Qu’un beau dimanche soit sur toi qui supporte l’OM, rempli d’espoirs au milieu de ces catastrophes humaines qui nous accompagnent ces jours-ci.
Alors on fait quoi cet après-midi contre Toulouse ? Comment l’Olympique de Marseille concluera-t-il cette 5e journée de championnat qui a vu des prétendants aux premières places se vautrer hier. À l’heure où j’écris nous serions très heureux que Monaco se fasse à son tour cueillir à Lorient en début d’après-midi et que nos joueurs s’imposent derrière (attention, c’est à 17h) sans trembler pour prendre la tête de la compétition. Quoi que…
Quoique certains supporters, et un nombre pas si dérisoire, a tellement bavé sur Marcelino, sa personnalité qui soi-disant ne correspondrait ni au club ni à la ville, son système pourtant clairement annoncé dès le départ, en totale opposition à la marque de fabrique du précédent coach, « Et le 4-4-2 c’est pas bien, et je le sens pas, et ce n’est plus à la mode, et cela ne correspond pas à notre devise, et patin, et couffin… », que ceux-là toujours prêts à ne voir que les aspects négatifs ou se conformer aux apparences mises en avant par d’influents donneurs de leçon, ceux-là n’espèrent peut-être pas que les Phocéens sortent grands vainqueurs de cette journée.
Le grand scoop cette semaine des cyniques susmentionnés était le changement de système à venir pour Marcelino avec un passage au 4-3-3. La conf’ de presse a clairement démontré qu’il n’en serait rien, le coach de l’OM a choisi de rester droit dans ses bottes et je le respecte pour ça.
Car voyez-vous, ne vous fiez pas à la disposition affichée. Le 4-4-2 peut se transformer à la perte de la balle en 4-5-1 ou autre composition. Les deux milieux n’ont pas vocation à toujours rester seuls à gérer une grande zone, ils peuvent être rejoints soit par un défenseur ou par un attaquant. Il y a une discipline en fonction de la zone du terrain dans laquelle on se trouve, il y a un rythme différent et ce n’est pas forcément facile de tout assimiler tout de suite. Nous sommes face à un football plus subtil qui fait appel à l’intelligence des joueurs. Il ne faut pas se montrer pressé car même si Nantes s’est mal terminé pour nous, nous pouvons encore basculer du bon côté un peu plus tard, et cela même si devions nous louper contre Toulouse.
Qui remplacera Sarr à droite. Le coach bricolera-t-il une solution emmerdante ou pas ? Nous le saurons bientôt. Ce que nous attendons, c’est du progrès au moment où notre club entre dans une série de matchs de très haut niveau qui tranchent nettement avec la qualité des équipes que nous avons affrontées jusqu’ici, ceci dit sans leur manquer de respect.
Toulouse est plutôt une formation joueuse qui pourrait nous convenir à moins que leur entraîneur ne se dégonfle et ne dresse de terribles barrières devant ses cages. Ça m’étonnerait mais sait-on jamais.
Pour l’heure, il est temps de vous laisser. Vous constatez que je ne dispose d’aucune certitude sur ce qu’il va se passer. Je serais preneur même d’une courte victoire 1-0. Pour la manière on verra une autre fois.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert