On voulait que les choses s’arrangent. On l’espérait, on y est. L’OM a enfin gagné en championnat et c’est un grand bonheur.
On est arrivé sous une pluie battante, je parle pour ceux qui ont rejoint le Stade au dernier moment, se frayant un chemin comme ils pouvaient entre les flaques d’eau, certaines tenant plus de la mare ou de l’étang que de la petite flaquette qu’adorent les enfants.
J’étais encore en voiture quand j’entends sur RMC Resseguié s’étonner de la présence d’Ismaïla Sarr en piston droit. Les mecs se disent spécialistes du football et du championnat de France et en sont encore à penser qu’un piston doit être plus défenseur qu’attaquant, ça me fait toujours rigoler. Attends de voir ce que ça donne, couillon de la lune.
Il a fallu moins de 5 minutes de jeu pour voir les montpelliérains ouvrir la marque suite à un premier renvoi de la défense avec un ballon remis aussitôt dans la surface, Gigot voulant dégager se livrait à une terrible virgule de gros bourrin que Al-Tamari mettait au fond des cages de Lopez. OM 0 - Montpellier 1.
On se faisait un gros frisson à la suite d’un cafouillage sur les buts de Lopez qui se terminait par un bolide sur le poteau, le ballon rebondissant sur le gardien marseillais qui mettait malgré lui en corner.
Sous la pression du score, les Olympiens tentent de s’organiser mais c’est pas beau. C’est imprécis ou à contretemps. Kondogbia et Veretout sont à la manœuvre mais la défense montpelliéraine fait bonne garde jusqu’à la 20e minute avec une frappe de Merlin que le gardien héraultais a du mal à contrôler.
31e Alors que les Marseillais ont du mal à entrer dans le lard, n’obtenant au mieux que des corners, le ballon arrive enfin dans la surface dans les pieds de N’Diaye qui se met en position et ajuste au ras du poteau droit de Lecomte. OM 1 - Montpellier 1
Dans la minute qui suit, grosse frappe de Kondogbia qui passe à gauche de la cage de Montpellier.
38e Beau mouvement amorcé par N’Diaye en feu qui donne à Merlin lequel décale Harit dont la frappe part malheureusement au-dessus.
41e C’est encore N’Diaye qui se met en position de frapper du gauche, son enroulé passe à côté.
43e Sarr descend côté droit et donne dans la surface M’Bemba qui a suivi, le Congolais centre et trouve Aubameyang seul au 2e poteau qui n’a plus qu’à mettre au fond. OM 2 - Montpellier 1.
45e Gros cafouillage suite à un corner montpelliérain au bout duquel c’est encore le poteau qui sauve Lopez. On pousse tous un grand ouf de soulagement.
Ce n’est pas du grand OM, ça ne ressemble pas au football de Guardiola, mais rapporté au cadavre d’équipe qui se traînait lamentablement sous nos yeux contre Metz ou à Brest, disons que c’est beaucoup mieux et au terme de la première mi-temps nous étions disposés à nous en contenter. On ne pouvait encore ressortir personne mais chacun avait apporté sa contribution au renversement de situation. Seul Gigot, avec son dégagement raté qui avait débouché sur l’ouverture du score précoce de des Montpelliérains sur leur première attaque, se faisait pointer par les supporters. Du stade nous trouvions que N’Diaye s’était montré plutôt convaincant.
49e L’arbitre oublie de siffler un coup-franc pour N’Diaye qui prend une semelle à la hanche à la limite de la surface.
51e Bon arrêt de Pau Lopez sur une reprise de la tête.
60e N’Diaye est envoyé dans la profondeur par Aubameyang, le petit sénégalais est fauché par une double lame en entrant dans la surface. Le pénalty est évident mais l’arbitre attend le visionnaire de la VAR et finit par l’accorder. Aubameyang le transforme, le break est fait. OM 3 - Montpellier 1.
Unisses Garcia et Pape Gueye remplacent Merlin et Kondogbia.
72e Aubameyang démarre plein axe et tente la frappe du gauche, à côté.
82e Belle descente de Sarr côté droit qui cherche à centrer mais un défenseur détourne le ballon dans son but. OM 4 - Montpellier 1. Le stade explose. Ça fait du bien.
L’OM a enfin montré pour la première fois de la saison une envie de gagner que nous lui ne lui avons pas vu cette année sauf en de rares occasions, la réception du Pana notamment. Les joueurs sont en train de se soigner, de se libérer, de se découvrir des possibilités qu’on avait du mal à entrevoir. Comment ne pas penser que l’arrivée de Gasset et de Printant ne leur a pas fait du bien ? Leur rôle a été capital. J’ai envie de tous les unir dans la performance mais je suis tenté de ressortir Aubameyang qui a beaucoup donné, y compris au pressing sur l’arrière-garde de Montpellier. N’Dizye a aussi enfin brisé sa coquille. Il fut un véritable poison pour les hommes de Der Zakarian. Pau Lopez n’a pas eu grand chose à faire mais il fait un arrêt à un moment capital. On est encore loin du podium mais on peut espérer pour peu que ça rigole avec une série. Les marseillais commencent aussi à préparer la réception de Villareal et de son entraîneur honni. Bref, on a du bon devant nous.
La vie est belle les enfants, allez l’OM.
Les clubs de supporters avec leurs banderoles se retrouvent encore comme des couillons. Oui, des couillons, désolè.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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