Cette fois, ça rigole plus !
Non contents de nous avoir pris la 2e place à la faveur de la différence de buts lors de la dernière journée, voici que les lensois en battant Strasbourg vendredi soir nous devancent désormais de 3 points.
Les olympiens qui avaient possédé une avance intéressante ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes d’avoir musardé en route de manière incompréhensible.
Savez-vous ce qui serait drôle et constituerait un paradoxe supplémentaire ? Ce serait de perdre le match de ce soir à Lorient après une impressionnante série de victoires à l’extérieur, contre la dernière équipe que nous avons battue au Vélodrome en Ligue 1. Nous sommes capables de tout.
Le match d’aujourd’hui sera un nouveau moment de vérité. La victoire est bien entendu impérative si nous voulons continuer à rêver alors que nous avons encore du consistant au menu dans les matchs qui viennent.
Je faisais part dans un billet précédant de mon optimisme mesuré pour l’atteinte de la 2e place. Nous avons beau être 3e ce matin, nous aurons toujours notre destin entre les pieds si nous franchissons l’obstacle lorientais comme la logique devrait le permettre. Mais chacun sait que football et logique ne font pas bon ménage, OM et logique jouent depuis longtemps aussi à Je t’aime, moi non plus. Il faudra à un moment donné battre les lensois chez eux dans une sorte de petite finale, ce qui ne serait pas arrivé si les joueurs de Tudor avaient su conserver leur avance, leur joker devant eux.
Les olympiens sont-ils toujours en possession de cette force et de cette détermination collective exemplaires qui ont fait l’admiration de tous avant qu’elles ne se dissolvent pour ne réapparaître que par bribes insuffisantes ? Avec l’OM, tout est possible et c’est insupportable, nos joueurs n’ont pas conscience des contrariétés qu’ils nous font vivre alors que nous plaçons tellement d’espoirs en eux.
Balerdi va peut-être faire sa rentrée au sein de l’arrière-garde, tout comme M’Bemba. Après le demi-échec de Vitinha au vélodrome contre Montpellier, Sanchez devrait retrouver sa position en pointe, reste à savoir si le coach croate sanctionnera ou non la médiocre performance de Malinovskyi lors de sa dernière sortie, auquel cas nous retrouverions Guendouzi et Ünder au soutien du Chilien, ce qui permettrait d’aligner le duo Vérétout-Rongier à la bascule défense-attaque. Autant dire que nous aurions alors tous les éléments de base de l’équipe-type, mais il ne faut jamais préjuger des idées d’un coach qui prépare un match toute la semaine, voit les joueurs à l’entraînement, et dispose de toutes les données physiologiques issues des appareils dont les joueurs ne se séparent jamais.
Ce soir, avant d’aller au lit, nous serons fixés sur les possibilités olympiennes de jouer un rôle intéressant dans ce sprint de fin de saison. Trois points de retard et un moins bon goal average mettraient l’équipe montée par Pablo Longoria sous une pression qu’il serait ensuite difficile de renverser. Gagner pour continuer d’espérer.
Bon match à toutes et tous.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert