Aïoooli,
Soirée magique comme on les aime au Vélodrome même s’il fallut attendre la deuxième partie du match pour voir vraiment du spectacle... mais quel spectacle ! La première attaque dés la 1 re minute par Sakaï envoyé côté droit et centrant pour Mitroglou qui mettait à côté annonçait pourtant quelque chose de prometteur, mais la première mi-temps s’avéra difficile avec des bretons bien organisés qui bloquaient les côtés, empêchaient les dédoublements habituels entre Sakaï et Thauvin à droite, et Ocampos-Amavi à gauche. Il y eut même des pertes de balle inhabituelles par Sanson ou Strootman, des imprécisions, des lenteurs, pas grand chose de méchant car on sentait la volonté marseillaise de bien faire. Les hommes de Kombouaré étaient non seulement emmerdants mais ils saisissaient chaque possibilité d’incartade dans le camp marseillais. Bien heureusement, quand ils ne jouaient pas bien le coup, c’est Luiz Gustavo qui faisait bonne garde pour les manger au sprint, au tacle ou de la tête, du grand Gustavo très vite dans son match. Au milieu, Strootman donnait l’impression d’être en manque de repère, Thauvin tardait à démarrer son match. On ne trouvait pas Mitroglou, même si le grec réussissait une belle remise en talonnade vers la 11e, sans doute pas académique pour l’autre truffasse de Stéphane Guy, qui ne pouvait être exploitée. Il y avait aussi à la 18ème ce magnifique corner de Payet qui envoyait tendu vers Sanson en embuscade aux 20 mètres dont la reprise de volée parfaite se voyait contrée alors qu’elle prenait le chemin de la lucarne. Dix minutes après, Mitroglou à la réception d’un centre ne parvenait pas à cadrer de la tête, sans doute voulait-Il croiser. C’était tout pour des demi-occasions. D’un autre côté, Pelé n’avait guère à s’employer, il n’eut rien à faire de tout le match d’ailleurs, et on ne sentait pas vraiment de danger pour l’OM en dehors de celui de se montrer trop patient.
Ce fût un tout autre visage après la reprise.
Ça démarrait fort dès la 50e avec un corner de Payet prolongé de la tête par Sanson et que Mitroglou plongeant au 2e poteau mettait sur la transversale. Reconnaissons qu’elle n’était pas facile malgré que le but soit totalement ouvert. Mais l’ouverture du score finissait par arriver à la 57e par Thauvin qui lobait de la tête le gardien de Guingamp après un prolongement premier poteau de Rami suivi de celui d’un guingampais sous la pression de Mitro. Un Thauvin moyennasse jusque-là qui nous montrait qu’il avait bien l’intention de renouveler ses performances de la saison dernière au classement des buteurs. Le plus important était fait avec cet avantage au score, il y aurait maintenant plus de possibilités car Guingamp devait se découvrir. Ce fût le cas.
Il y eut d’abord cette tête de Strootman au 2e poteau qui passait de justesse à côté, mais c’est un festival qui devait suivre. Cette magnifique reprise plat du pied de Payet sur un renvoi aux 20 mètres qui lobait le gardien, un but de grande classe du maestro. Puis c’était cette magnifique sortie de balle de Strootman qui remontait le terrain avant d’ouvrir sur Thauvin, lequel réussissait d’abord un super contrôle en pleine course avant de se mettre sur son pied gauche pour enrouler sa spéciale qui allait sous la lucarne. Et on finissait avec Payet qui, pourtant en situation de tirer pour le doublé, préférait décaler Mitro au 2e poteau, le grec s’autorisait un contrôle et ajustait au ras du poteau pour le 4e et dernier but. Ajoutons qu’un débordement de Payet, qui était passé à gauche à la place d’Ocampos, dont le centre avait trouvé en retrait Sanson aurait pu faire un but supplémentaire si le gardien n’avait pas sorti une grosse parade sur la reprise de l’ex-montpelliérain, encore u grand bonhomme de ce match avec Payet et Gustavo.
Il faut saluer le coaching de Garcia. En faisant rentrer Lopez au milieu, c’est Ocampos inexistant auparavant qui en faisait les frais, il réussit à installer plus de liant et de possibilités de décalage ce qui fit monter le niveau technique général d’un cran.
Voilà l’OM à la 2e place avant d’aller à Lyon dimanche pour un premier match à 6 points. Il faudra jouer Francfort à huis-clos jeudi, mais avec ces dispositions nous ne serions pas étonnés par une performance chez la grosse pétasse à laquelle les virages envoyaient dès la fin du match sa célèbre chanson, certains la chantèrent jusqu’au métro.
Bref, l’OM mît du temps à faire tourner les gambettes, mais à la fin Guingamp pète. Ils repartent avec zéro point au championnat, tiens Le Graët, c’est pour ta gueule.
Vive le grand Roger Magnusson !
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