dimanche 17 septembre 2023

L’OM NE TRANCHE PAS !

 OM 0 - Toulouse 0


Il fallait gagner pour rejoindre Monaco, et il faut se contenter du nul.

Au moment où j’écris ces lignes, les olympiens se font copieusement siffler par le Virage sud qu’ils viennent pourtant saluer, on entonne même le « Mouille le maillot ou casse-toi », ce que je trouve très injuste et indigne de la part de supporters.


Ils étaient pourtant arrivés détendus au Vélodrome cet après-midi. Ils ne craignaient pas vraiment Toulouse, et les résultats de la journée enlevaient de la pression à leur équipe. Il faisait chaud mais avec un petit vent, de légers voiles nuageux dans le ciel freinaient les rayons du soleil, tranquilles je vous dis.


La composition ne comportait qu’une surprise, la titularisation de Balerdi à la place de Gigot qui avait ressenti une douleur qu’il était préférable d’écouter pour le staff en laissant l’Avignonnais au repos. En remplacement de Sarr blessé, Marcelino avait choisi de responsabiliser le jeune Mughe, Vitinha avait été préféré à N’Diaye pour jouer aux côtés d’Aubameyang.


Les Toulousains étaient venus avec l’idée de nous prendre assez haut, ils y mettaient beaucoup d’engagement et il a fallu attendre la 11e minute pour voir le 1er coup-franc intéressant, à 22 mètres. Il était foiré par Veretout.


L’OM avait la possession mais peinait à imposer son jeu au point qu’il fallait arriver à la 21e pour voir le 1er tir dans le jeu pour Mughe (auparavant Aubameyang s’était essayé mais contré), au-dessus. Les joueurs de la ville rose partaient devant à la moindre possibilité mais ils étaient contenus par des olympiens également agressifs et vigilants sauf à la 14e où Balerdi un peu lent et mou se faisait subtiliser le ballon, heureusement les toulousains n’exploitaient pas.


 À signaler aux 40e et 41e, deux demi-occasions toulousaines suite à des centres au 2e poteau. Sur la 1re Lopez intervient de justesse.


Malgré une meilleure possession, les Olympiens pêchaient souvent par des maladresses techniques, un pied une jambe toulousaines s’opposant aux moindres tentatives


44e Faute grossière sur Lodi du latéral droit toulousain, appelons-le Le Blond. Carton jaune et coup-franc qui ne donne rien.


45e Grosse frappe cadrée de Vitinha côté droit, le gardien repousse.


Quand l’arbitre siffla la mi-temps des sifflets descendent des tribunes. La prestation olympienne apparaissait très moyenne sans être médiocre. C’était appliqué, engagé, vigilant, volontaire, mais cela manquait de culot et de folie. On avait eu le sentiment néanmoins que les toulousains avaient commencé à baisser de pied à partir de la 30e ce qui pouvait laisser entrevoir une victoire marseillaise en 2e période.


55e N’Diaye entre à la place de Mughe sous une ovation pendant que Meïte va faire ses premiers pas sur la pelouse en remplacement de Balerdi.


56e On touche le poteau, et sur l’action qui suit il s’en faut de peu que nous ouvrions le score.


60e L’arbitre tarde à signaler un hors-jeu et on se fait peur, les toulousains ne parvenant pas à pousser la balle au fond.


66e Harit et Kondogbia en remplacement de Rongier et Corréa


70e À la suite d’un beau mouvement initié par N’Diaye, le ballon arrive sur Harit bien placé qui tire au-dessus.


78e Coup-franc bien enroulé de Clauss qui touche le haut de la transversale.


85e Énorme occasion pour Toulouse, on se demande comment le jouer la rate, on les a laissés s’approcher dangereusement. Il s’en procurait une autre incroyable derrière.


Les minutes s’écoulaient mais les olympiens n’ étalaient qu’une triste impuissance à trancher les fils de la défense toulousaine.

Le peuple marseillais poussait mais rien ne venait, tout foirait dans les avant-derniers gestes. On annonçait 8 minutes d’arrêto de jeu, ce qui galvanisait les supporters.


Mais il fallait se rendre à l’évidence qu’il manque encore beaucoup de choses à l’ensemble olympien malgré des statistiques sûrement bonnes en terme de possession, de tirs, de centres, de passes réussies, de dribbles. Mais on ne gagne pas avec des stats. On gagne avec du sang-froid, de la prise de décision spontanée, l’OM manque beaucoup de spontanéité.


On ne ressortira personne en particulier. Mais ce n’est pas d’un défaut d’engagement dont souffre pour l’instant cette équipe. Plutôt d’un manque de vitesse, de vitesse de décision et d’exécution, des choses qui se réglent. Mais si je dois choisir une merguez ce serait Aubameyang que je désignerais. Il va falloir que très vite il montre autre choses.


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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