vendredi 26 octobre 2018

MÉPRIS DU CLUB, LA MÉSAVENTURE DE MON AMI D !!!

Aïoooli supporters d’une équipe qui a piétiné les valeurs olympiennes jeudi soir face à la Lazio.
Je reste profondément déçu face à l’inanité du jeu et de l’engagement proposés par les olympiens, néanmoins le sujet de ce billet porte sur un autre thème qui m’a aussi mis en colère.
Je vais vous parler d’un ami. Il s’appelle D, il travaille dans une des plus grosses librairies de Marseille, c’est un type honnête, droit, supporter de l’OM et abonné au Vélodrome, Virage Nord, MTP depuis plus de 20 ans. Un très bon pote avec lequel j’ai régulièrement des conversations professionnelles, nous travaillons dans la même branche, et aussi, et surtout, olympiennes.
L’autre jour, après la réception de Guingamp, D a perdu sa carte d’abonnement, ce qui l’a foutu en rage, on le comprend très bien. Illico presto, il consulte sur le site de l’OM les procédures qui permettent d’en récupérer une nouvelle. Il envoie donc une lettre recommandée au club signalant la perte, avec toutes ses coordonnées, celles que l’on nous réclame sur le site lors de l’inscription, accompagnée d’un chèque de 30€, oui, vous avez bien lu... 30€... demandés par l’OM pour les frais de dossier. L’´OM accuse réception de sa lettre le 1er octobre. À la suite de quoi il se met à attendre, très confiant.
Les jours passent, défilent, et il ne voit rien venir. Il appelle au club une première fois et il a d’abord la surprise de constater que personne ne peut le renseigner. Disons qu’il a l’impression de se faire balader, mais à force d’insister, quelqu’un va finir par lui dire que c’est bon, sa carte est prête, mais il doit venir la chercher à un guichet de la billetterie du stade, ce qui ne manque pas de l’étonner : « Comment ? Je vous ai transmis toutes mes coordonnées, je vous ai envoyé un chèque de 30€, et vous ne pouvez pas m’envoyer la carte à la maison ? », réponse par la négative du préposé du club à l’autre bout du fil. « Qu’à cela ne tienne » pense mon ami toutefois prêt de la résolution de son problème, il décide de se rendre au guichet pour faire d’une pierre deux coups. Récupérer sa carte, et s’acheter un billet pour OM-Lazio en Europa League au prix consenti par l’OM aux abonnés des virages suspendus pour l’occasion. Il se tape la queue, car bien entendu il y a du monde et un seul guichet d’ouvert... « oui, tant pis pour les couillons qui veulent leur ticket d’accès, ils attendent, de toute façon c’est sûrement des chômeurs qui n’ont rien d’autre à foutre de leur journée » doivent penser les gestionnaires du club, on va pas rémunérer 3 ou 4 guichetiers supplémentaires, faut pas déconner. Seulement, lorsqu’arrive son tour, D qui explique qu’il a d’abord une carte d’abonnement à récupérer s’entend répondre que non, il ne peut récupérer sa carte que dimanche à partir de 17 heures avant OM-QSG... résultat, n’ayant pas envie de payer plus cher, il décide de ne pas venir contre la Lazio, et il va devoir se pointer bien plus tôt qu’il ne le souhaite pour récupérer sa carte, tout en croisant les doigts qu’il ne se passe encore un coup d’engambie qui l’empêcherait d’assister à OM-Qatar Football Club.
Alors voilà le motif de ma colère. Les coordonnées que nous laissons au club lorsque nous achetons un abonnement ne sont donc là que pour être exploitées par des sociétés commerciales. Elles ne sont pas là pour l’administration. Il faut payer 30€ supplémentaire pour une opération de renouvellement de carte censée ne prendre que deux minutes, une carte dont le prix de doit pas excéder 50 centimes. Personne ne peut se charger de mettre cette carte à la poste en courrier suivi. Je pose la question, l’OM serait-il une coquille vide, une maison fantôme où ne seraient invités que les influenceurs fraîchement pubères ayant conquis des situations enviables aux yeux de leurs congénères ? Et peu importe qu’une personne très anciennement abonnée soit laissée sans information pendant des semaines, même pas un mail, encore moins un texto, et qu’elle doive appeler et rappeler pour faire avancer son dossier, qu’elle rate des matchs pour lesquels elle a payé.
Fait-on si peu de cas des gens à l’Olympique de Marseille ?
Le récit de mon ami m’a vraiment énervé. Le comportement du club est inacceptable. Cela ne laisse rien augurer de bon dans le futur si nous sommes sur ces bases de mépris et de désinvolture vis à vis des abonnés. Ce serait donc cela la fan expérience à la sauce Eyraud, prendre du pognon sans rien en échange ?
J’appelle les responsables du club, s’ils ont un peu de conscience, à se ressaisir et à faire le minimum que nous pouvons exiger, le respect de notre statut de client. Nous ne voulons pas être considérés comme des clients captifs qui n’ont pas leur mot à dire et dont les mécontentements ne compteraient que très peu.
Joueurs ou dirigeants, respectez-nous !
Vive le grand Roger Magnusson !


jeudi 25 octobre 2018

LE GRAND FLOP !!!

