur la même longueur d’ondes que nous.
On voit du ballon, une équipe qui va de l’avant, qui construit son match et qui claque des buts, on se régale, envoyez encore : Après les jaune de Villareal, pulvérisez les jaune de Nantes. Envoyez du jaune. Celui du soleil et celui du pastis et de la convivialité, du partage et de la rigolade. Remettez-nous ça, messieurs, on veut kiffer jusqu’au bout.
Preuve que tout va bien, tu te préoccupes de la compo pour ce soir ? Moi, non. Ce n’est pas de la confiance aveugle ni de l’euphorie, juste le sentiment que le train est sur les bons rails.
Pourvu que ça dure.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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