dimanche 11 novembre 2018

LE BIG ADIL !!!

OM-DIJON 2-0

Aïoooli,
Fin de semaine triste à Marseille. Et c’est malheureusement pas le match qui pouvait nous remonter le moral à la mi-temps malgré le but de Rami dans les arrêts de jeu, d’une belle tête croisée au premier poteau à la Skoblar. Pamela était contente, nous aussi, mais bon.
Il y avait eu auparavant une magnifique et poignante minute de silence en hommage aux victimes de la rue d’Aubagne, en plus de toutes les banderoles déployées par les groupes de supporters.
Entre les deux, il y a eu un Olympique de Marseille qui a essayé de produire du jeu face à une équipe dijonnaise emmerdante. C’est d’ailleurs elle qui se procurait la première occasion sur une frappe plus de vingt mètres sur laquelle Mandanda se montrait vigilant.
Les deux plus belles occasions furent pour Mitroglou qui les foira lamentablement alors « qu’il n’y avait qu’à mettre » comme on dit à Marseille. Outre le jeu peu inspiré des marseillais dont on continue à se désespérer de le voir si lent, si peu puissant, l’enseignement principal de cette première période se constituait du divorce consommé à mon avis entre le public marseillais et l’avant-centre grec que Garcia décidait de sanctionner en le sortant au repos. C’était normal. On a pas le droit à ce niveau de se montrer si maladroit quand on a sa place à gagner depuis trop longtemps. On pardonne à quelqu’un qui arrive, pas à celui qui a eu du temps pour s’adapter et qui ne l’a pas saisie. Et dieu sait si j’ai défendu Mitroglou. Mais là ce n’est clairement plus possible, il doit partir, il n’a plus rien à faire sous le maillot blanc. À ne pas oublier une belle frappe d’Ocampos encore très combatif, qui s’était mis tout seul en bonne position pour tirer du pied droit. Et puis 3-5-2, 4-1-4-1, 4-3-3, 4-2-3-1, on a l’impression qu’il n’y a aucun système qui fonctionne et donne satisfaction.
Le match reprenait sur le même rythme, ou du moins sans rythme, ce je ne sais quoi qu’il manque aux joueurs pour être percutants, tranchants, imposer leur puissance. C’est même Dijon qui par deux fois jouait mal le coup sur deux situations intéressantes pour eux, ça passait fort heureusement au-dessus et à côté. Mieux, à la 70e sur un corner, Mandanda était tout heureux de récupérer le ballon alors le défenseur central dijonnais avait pris l’avantage de la tête. Les bourguignons comprenaient d’ailleurs qu’ils avaient un coup faire en se montrant encore plus entreprenants. À la 77e nous étions surpris de voir entrer Kamara, c’est Thauvin qui sortait, pour s’installer au milieu alors que Gustavo restait derrière.
On se demandait si les marseillais seraient en mesure d’aggraver le score quand sur un centre repoussé sur Ocampos qui tentait un retourné que prolongeait Adil Rami, les hommes de Garcia se mettaient à l’abri d’un retour dijonnais. L’OM prenait logiquement le gain du match et des trois points mais celui qui repartait rassuré du stade vélodrome ce soir force mon admiration. Les joueurs ont fait le job mais c’est toujours insuffisant. Si Rami, attentif derrière et auteur d’un doublé est à ressortir, c’est le Big Adil (lui qui aime les jeux télévisés), l’homme du match aux yeux de tous sera Lucas Ocampos, auteur d’un match solide, grand combattant, absolument énorme. C’est vrai que ce joueur n’est pas ma came, je préfèrerais avoir quelqu’un de plus virevoltant et tranchant, mais il faut le saluer bien bas cet argentin atypique, si différent de ce qu’il était lorsqu’il débuta à River.
Voilà, on se replace, mais c’est pas gagné, vraiment. À suivre.

Vive le grand Roger Magnusson !

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