vendredi 21 septembre 2018

AINSI VA LA VIE OLYMPIENNE !!! (Un billet dribblé par Thierry B Audibert)

Aïoooli,
Les soirs et lendemains de défaite sont parfois marrants quand on est supporter de l’OM. Tout le monde part en vrille dans tous les sens, et il faut bien le dire, cela permet à celui qui sait prendre un peu ses distances de s’enlever une toute petite part de sa déception.
Alors zy-va qu’on tape sur Garcia pour sa composition qui est restée entre le zig et zag. Pourquoi ne pas avoir remis Mitroglou qui a besoin de rythme ? Et pourquoi aligner Rami qui n’a pas encore trouvé le sien, que forcément sa blessure était prévisible, si, j’ai entendu quelqu’un le dire sur une radio, et qu’elle a privé l’entraîneur d’un changement ? Pourquoi n’a-t-il pas fait une véritable équipe mixte, quitte à relancer N’Jié ?
Puis il y a les joueurs qui morflent. Germain, par exemple, il a pas le droit de louper une occasion, c’est tout de suite bim sur la tête. Lopez ne renverse pas le cours du match à lui tout seul ? Il est nul ! Thauvin échoue deux fois de la tête, il manque d’implication. Pour le président Eyraud, pas de traitement de faveur non plus. C’est un peu bien fait pour sa gueule. Quand on attaque en justice un jeune supporter qui tentait d’entrer un fumi dans un stade et qu’on se fend d’un communiqué ensuite en faveur des supporters, puis qu’on vient reprendre une spectatrice qui critique l’équipe pendant le huis-clos, comme si c’était sa faute si nos marseillais étaient en train de chier dans la colle et qu’on entende qu’elle, il est un peu normal que certains prennent cette intervention pour un numéro à destination des réseaux sociaux, mais surtout pointent une forme d’incohérence agaçante du patron du club. Ce qui est marrant ensuite est de voir sur Twitter un journaliste, visiblement aussi un influenceur (c’est ainsi que je l’ai entendu qualifié sur RMC qu’il avait appelé servilement pour intervenir) et un homme de cour (cela ne fait plus de doute pour personne), monter au créneau pour le défendre et fustiger les pourfendeurs qui sont libres de leurs propos. Il y a quoi encore ? Ah oui, très drôle, un jeune twittos idolâtre d’un joueur marseillais qui se fait interpeler à peine vertement en défendant Radonjic, coupable d’une relance hasardeuse en fin de match, renvoie son contradicteur à son âge (37 ans...) qui devrait le rendre honteux de sa présence sur Twitter, là on touche le fond, j’ai failli le rejoindre mais j’ai préféré rester en haut.
Il est clair que tout le monde va vite retrouver son calme et se remettre à croire dans les capacités de leurs joueurs à renverser la vapeur dimanche soir à Lyon.
Je voudrais juste rappeler que la saison dernière, si nous parvenons avec bonheur en finale de la Ligue Europa, on le doit un peu à un but miraculeux de N’Jié à Konya, que la réussite est un facteur déterminant en football, et que si notre équipe a failli hier au soir, ce n’est pas pour autant qu’on devrait d’ores et déjà la condamner.
Le soleil brille sur Marseille, nous serons nombreux à profiter du dernier week-end de plage avant que les plagistes remballent leur matériel. Ainsi va la vie olympienne. Et on craint dégun.

Vive le grand Roger Magnusson !

jeudi 20 septembre 2018

ON S’EN SOUVIENDRA !!!