Aïoooli,
Allez, ciao l’Europa League pour cette année. Nul doute que si les intentions marseillaises pour la compétition européenne, où s’étaient illustrés les joueurs de Garcia la saison dernière, avaient été annoncées d’entrée, le Stade n’aurait pas été aussi rempli malgré la sanction de l’UEFA Maffia. J’ai d’ailleurs failli me faire surprendre. Sur Antibes dans l’après-midi, et pas sûr de pouvoir me libérer assez tôt pour avoir des chances de voir le coup d’envoi, j’avais attendu le dernier moment pour prendre ma place et découvrir qu’il n’y en avait plus à vendre. J’ai du mon salut à Twitter (et surtout à Julien, un grand merci à lui) qui avait une place à proposer juste au moment où j’y manifestais ma déception. Coup de cul, je me suis dit que la soirée commençait bien. Mais si j’avais su, je serai rentré à la maison direct où ma femme aurait été ravie de me retrouver, et moi aussi, après être parti deux jours. Quel match pourri !
Quelle première mi-temps décevante des marseillais ! Un jeu lent, avec une mobilité poussive, des difficultés encore une fois à aligner les passes. Était-ce la disposition des joueurs qui apparaissait aléatoire ? Cela ressemblait à un 4-4-2, avec tantôt Payet, tantôt Ocampos pour épauler Mitroglou, l’un ou l’autre s’intercalant au milieu avec Strootman, Gustavo et Sanson. Des marseillais statiques, qui multipliaient les touches de balle et progressaient avec lenteur vers les cages romaines sans jamais au bout du compte poser de problème au gardien de la Lazio. Pourtant, en face, c’était largement prenable, mais sur un corner Mandanda se faisait bêtement devancer et l’italien catapultait de la tête le ballon au fond des filets. Les italiens se montrèrent par la suite deux fois dangereux, un tir à côté, un autre sur le poteau droit du gardien de l’OM. Pour le reste, rien. À quoi servait de faire jouer Mitroglou si c’est pour ne pas faire de centre, ou alors des centres au 3e poteau. Il n’y avait aucune inspiration dans le jeu marseillais et c’était pénible, bilan, un tir de Gustavo, un autre de Sanson, particulièrement anodins. On espérait que la 2e mi-temps présenterait un autre profil.
La deuxième période ressembla à la première, à la différence que Sanson foirait sur une reprise l’occasion d’égaliser et Gustavo qui bénéficiait d’une belle passe de Payet croisait trop son tir du gauche, ignorant Ocampos aux 18 mètres, mieux placé que lui. Mais les italiens, spécialistes dans l’art du contre plantaient une deuxième banderille fatale qui signalait la sortie sans gloire des olympiens de cette compétition. Il n’y eut jamais de changement de rythme, un peu plus de dynamique à l’entrée de N’Jié et de Germain, mais fallait se forcer pour vraiment trouver du mieux. Même si Payet put réduire le score sur coup-franc (enfin un...) qui réveillait le stade mais les italiens refaisaient le coup du contre parfait et annihilaient toute possibilité de sauver les meubles. Adieu botte.
Vous ne me ferez pas croire que le vestiaire n’a pas clairement décidé de ne se consacrer qu’au championnat cette année pour se donner plus de chance d’atteindre le podium. Je ne peux pas croire qu’une équipe se présentant quasiment au complet mette si peu d’ingrédients dans une rencontre européenne, d’autant plus quand c’est la dernière chance de rester en vie. Vous ne me ferez pas croire que le destin de cet OM ne dépend que des performances de Florian Thauvin, grand absent ce soir.
Il est clair que cet Olympique de Marseille doit à ses supporters, aux dirigeants qui les payent, et à eux-mêmes enfin et surtout, une sacrée revanche. Ils seraient très inspirés d’être à la hauteur dimanche où s’ils jouent ainsi, ils vont manger grave, et nous avec.
Flop pour toute l’équipe, avec un petit coup de chapeau tout de même à Bouba Kamara.
Et mention spéciale au mec des Dodgers qui nous a gonflé pendant toute la première mi-temps avec son drapeau. Agite le quand l’adversaire attaque et dégage le champ quand c’est l’OM, respecte tes collègues, prends exemple sur Rachid Zeroual, placé juste un peu plus loin, qui avec un manche plus long et de plus grandes amplitudes de mouvement n’a lui emmerdé personne avec son drapeau UEFA MAFFIA.
Vive le grand Roger Magnusson !

dimanche 21 octobre 2018

NICE JOB !!!

