Ça y est !
Cette fois, c’est bon. Ma parole. Fini les hésitations, les atermoiements, les turpitudes.
L’OM a fait la grande réunion où on s’est dit enfin les choses.
Les supporters qui se sont prêtés à cette mascarade, que dis-je, cette grande couillonnade, auront eu le privilège d’expliquer aux joueurs à quel point le club était important pour ceux des virages qui se saignent les finances pour les voir. Ils savaient pas, les joueurs peuchère. Ils croyaient que nous on venait au stade parce qu’on s’emmerde à la maison.
Et puis Gattuso, cet escroc a expliqué en conf’ qu’à partir de maintenant il ne rigolait plus. Il va sévir. Que trop c’est trop, que c’est terminé d’être gentil. Stop !
Ça me rappelle une famille d’amis, quand j’étais plus jeune, dans laquelle aller prendre l’apéro tournait chaque fois au cauchemar. Les enfants étaient d’abord priés de se tenir loin de la table basse sur laquelle les verres, les bouteilles et les amuse-gueule reposaient.
Dans un premier temps, les minots se tenaient à carreaux, puis ils s’approchaient lentement de nous, comme des petits chats mignons dans leurs pyjamas, s’enhardissaient en chipant malicieusement des gâteaux apéritifs. Et puis très vite, l’un d’entre eux commettait presqu’ouvertement une connerie, et c’était le début de la tragi-comédie.
Les parents criaient en jurant qu’il y aurait des morts, que tout ce petit monde allait vite retrouver sa chambre. Ça gueulait dans tous les sens, les petits chougnaient, s’éloignaient un bref temps puis ça recommençait. C’était n’importe quoi et l’OM maintenant c’est pareil, c’est le syndrome de la table apéritif.
Ils nous prennent vraiment pour des bites.
Tu le devines chère lectrice, cher lecteur, que je reste totalement insensible à ce nouvel OM dont il nous est annoncé la venue dès ce soir. Même contre les derniers, comme ce sera le cas de Metz ce soir, nous sommes capables de perdre. Gattuso est un vié pané qui s’abrite derrière un prétendu manque de mentalité des joueurs. Qu’il aille s’escoundre.
Vive le grand Roger Magnusson.
Thierry B. Audibert
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