Froid de canard sur Marseille ce soir, même si on connaît tous des bretons ou des montagnards qui seraient en T-shirt par ces températures. Le stade était bien garni à l’exception du virage nord où exit MTP, Fanas et CAOM, seuls les Dodgers encore sous le coup d’un sursis subsistaient.
La composition était celle attendue, Nadir occupant une place au milieu de terrain aux côtés de Vérétout et Kondogbia.
Gattuso avait annoncé un jeu plus vertical pour profiter des joueurs à sa disposition suite à l’hémorragie de canistes subie par l’équipe, et de fait nous n’avons pas eu à attendre plus de 3 minutes pour assister à l’ouverture du score olympienne. Un centre rasant de Vérétout depuis le côté gauche, relevé par Vitinha dont la jambe trainait par là et Gigot qui reprenait de la tête aux six mètres. La VAR ne contestait pas le but.
Menant 1-0 les olympiens eurent une séquence pendant laquelle ils allèrent chercher les Strasbourgeois assez haut mais elle ne dura pas et le jeu s’équilibra. Un frisson parcourut le stade quand Gameiro se présentait seul devant Pau Lopez mais c’est le gardien de l’OM qui intervenait du bout des fesses pour mettre en corner.
Il fallait ensuite attendre la 24e minute pour voir un centre de Vitinha repris de la tête par Aubameyang au-dessus.
Le petit Nadir, qui est tout de même un bel athlète, après 20-25 minutes intéressantes fut ensuite moins en vue mais c’était un peu à l’image de toute l’équipe, le jeu jusqu’à la mi-temps que ce soit d’un côté ou de l’autre n’apparaissait guère croustillant.
Bref, la première période ne nous avait guère réchauffés mais que dire de la deuxième ? Un néant une nouvelle fois.
Une occasion à la 62e dont on se demande comment Vérétout a pu la foirer à la réception d’un centre de Gigot monté aux avant-postes… et c’est tout. Pour le reste ce fût un grand n’importe quoi footballistique à toutes les étapes du jeu. La défense est restée solide mais en face c’était pas non plus le grand Barcelone, c’était plus proche d’une PH des années 70 en Provence… et pourtant, l’impensable finissait par arriver : égalisation strasbourgeoise dans les arrêts de jeu.
J’en reviens aux questions légitimes qu’il faut se poser sur Gattuso. Je continue de ne rien noter qui laisse entrevoir la moindre promesse dans ce que propose cette équipe où seuls ont surnagé Gigot et Méïté.
Ceux qui ont commencé à partir vers la 75e ont eu raison.
Je m’arrête là….
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert