vendredi 24 novembre 2023

VERS L’ESPOIR OU LE CALVAIRE ?

 Alors supporter, supportrice, tu vas bien j’espère ?

Moi ça va pas trop. Comme pour tout le monde, il y a le froid, l’actualité, des choses que je ne confierai pas ici, mais peut-être plus tard, et puis l’OM… il faut se forcer pour avoir envie. La trêve internationale, c’est la première fois que j’ai l’impression qu’elle est passée très vite. L’OM ne m’a absolument pas manqué. Pour te dire, je ne me souviens pas spontanément du lieu de notre dernier match et surtout de notre dernière défaite. Si, Lens… c’est ça ? Oui, Lens à la fin du temps réglementaire.

 

Alors j’ai conscience que je vends très mal ce billet, et qu’il faut que je me reprenne.


J’avais pris des notes l’autre jour pour mémoriser ce que je voulais écrire ici mais ça vieillit vite parfois, les notes. Il y avait l’agent de joueur qui m’avait énervé, Yvan Le Mée. Il dit pas que des conneries mais tu sentais qu’il voulait se faire Longoria, alors je me suis pensé que le jeune président espagnol avait peut-refusé de lui prendre le nouvel Alessandrini. Quand on fût l’agent d’Alessandrini on fait pas le mac, va commenter le mercato de Clermont ou de Rennes où ce dernier brilla et ça va. Bon ça c’est fait, mais c’est un peu dérisoire.


Après la défaite à Lens, une intervention de Longoria s’avérait nécessaire. Elle n’a pas tardé, c’est bien. Le jeune président olympien a concédé un mea culpa tactique à propos du changement d’option de jeu imposé aux joueurs. C’est passé tout juste. À chaque nouvelle défaite, les supporters vont en grande partie se tourner vers lui. Que se passera-t-il ce soir à Strasbourg ? Où en sont les olympiens ?


Au delà de la faiblesse offensive marseillaise, j’ai été frappé par l’impuissance lensoise. Il y a une problématique spécifique pour les joueurs de Gattuso, mais on peut se dire aussi que même sans avoir changé d’entraîneur ni renouvelé l’équipe, les nordistes, peut-être pas encore tout à fait remis de la course au podium n’ont pas repris tous leurs repères non plus. En fait, je m’essaie à nourrir une forme d’indulgence pour nos joueurs.


Je n’arrive pas à bien comprendre de quoi nous souffrons exactement qui nous empêche de commencer enfin une série. Manque de condition physique en raison d’une préparation tronquée à cause des éliminatoires de Ligue des Champions ? Manque de talent, de caractère, d’unité avec des personnalités qui ne matcheraient pas ensemble ? Sans doute un peu de tout ça.


Le coach italien de l’OM a travaillé cette semaine avec un effectif réduit, il a essayé de faire répéter leurs gammes aux attaquants, nous espérons que cela aura des répercussions positives sur le match. Nous n’entretenons pas trop l’espoir de voir l’OM revenir avec les 3 points de ce déplacement toujours difficile. Il vaut mieux se mettre dans cet état d’esprit pour éviter les déceptions. Ce qui se passe est tellement bizarre.


Il y a par exemple un écart certain entre le N’Diaye du début de saison et celui d’aujourd’hui. On voit le jeune sénégalais de plus en plus timide. Est-ce une question de positionnement ou est-ce psychologique ? Tu prends Sarr et Ounahi, entre ce qu’ils font et ce qu’ils sont capable de produire il y a un écart. Quid d’Aubameyang qui a tellement prouvé par le passé et dont on nous dit que la vitesse de course n’a pas faibli ?


Pourquoi, quand ils arrivent à l’OM, des joueurs très efficaces et productifs ailleurs se retrouvent à la peine dès qu’ils enfilent notre maillot ? Mystère ! Il y en a eu tellement à travers l’histoire.


Je titrais à chaud après le match à Lens qu’il ne fallait rien espérer avant la trêve hivernale qui permettra si Medhi Benatia se met vite en place et pour peu que Mc Court rallonge un peu de faire des retouches. Cette trêve donnera aussi la possibilité de remettre du foncier dans les poumons et les jambes. Je continue à le penser.


La question pour le match de ce soir concerne surtout ce qui en sortira : l’espoir ou le calvaire ?


Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert