Gattuso avait reconduit le 3-5-2 que lui ont imposé les indisponibilités à la différence que Bamo Méïté fut appelé à sa première titularisation à la place de Gigot victime d’une alerte de dernière minute.
Comme on pouvait s’y attendre, Brighton a confisqué le ballon, pratiquant un pressing très haut mais aussi dans toutes les zones du terrain, en étant dur et agressif sur l’homme. En pointe, ils ont bénéficié des appels et des prises d’initiative d’un Joâo Pedro très actif et opportuniste qui ne fut jamais en position de marquer. Derrière, les Olympiens qui ont vu des vagues défiler, ni les milieux, ni les attaquants marseillais ne parvenant à tenir le ballon, surent se montrer efficaces dans leurs interventions au cours d’une 1re mi-temps dans laquelle Ounahi fut inexistant.
C’était crispant mais ça tenait.
À signaler malgré tout que la plus grosses occasion fut à mettre à l’actif de l’OM vers la 15e avec une frappe de Clauss contrée, retombée mollement sur la transversale de Verbruggen.
0-0 à la mi-temps.
Après la reprise, rien ne changea. Les anglais continuaient d’envoyer leurs vagues mais les défenseurs marseillais faisaient à chaque fois bonne garde, toujours sur le fil mais ça tenait. Paradoxalement encore une fois, la meilleure occase était pour l’OM avec Harit qui tirait sur le poteau alors que c’était juste le moment que j’avais choisi pour aller pisser.
On se demandait si les milieux et les attaquants de l’OM allaient mettre un peu plus d’impact pour ne pas laisser ces anglais dérouler trop facilement. La pression ne cessait de monter, on sentait qu’à tout moment nous pouvions vaciller et alors que nous étions entrés dans les 5 dernières minutes, l’excellent Joâo Pedro se jouait de MBemba et Lodi qui lui avaient laissé un peu de marge, le brésilien frappait fort et trouait la cage olympienne. Brighton menait au score. C’était malheureusement mérité.
L’OM ce soir a refusé de jouer. Ou plutôt l’OM a fui le jeu. L’OM n’a pas fait face et n’a eu la possibilité de survivre longtemps dans ce match que grâce aux maladresses anglaises. Alors certes nous avons une transversale et un poteau, mais pour le reste c’est insuffisant. Nous avons accepté trop facilement l’agressivité adverse, sa qualité technique qui lui permet de travailler dans les petits espaces. Ce soir, nous sommes coupables de n’avoir jamais cherché à dérégler la machine. C’est indigne d’une équipe olympienne.
Gattuso m’a semblé impuissant à ramener ses joueurs dans la nécessité de reprendre le ballon.
On est qualifiés certes mais pas au niveau que nous pouvions souhaiter. Deux matchs se rajouteront au mauvais moment.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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