Quand l’OM joue son dernier match au Vélodrome avant la trêve hivernale, à la sortie d’un dimanche ensoleillé, pour croiser le fer avec le dernier du championnat, l’ambiance est détendue, les supporters sortent de leurs repas en famille ou entre amis, certains ont voyagé toute la journée pour vivre çela au stade. Le stade est tranquille, posé. Certains, comme moi, se souvenaient amèrement de cette défaite contre Ajaccio, lui aussi dernier à ce moment-là, la saison dernière, alors que les hommes de Tudor avaient tordu leurs 7 ou 8 adversaires précédents, ces 3 points manquant considérablement à la fin de l’exercice.
Gattuso avait sorti Vitinha de la compo pour le remplacer par N’Diaye dont le CNOSF avait décidé d’atténuer logiquement la sanction de 3 matchs de suspension. Kondogbia réintégrait le 11 de départ à la place d’Ounahi. Gigot reprenait la sienne au détriment de Bamo Meïté très bon à Brighton pour sa 1re titularisation.
L’OM a mis du temps à se mettre en route. Il a fallu attendre la 17e minute pour voir la 1re véritable occasion olympienne suite à une merveilleuse ouverture en direction d’Iliman N’Diaye parfaitement contrôlée par le petit Sénégalais qui donnait un caviar à Aubameyang, lequel s’avérait incapable de transformer aux 6 mètres.
Il y avait ensuite 2 situations chaudes avec N’Diaye slalomant dans la surface mais gêné pour tirer qui cherchait la passe vers Aubameyang inattentif, l’attaque échouait. Puis il y avait un échange Vérétout-Harit se terminant par une frappe d’Harit bien placé échec. Ensuite, c’est Harit qui décalait Vérétout à droite, l’ex romanista centrait pour Aubameyang qui tentait le retourné… juste au-dessus des cages clermontoises (23e).
La délivrance arrivait à la 26e enfin avec encore Vérétout pour Aubameyang qui ouvrait à droite pour Murillo lancé qui ne laissait aucune chance au gardien adverse.
39e Le ballon circule sans que les Olympiens ne trouvent la faille, le ballon arrive sur Lodi qui réussit son 1er centre du match, Balerdi est le 1er sur le ballon mais sa tête est trop croisée.
Sur l’action qui suit N’Diaye est malheureux de voir sa tête plongeante s’écraser sur le poteau sur un centre réussi de … Lodi… Le petit attaquant de l’OM a juste le temps de se relever qu’il reçoit un ballon d’Aubameyang gratté par Kondogbia, il parvient à pivoter et frapper, le gardien repousse sur Harit qui met le 2e but (41e). OM 2 - Clermont 0 La mi-temps sera sifflée sur ce score.
Si on considère qu’au cours de la 1re mi-temps l’OM en contrôlant son adversaire (Pau Lopez aurait pu aller faire ses courses de Noël au centre commercial qui touche le stade, ça risquait rien) et a su marquer sur 2 temps forts (25e) et (40e), on peut penser que les joueurs de Gattuso ont rempli leur contrat à ce moment-là. On pourrait se dire aussi qu’un Olympique de Marseille d’envergure aurait déjà passé un beau 4-0 à la mi-temps à cette faible équipe auvergnate, mais notre équipe ayant joué jeudi, quoique… le verbe jouer est peut-être excessif en ce qui les concerne sur le match à Brighton, il ne fallait pas se montrer plus royaliste que le roi.
Malheureusement, l’OM reprenait mollement en 2e mi-temps. Des petits coups de butoir mal joués, rien de terrible. Jusqu’à une 1re alerte avec Cham qui frappait et Pau Lopez qui allait chercher le ballon pour le détourner en corner. Corner qui voyait un clermontois réussir une belle tête croisée permettant aux joueurs de Gastien de réduire le score (58e). La 2e mi-temps promettait d’être longue…
59e Sarr remplaçait N’Diaye peu inspiré depuis la reprise.
71e Ounahi remplaçait Vérétout et Vitinha pour Aubameyang.
Il faut préciser qu’entre la 59e et la 71e, rien ne s’était passé.
73e Harit tente la frappe à 20 mètres, légèrement côté droit… à côté.
80e Harit pour Ounahi qui peut frapper de volée, la frappe ne part pas comme elle aurait du, le gardien détourné en corner.
L’OM n’aura donc encore livré qu’une mi-temps intéressante, la première. L’autre s’est étirée comme un jour sans pain. J’exagère à peine, surtout à partir de la réduction du score clermontoise. Elle fût remplie une nouvelle fois de tergiversations, de fautes techniques, de petites maladresses qui montraient que cette équipe olympienne n’est pas près encore d’avoir réglé ses problèmes de sautes d’humeur.
Balerdi et Murillo derrière, Vérétout et Kondogbia, Harit, N’diaye… tous surtout en 1re mi-temps sont à mettre en avant. J’insiste… en 1re mi-temps. Puis ce fut une belle soupe d’imprécisions et de médiocrité qui nous fut servie.
Ne nous plaignons pas, l’OM remporte quand même ce match que certaines devancières sous ce même maillot avaient indignement perdu… mais tout de même. Cette équipe n’a toujours pas de style même si elle se retrouve à 6 points de la 2e place
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
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