Aïoli,
Mauvais soir ! On se souviendra que l’UEFA Maffia, préférant sanctionner des fumigènes festifs plutôt que des supporters nazis, aura privé le Vélodrome de son public. On se souviendra que non contente de faire sentir son emprise sur le Stade pendant cette compétition, elle aura même étendu ses interdictions stupides aux abords du Stade qui nous appartiennent. On se souviendra que des supporters marseillais auront placé à tous les endroits stratégiques de la ville de grandes banderoles dénonçant la politique répressive d’un organisme détaché de tout, et surtout des élus politiques de chaque pays.
On se souviendra aussi que pour aborder cette rencontre Rudi Garcia a choisi une composition qui maintenait sous pression ses principales pièces dans le souci de ne pas laisser de points en cours de route trop tôt, quitte à les fatiguer avant le choc de dimanche à Lyon. Malheureusement, les choses ont mal tourné alors qu’il y avait largement la place pour battre cette équipe allemande qui n’a pas montré grand chose ce soir.
Les olympiens s’étaient pourtant facilité le travail en marquant tôt, Sarr qui décalait Thauvin, l’ailier droit débordait, centrait, et Ocampos devançait au premier poteau le défenseur central et plaçait le ballon hors de portée de Trapp. Malheureusement Rami se blessait et se voyait remplacer trop tôt par Gustavo que Garcia avait choisi de faire reposer. Les allemands réagissaient vite mais ils jouaient mal le coup et c’était sans dommage pour Pelé qui n’eut pas grand chose à faire durant tout le match, en dehors d’une intervention où il dut s’étendre à l’horizontale et déployer son long bras gauche pour sortir un ballon sur un tir vicieux en deuxième mi-temps. Les allemands jouèrent mal tous leurs coups. Sauf deux, lesquels malheureusement pour nous leur permirent de repartir avec les trois points. Sarr laissait partir Torro vers un ballon frappé sur corner pour mettre une tête qui remettait les deux équipes à égalité à l’entrée de la deuxième mi-temps. L’OM était sans doute coupable d’avoir un peu trop géré au cours de la première période, pas assez d’engagement et de volonté d’aller de l’avant, trop d’imprécision dans les trente derniers mètres. Et Germain ratait un duel qui aurait pu être décisif devant Trapp. Alors il fallut mettre plus d’engagement pour reprendre l’avantage mais il y avait toujours un pied, une jambe qui se tendait. Il y avait peut-être un pénalty sur une main dans la surface, mais aussi sur Thauvin à la lutte épaule contre épaule dans la surface mais crocheté habilement. Ce même Thauvin qui échouait deux fois de la tête sur deux beaux centres de Payet resté pas mal sur le côté droit. Il fallait d’autant plus profiter qu’un joueur allemand s’était fait expulser. Les marseillais montèrent le niveau d’agressivité et le niveau technique mais c’était pas assez efficace à l’approche du but adverse. Alors à la fin, il y eut ce but assassin que je n’ai pas vu, la connexion du mec chez lequel je me trouvais en périscope venait de sauter juste avant d’entrer dans la fin du temps règlementaire. Quand on ne peut plus gagner un match, il faut éviter de le perdre... nicht...
Garcia semble être resté au milieu du gué. Quitte à faire une équipe mixte et être battu, il valait peut-être mieux savoir pourquoi et se présenter en forme à Lyon. Ce ne sera pas le cas. Nos meilleurs joueurs se sont fatigués ce soir et la défaite pèsera sur leur récupération. C’est donc une double mauvaise opération pour nous.
Rien n’est perdu toutefois. Le match de dimanche n’est pas encore joué. Les points perdus ce soir peuvent se retrouver ailleurs. Mais on s’en souviendra, car on enlèvera de l’idée à personne que si le public avait été présent, les joueurs auraient été un peu plus poussés à se dépasser, surtout en première période.
Pas d’autre choix que de se reconfigurer et repartir du bon pied. Il faut se serrer les coudes, monter tous les niveaux d’un cran, et la saison est encore longue. Les joueurs doivent prendre ça comme une alerte. Sans un engagement maximal de la première à la dernière minute il est difficile d’obtenir des résultats dans le foot moderne. Mais il est vrai que sans son public c’est toujours difficile. Je ne ferai pas de commentaire sur les joueurs, sur Périscope on voit le jeu et on a du mal à identifier les joueurs. Il semble que Bouba et Caleta-car n’aient pas été mauvais, mais cela ne nous consolera pas.
On se souviendra de l’UEFA Maffia.
Vive le grand Roger Magnusson !

mardi 18 septembre 2018

UN TITRE POUR THAUVIN !!!


Aïooooli Olympiennes zé Olympiens,

On en parle de Thauvin ?

En vérité je n’attends pas votre réponse car j’ai besoin de revenir sur ce joueur qui nous fait plaisir depuis plusieurs mois. Non que je prétende avoir quelque chose d’original à développer, c’est juste personnel, et comme je le rappelais sur notre Talk (Olympiens, le compte Twitter @OlympiensLeSite), j’avais écrit un billet sur le joueur en mars 2017, titré « L’énigme Thauvin ». Je mets le lien du billet en bas de celui-ci. J’y déroulais l’idée qu’il m’était encore difficile à cette époque, alors qu’il se trouvait aux portes de l’équipe de France, qu’il intégra finalement 15 jours ou 3 semaines après, que je ne pouvais dire si ce joueur allait devenir un grand ou bien rester coincé dans la catégorie plus commune des simples bons. Il me décevait dans son retard à traduire pleinement son potentiel. Je lui reprochais des mauvais choix au moment de s’embarquer dans un raid, un manque de tranchant et de vélocité, une forme de nonchalance difficile à cerner. Il y avait bien quelques coups d’éclat, mais c’était trop peu à mon goût, je trouvais même que sa prise de balle manquait d’autorité. Il a plutôt bien fini la saison 2016-2017, puis enchaîné sur une pleine saison où il a affolé les statistiques en 2017-2018, et tout le monde sait quel début du présent exercice il est en train de faire. Alors je voulais lui rendre hommage. Dire que j’ai beaucoup moins de doutes qu’il y a plusieurs mois, que j’ai plaisir à le voir de plus en plus donner la pleine mesure de son potentiel, dont il n’a pas encore atteint le sommet. Car il a eu l’intelligence et la force de caractère d’identifier tous les axes d’amélioration de son jeu, il a continué à travailler physiquement et il a confié avoir pris un préparateur mental, ce qui est un signe de maturité à mes yeux, et tout cela doit être salué. Je veux même aller plus loin. Je pense que s’il parvient à conquérir un titre, quel qu’il soit, je ne verrais pas d’inconvénient à le faire entrer dans le club fermé des grands joueurs de l’histoire de l’OM, il lui reste un peu de chemin, mais désormais je crois en ce joueur et dans ses capacités à aller encore plus loin. Ne me parlez pas du titre de Champion du Monde... je m’en fous. Mieux encore, j’observe comme tous les supporters marseillais l’absence de temps de jeu qui est la sienne en équipe de France, et malgré tout le respect que j’ai pour Dédé, même s’il n’a jamais été mon idole, en tant que joueur ou entraîneur, je me demande quelle considération le sélectionneur porte à l’OM pour faire si peu de cas du joueur qui n’a au-dessus de lui que le seul M’Bappé dans le groupe France. Il serait temps que Thauvin passe moins de temps sur le banc des bleus et puisse montrer à tous l’étendue de ses progrès.
Voilà ! Il me tenait à cœur de faire une rectification méritée. Merci à tous d’avoir passé du temps sur ce billet. L’ancien est ci-dessous :
Vous trouverez également ci-dessous le lien vers le Talk avec mes amis @OlympiensLeSite, n’hésitez pas à nous y rejoindre :
https://youtu.be/18QySWa93tA
Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 16 septembre 2018

ET GUINGAMP PÈTE (Un billet dribblé par Thierry B Audibert)

