Avec un maillot sur les épaules qui est sans doute le plus laid porté par l’équipe olympienne depuis sa création, l’OM n’a pas été à la hauteur. C’était pourtant très bien parti avec la titularisation de Correa.
1re L’appel en profondeur de Vitinha puissant servi par Clauss, corner. Sur le corner, M’Bemba frappe une balle qui a été repoussée. Peu après c’est Vitinha qui bute sur le gardien nantais. Deux minutes plus tard (4e), Lodi pour Correa, l’argentin pour Vitinha qui frappe, le gardien nantais repousse dans les pieds de Sarr qui reprend la balle comme elle vient et expédie un bolide dans le but nantais. Nantes 0 - OM 1
9e Erreur de la défense nantaise, Sarr part tout seul et Meuppyou le déséquilibre en position de dernier défenseur… carton rouge, Nantes va jouer à 10.
19e Pau Lopez fait son 1er arrêt, assez facile. Mais cela signale une progressive remise dans le match des nantais qui prennent le ballon et attaquent crânement sans que les olympiens ne réagissent. La travail de récupération est laxiste, on ne met plus aucun entrain pour attaquer, on commence à faire des erreurs, et voilà que les nantais égalisent. Balle reçue dos au but, Mostafa se retourne à vitesse stratosphérique et frappe lourd. Égalisation. Nantes 1 - OM 1
L’OM s’est arrêté au bout de quelques minutes. Il va falloir chercher à comprendre les raisons psychologiques de ce phénomène car ce n’est pas la première fois. C’est désormais récurrent. Il n’y a aucune explication technique ou tactique, c’est dans la tête. Une défaillance de la volonté, collective, sans qu’aucun aboyeur ne rameute les troupes. C’est à Rongier et Veretout de secouer leurs coéquipiers mais ils se comportent comme de gentils garçons.
On aurait pu penser qu’au retour des vestiaires, les marseillais reprendraient le cours d’un match qu’ils semblaient avoir abandonné, la 2ième mi-temps fût une souffrance pour les supporters. Rien ne fonctionnait. Les hommes d’un Marcelino totalement impuissant ne réussissaient rien, empruntés, imprécis… perdus. Les vingt dernières minutes se déroulaient autour de la surface nantaise dans laquelle tous les jaunes étaient regroupés. N’Diaye avait remplacé Correa totalement à côté de ses pompes après un bon départ.
Marcelino ne procédait à aucun autre changement. Mughe, Ounahi auraient pu montrer quelque chose.
À la 93e la dernière occasion était pour Aubameyang. C’était terminé.
Seul Vitinha a montré quelque chose, et Iliman N’Diaye qui fait une rentrée tonique. L’OM laisse 2 points sur la pelouse de La Beaujoire, comme à Metz.
Vive le grand Roger Magnusson !
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