Aïoooli supporters sans peur, supporters sûrs de leurs forces, supporters de conviction.
Pourquoi je commence ce billet ainsi ? Parce que cette semaine j’ai observé sur twitter les nouvelles critiques portées sur les capacités du coach à gérer, accompagner et accroître la montée en puissance de l’OM. Celui qui niera que Rudi a fait du bon boulot ne m’apparaît même pas digne d’entrer en discussion avec lui, comment repousser une telle évidence. J’ai vu aussi, les mêmes souvent, annoncer le prochain match comme une catastrophe à venir au regard des absents, Ocampos, Gustavo, Thauvin, et on apprenait juste avant le coup d’envoi le forfait de Sakaï. Cela faisait certes beaucoup, mais on pouvait espérer un résultat pour peu que ceux qui seraient alignés donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pire que ça, je suis tombé sur des commentaires faisant état d’un match horrible, calamiteux, pourri de nos joueurs. Et bien, là encore, je ne suis pas d’accord.
Aborder le match avec autant d’absents nous préparait à un début difficile. Il convenait d’abord de ne pas laisser à ces niçois l’occasion de se mettre en route. Balotelli faisait planer une odeur de danger mais c’était sans conséquence, sinon Mandanda répondait présent. Sarr intervenait ric-rac dans les pieds de l’italien, lequel frappait souvent sans résultat.
Bien entendu, et on peut le déplorer, nous jouions mal les coups en perdant bêtement des ballons à l’approche des 30 mètres, de la part d’un joueur inhabituel : Payet... quand ce n’était pas Radonjic, et c’était agaçant. On ne passait jamais dans le un contre un, ce qui nous empêchait d’aller porter le danger sur les cages niçoises. Il fallait surtout ne pas laisser d’angle aux niçois. Amavi se faisait encore trop souvent prendre dans le dos pour le plus grand bonheur de St Maximin, le seul joueur de Vieira apparaissant inquiétant. Au milieu, ça travaillait bien, aussi bien dans la conversation du ballon, que dans le travail de récupération. On avait juste du mal à ressortir la balle mais ce fût progressivement corrigé. Et surtout, nous avions des problèmes à la perte de balle en position haute... ce qui disparut aussi en deuxième mi-temps.
Ce que je retenais pour ma part, c’était l’engagement, la volonté de bien faire, de rester solidaire. Tous ces ingrédients étaient là et la récompense arrivait juste avant la mi-temps, un bel échange côté droit entre Radonjic et Sarr, un bon centre de Bouna, un contrôle parfait de Sanson et la bonne frappe du gauche derrière. But.
Alors oui, une occasion, un but. Il fallait se rassurer. Se montrer inflexible, décourager l’adversaire. Nous avons su le faire, ainsi les niçois mettaient de moins en moins de conviction dans leurs gestes offensifs. Ce n’était pas de la maladresse, bien plus un vrai manque de conviction.
À la reprise, il convenait de rester en place et attentifs et surtout de mettre le deuxième but sur le premier contre. Malheureusement, ni Sanson, ni Amavi qui se retrouvaient en excellente position ne pouvaient convertir leur occasion.
La deuxième mi-temps fût donc un peu tendue, certes... Nous avions tous peur de la boulette ultime qui relancerait les niçois, mais les olympiens ne donnèrent pas une miette. Le ballon revenait car nous ne le tenions pas devant mais nous gérions plutôt pas mal jusque vers la 70e minute de jeu. À partir de là, les niçois poussaient sans véritablement nous inquiéter. Nos défenseurs ne s’affolaient jamais, tout le monde dégageait beaucoup de calme. Sanson baissait de pied, Payet également, Hubocan et Caleta Car entraient à leur place et amenaient leur pierre à l’édifice. Ça tenait grâce à un match de guerriers, une belle solidarité. On avait senti quelque chose se remettre en place lors du match contre Caen, et cela s’est confirmé. Cette équipe est taillée pour la générosité, elle ne peut se passer d’être à fond et physiquement elle commence à se mettre en place, les crampes de Sanson sont à mettre sur le compte d’une récente indisponibilité.
Si je dois sortir un joueur, ce sera Bouna Sarr qui n’a pas été loin d’être parfait. Bouna, il est meilleur que Pavard. Je ne vois pas comment Deschamps va s’éviter un essai si notre latéral droit continue ainsi. Son pendant à gauche, Amavi, s’est bien repris après un départ difficile. J’unis tout le monde dans la même bonne performance d’ensemble. Disons-le : Nice job les mecs !
Des joueurs vont revenir, on va récupérer, et il faudra battre la Lazio jeudi. Cela me semble plus important qu’une performance contre le QSG dont nous avons le temps de parler.
À jeudi tout le monde.
Vive le grand Roger Magnusson !