Aïoooli,
Soirée magique comme on les aime au Vélodrome même s’il fallut attendre la deuxième partie du match pour voir vraiment du spectacle... mais quel spectacle ! La première attaque dés la 1 re minute par Sakaï envoyé côté droit et centrant pour Mitroglou qui mettait à côté annonçait pourtant quelque chose de prometteur, mais la première mi-temps s’avéra difficile avec des bretons bien organisés qui bloquaient les côtés, empêchaient les dédoublements habituels entre Sakaï et Thauvin à droite, et Ocampos-Amavi à gauche. Il y eut même des pertes de balle inhabituelles par Sanson ou Strootman, des imprécisions, des lenteurs, pas grand chose de méchant car on sentait la volonté marseillaise de bien faire. Les hommes de Kombouaré étaient non seulement emmerdants mais ils saisissaient chaque possibilité d’incartade dans le camp marseillais. Bien heureusement, quand ils ne jouaient pas bien le coup, c’est Luiz Gustavo qui faisait bonne garde pour les manger au sprint, au tacle ou de la tête, du grand Gustavo très vite dans son match. Au milieu, Strootman donnait l’impression d’être en manque de repère, Thauvin tardait à démarrer son match. On ne trouvait pas Mitroglou, même si le grec réussissait une belle remise en talonnade vers la 11e, sans doute pas académique pour l’autre truffasse de Stéphane Guy, qui ne pouvait être exploitée. Il y avait aussi à la 18ème ce magnifique corner de Payet qui envoyait tendu vers Sanson en embuscade aux 20 mètres dont la reprise de volée parfaite se voyait contrée alors qu’elle prenait le chemin de la lucarne. Dix minutes après, Mitroglou à la réception d’un centre ne parvenait pas à cadrer de la tête, sans doute voulait-Il croiser. C’était tout pour des demi-occasions. D’un autre côté, Pelé n’avait guère à s’employer, il n’eut rien à faire de tout le match d’ailleurs, et on ne sentait pas vraiment de danger pour l’OM en dehors de celui de se montrer trop patient.
Ce fût un tout autre visage après la reprise.
Ça démarrait fort dès la 50e avec un corner de Payet prolongé de la tête par Sanson et que Mitroglou plongeant au 2e poteau mettait sur la transversale. Reconnaissons qu’elle n’était pas facile malgré que le but soit totalement ouvert. Mais l’ouverture du score finissait par arriver à la 57e par Thauvin qui lobait de la tête le gardien de Guingamp après un prolongement premier poteau de Rami suivi de celui d’un guingampais sous la pression de Mitro. Un Thauvin moyennasse jusque-là qui nous montrait qu’il avait bien l’intention de renouveler ses performances de la saison dernière au classement des buteurs. Le plus important était fait avec cet avantage au score, il y aurait maintenant plus de possibilités car Guingamp devait se découvrir. Ce fût le cas.
Il y eut d’abord cette tête de Strootman au 2e poteau qui passait de justesse à côté, mais c’est un festival qui devait suivre. Cette magnifique reprise plat du pied de Payet sur un renvoi aux 20 mètres qui lobait le gardien, un but de grande classe du maestro. Puis c’était cette magnifique sortie de balle de Strootman qui remontait le terrain avant d’ouvrir sur Thauvin, lequel réussissait d’abord un super contrôle en pleine course avant de se mettre sur son pied gauche pour enrouler sa spéciale qui allait sous la lucarne. Et on finissait avec Payet qui, pourtant en situation de tirer pour le doublé, préférait décaler Mitro au 2e poteau, le grec s’autorisait un contrôle et ajustait au ras du poteau pour le 4e et dernier but. Ajoutons qu’un débordement de Payet, qui était passé à gauche à la place d’Ocampos, dont le centre avait trouvé en retrait Sanson aurait pu faire un but supplémentaire si le gardien n’avait pas sorti une grosse parade sur la reprise de l’ex-montpelliérain, encore u grand bonhomme de ce match avec Payet et Gustavo.
Il faut saluer le coaching de Garcia. En faisant rentrer Lopez au milieu, c’est Ocampos inexistant auparavant qui en faisait les frais, il réussit à installer plus de liant et de possibilités de décalage ce qui fit monter le niveau technique général d’un cran.
Voilà l’OM à la 2e place avant d’aller à Lyon dimanche pour un premier match à 6 points. Il faudra jouer Francfort à huis-clos jeudi, mais avec ces dispositions nous ne serions pas étonnés par une performance chez la grosse pétasse à laquelle les virages envoyaient dès la fin du match sa célèbre chanson, certains la chantèrent jusqu’au métro.
Bref, l’OM mît du temps à faire tourner les gambettes, mais à la fin Guingamp pète. Ils repartent avec zéro point au championnat, tiens Le Graët, c’est pour ta gueule.

Vive le grand Roger Magnusson !